D'après Jean Claude Kaufmann, les femmes resteraient malheureuses en couple par peur de faire souffrir l'autre. Euh, non. Moi, les vraies raisons, je vous les donne

Si les chiffres des divorces n’augmentent plus guère depuis une dizaine d’années (environ 130.000 par an, statistiques Insee), il faudrait pas pour autant se réjouir, en tous cas selon Jean-Claude Kaufmann, pour qui les femmes seraient de plus en plus malheureuses, piégées dans leur couple, par une mystérieuse force invisible les privant de leur libre arbitre et les empêchant de mettre fin à la torture de partager la vie (et le lit?) de celui qu’elles n’aiment plus.

Rappel

Si la barbe ne fait pas le philosophe, la moustache fait-elle le sociologue? Penchons-nous sur le cas Jean-Claude Kaufmann, le seul sociologue qui réalise le tour de force d’être lu, commenté et discuté par une majorité de femmes (profil milieu de vie, clientèle femme actuelle et Jean-Jacques Salomé : bref, ma mère).

Jean-Claude Kaufmann, le sociologue qui parle à l’oreille des femmes

Où comment flatter son (é)lectorat féminin, encore mieux que Nicolas Sarkozy

L’analyse de JC Kaufmann sur le piège du couple, et les raisons poussant Madame à rester sous le même toit que Monsieur

  • déjà, il présuppose qu’elles veulent sincèrement, réellement, sans arrières pensées, partir, mais n’y parviennent pas. Ce qui amène immédiatement vers la première question logique: pourquoi? Dans la mesure où les femmes disposent – en occident tout du moins – de tous leurs droits fondamentaux à l’égal des hommes, par quel tour de force leur a-ton subtilisé le libre arbitre d’être maîtresse de leur destinée, et à qui profite le crime?
  • Le couple serait une stratégie de renforcement mutuel de l’estime de soi et de la confiance en soi.
  • Le couple est une mécanique fragile déréglée/cassée par la routine (waouh, niveau concept, ça décoiffe)
  • Si les femmes ne partent pas, c’est aussi, parfois, pour des raisons matérielles et de confort. Ne pas perdre la maison si patiemment décorée…
  • … mais cette explication étant trop simple, il faut y substituer un beau wishful thinking à même de propulser l’ouvrage en tête des ventes sur Amazon (le jour de sa sortie tout du moins): si les femmes ne quittent pas leur mari avec lequel elles sont malheureuses, c’est parce qu’elles auraient peur de lui faire du mal! C’est « l’amour qui piège »
  • Enfin, c’est pour préserver les enfants. Enfants dont je suis légitime à me demander, ayant vu mes parents divorcer à 6 ans et ma mère pleurnicher tous les soirs sur le canapé devant les feux de l’amour avec ses rouleaux sur la tête, légitime à me demander, donc, si le rôle de figuration joué devant eux par deux adultes en désamour complet tient lieu de cadre affectif d’un développement équilibré. Développement équilibré tenant, rappelons-le, à la présence réconfortante d’une mère ne devant JAMAIS dire à son enfant qu’elle va l’abandonner s’il ne se moule pas sur ses desiderata (afin de remplir sa fonction de distributeur d’amour inconditionnel) et d’un père dont la mission est de sortir l’enfant du monde du don unilatéral (téter le lait maternel en échange de rien, car la mère se contente d’un sourire de son bébé, et plus tard d’un regard de son ado) pour le faire entrer dans celui du combat symbolique de l’échange travail-ressource (« tu seras un homme mon fils quand tu gagneras ce que tu penses mériter à la sueur de ton front et en avalant des couleuvres »).

Qui sont ces femmes, présentent-elles des régularités de comportement ?

Toujours selon Jean-Claude, les guillemets désignant l’emplacement des citations

  • « elles sont piégées » (la notion du piège connotant toujours l’influence d’une force extérieure, machiavélique et nocive, visant à freiner l’individu dans sa trajectoire qui sans cela visait rien moins que les étoiles),
  • elles travaillent mais « considèrent que leur profession est secondaire par rapport à leur vie de famille » (NDLR: elles considèrent que tout est secondaire par rapport à leur vie de famille, et plus précisément leur vie avec leurs enfants puisque, de vie avec leur mari, il n’est déjà plus rien. Ce que j’appelle, dans le jargon, une femme-mère)
  • « Elles ne sont pas habituées à vivre pour elles-mêmes » (confirmation de mon hypothèse femmes-mères)
  • « Elles n’acceptent pas que leur couple ait mal tourné » (NDLR: ne pas accepter le réel est aussi la raison pour laquelle elles sont 78%, à la sortie brillantes études secondaires, à s’orienter vers des filières littéraires sans avenir au détriment des filières scientifiques, qui pourtant dessine et créé le monde de confort grâce auquel elles survivent au quotidien)

Ses idées à garder

Ma probité m’oblige à souligner ses idées pertinentes (élégance dont mes détracteurs s’estiment dispensés), je note que JCK est parfois dans le vrai :

« Les couples qui s’étiolent meurent moins d’un affaiblissement de la passion que d’un défaut d’agapè, d’une incapacité à réinventer l’amour au quotidien. »

« Le silence est une arme massive employée par les hommes pour répondre aux tensions du couple »

« Les femmes piégées explosaient de souffrance, les hommes implosaient en silence. »

Les 7 VRAIES raisons pour lesquelles les femmes ne quittent pas le navire dès l’instant où elles n’y sont plus heureuses

femmes-piegees-couple
Pourquoi tu m’aimes plus? Lis Le mépris de Moravia

Le sociologue à lunettes répond au sociologue à moustaches

1. Un abandon consenti de libre arbitre

La pratique assidue de la sociologie (la sérieuse) poussant à sortir des problématiques de chambre à coucher pour aller comprendre le monde dans ses déterminations historiques, démographiques, économiques et politiques (voire énergétiques, depuis ma découverte du travail à la fois passionnant et effrayant de Jean-Marc Jancovici), difficile de ne pas remarquer le parallèle avec la situation géo-politique européenne.

Si l’union européenne, dont une petite vague migratoire a suffit à faire imploser l’espace de Schengen, conserve encore ses Etats membres sous un toit unique en dépit d’une liste de conflits d’intérêts que cette page ne suffirait pas à remplir, c’est avant tout parce que les Etats – dont la France – ont procédé à un abandon consenti de souveraineté, souveraineté dont ils ont rapidement oublié les contours et les contraintes, comme l’illustre le volte face grec qui a préféré voir ses retraites taillées jusqu’à l’os (moins de 400€/mois) plutôt que de quitter le matelas à vingt-cinq places à édredon de plomp, et prendre seule le risque de l’inconnu.

Bref, en résumé, le libre arbitre, c’est plus facile à laisser qu’à (re)prendre, et on s’habitue vite à partager les décisions importantes à plusieurs, ça rend l’existence moins stressante (pour un temps)

2. Une allergie à la solitude

Si les femmes tergiversent tant alors qu’elles ne sont plus amoureuses, c’est que l’alternative s’appelle partir, que partir expose au risque de la solitude, et que, dans leur immense majorité, elles ne goutent guère.

Et si vous en doutiez encore, demandez-vous le potentiel d’attraction concret que représente, pour une femme, un homme solitaire et sans amis. Il est nul.

La logique féminine surdéterminant la preuve sociale au détriment du discursif, pour beaucoup de femmes un être seul est spontanément suspect.

3. Parce que vivre seul, c’est trop dur

Un logement, une auto et des outils domestiques demandant un nombre d’opérations de maintenance élevé et dont n’ont conscience que ceux qui les réalisent (donc, statistiquement, les hommes ; les hommes bricolent 4 fois plus que les femmes, source l’observatoire des inégalités), une femme pour vivre seule doit bien souvent bénéficier, à l’exclusion de toute autre option

  • d’un fils en âge d’être bricoleur (et qui accepte de se plier à ce rôle)
  • de moyens suffisants pour se faire dépanner régulièrement par des professionnels (rappel d’économie quantitative : 1 heure de main d’oeuvre d’un ouvrier ou d’un garagiste à son compte, aujourd’hui en France, TVA incluse, aux alentours de 100€ // salaire horaire médian français d’une femme: inférieur à 20€ => je juge pas, je compte…)
  • d’un ami manuel et généreux
  • d’une part masculine la poussant à développer de l’intérêt pour le fonctionnement mécanique de ce qui l’entoure, afin de s’autosubvenir logistiquement

4. Parce que vivre seul, c’est trop cher

Mondialisation, spéculation, et multiplication par 1,5 du nombre de personnes vivant seules en France entre 1990 et 2005 ont fabriqué de toutes pièces une hausse de l’immobilier dramatique en centre urbain et péri-urbain que personne n’avait vu venir, et qui rend non seulement l’accès à la propriété, mais aussi au loyer totalement hors de portée de plusieurs millions de femmes seules aujourd’hui en France, à moins d’accepter de vivre à 40 ans dans des 30m2 avec lit en mezzanine et réchaud gaz

Et si vous préférez le lire dans la bouche d’une femme: pourquoi je reste pour l’argent de mon mari, reportage couple sur MarieClaire.fr

5. Elles ne partent pas à la fin de l’amour. Elles attendent d’avoir créé du ressentiment.

Si l’amour est une courbe oscillant entre zéro et cent, le point de non retour pour les hommes est symbolisé par le chiffre 50 (ou plutôt, 49, pour filer la métaphore),tandis que pour les femmes il s’agit de 40 (39).

femmes-rupture
La chute du niveau d’intérêt expliquée aux jeunes filles avec leurs mots

Explication pour les nouveaux : 49% de niveau d’intérêt, 48, 47, 46, 45… 40, pendant tout ce temps, elles restent avec vous dans le but d’observer, de mémoriser tous les détails de votre personnalité (et de votre physique) qui lui permettront d’échapper aux remords et de ne pas revenir en arrière une fois séparée.

L’homme, à 49%, a déjà envie de partir (et parfois, le fait). Ceux qui restent ne le font que pour deux raisons :

  1. parce qu’il est très difficile pour un homme « normal » (sans patrimoine insolent, sans notoriété et sans physique) de rencontrer et séduire une autre femme un peu attirante aujourd’hui, ça s’appelle le déséquilibre des rencontres)
  2. parce qu’il peut continuer à profiter d’une vie sexuelle gratuite, au lieu d’aller voir des prostituées qui le ruinent

6. Une femme piégée dans son couple attend simplement de croiser celui qui l’en sortira

Que, généralement, elles connaissent déjà, mais n’ont jamais considéré à l’époque où leur niveau d’intérêt pour leur mari les dispensait de regarder ailleurs ou de réagir aux compliments (souvent maladroits) des hommes. Question de timing.

7. Elles voudraient bien relancer la flamme, mais elles ne savent pas comment

Surtout vrai pour la connexion sexuelle, en grande partie nourrie – pendant les premières années tout du moins – par le désir insatiable de l’homme pour ce corps qu’il a tant donné à conquérir.

Mais le fléchissement inévitable de l’appétit sexuel masculin pour leur partenaire monogame ouvre généralement les yeux de cette dernière sur un défi auquel rien ne l’avait préparée : renouveler le désir de son propre mari.

Habituée depuis la puberté :

  • à être sujet des sollicitations masculines (dans la vie comme sur les sites de rencontre, ce sont les hommes qui font encore le premier pas ; moral, ammoral, immoral, cela peut se discuter. Mais certainement pas se nier, ni se balayer d’un revers de main méprisant),
  • et à réfréner son plaisir sexuel dans un but stratégique de rapport de force (cf Esther Villar : « celui qui a besoin de sexe le moins souvent, gagne généralement toutes les discussions »), la femme dont le mari finit par éprouver un désir sexuel inférieur au sien se retrouve généralement dépourvue de conjectures : pourquoi le drapeau de sa libido est-il en berne, et comment le hisser de nouveau ?

Rappel psycho-sociologique : nous sommes des acteurs limités rationnellement, qui ne développons en premier lieu que les stratégies dont nous avons un besoin, sinon vital, du moins un besoin à la poursuite de nos enjeux. En clair et en français, nous cherchons des solutions d’abord aux problèmes qui nous sont posés, rarement (voire jamais) à ceux qui ne se posent pas.

Bonus

8. Sur la « gentillesse » légendaire des femmes

Jean-Claude, une femme ne reste pas piégée dans son couple par prévenance, encore moins par empathie eu égard aux sentiments de leur mari. Postuler que la femme serait « naturellement gentille », non seulement ce n’est pas scientifique mais c’est clairement sexiste. Et si les femmes sont toujours, de façon univoque, les gentilles, qui sont les méchants ?

Postuler que les gentilles femmes souffrent de la présence des méchants hommes, c’est non seulement faux (lis Je t’haine moi non plus, lis toutes mes revues de presse, lis l’actualité, regarde autour de toi : les femmes sont les plus rationnelles et les plus guerrières lors des procédures de séparation), mais c’est sexiste deux fois.

Stéphane

Crédit photo: lostevil

Qui a le plus raison, qui est le plus proche du réel? Le sociologue à moustaches, ou bien celui à lunettes? Dites-le en commentaire ci-dessous


SEMINAIRE SUR CE THEME
- Commandez le séminaire "langage des femmes ii : le chaud/froid"
  1. Consolidez les relations et épanouissez-vous en couple
  2. Décodez la psychologie féminine comme un livre ouvert
  3. Découvrez les petits secrets des hommes séduisants
SEMINAIRE SUR CE THEME
- Commandez le séminaire "être un leader"
  1. Devenez plus écouté, plus intéressant et plus charismatique
  2. Ayez confiance en vous pour oser plus
  3. Développez votre énergie physique et votre force mentale
  4. Appliquez les techniques de séduction au monde professionnel
  5. Assumez et développez votre masculinité

19 commentaires

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

  • Bien d accord avec toi ,moustaches Fait de la socio pour magazine féminin rempli de clichés. Totalement ok pour la dernière raison de rester des F attendre d atteindre quasiment la détestation de l autre pour ne jamais regretter d être parti

  • Non mais on aura tout lu. Corriger la copie de Kaufmann comme si on avait mieux pigé que tout le monde l’ensemble de la société (au nom de quoi ?)… ok il est médiatique et ça peut remettre peut-être son sérieux en cause, mais franchement ?
    Peut-être vos conseils de séduction et de développement personnel sont-ils efficaces. M’enfin rangez vos grands airs, vos discours sont proches de « les hommes viennent de mars et les femmes de vénus », y’a plus fondé comme analyse (même Kaufmann est plus rigoureux).

  • @Natacha
    L’affaire entre Kaufmann et S. Édouard n’est pas surprenante. Elle est révélatrice de notre époque, de la démocratisation de notre accès à l’information, aux technologies de l’information et de la communication.

    La sociologie, la psychologie.. ces “sciences” humaines volent en éclat parce qu’elles sont – et seront de plus en plus – confrontées à des opinions, des points de vues subjectifs et relatifs – exactement comme le vôtre – plutôt qu’à des démonstrations scientifiques.

    Lorsque vous dites “manque de courage, fainéantise, certainement pas par sacrifice” vous êtes dans l’affirmation d’une vérité absolue (“l’homme”) prétendument démontrée ou démontrable qui n’est pourtant pas le fruit d’une étude scientifique approfondie mais d’un simple a priori personnel.

    Pour contrer votre hypothèse je peux vous affirmer qu’il m’est arrivé à deux reprises de ne pas quitter la personne avec laquelle je me trouvais pour son bien, dans l’attente d’un moment qui lui serait propice.

  • Non, Bruno, pas du tout, l’homme reste par manque de courage, où plus exactement par fainéantise, certainement pas par sacrifice.
    C’est étrange de faire un rapport entre le couple et les sentiments avec la Guerre, l’Histoire, et la Politique. Rappelez-vous de cette phrase: « Derrière chaque grand homme, il y a une grande femme »… Et oui, on reste en arrière, on se sacrifie, on met son homme en avant, c’est pour cette raison qu’on est moins carriéristes, qu’on gère beaucoup trop le quotidien de chaque individu composant le foyer (jusqu’à l’animal de compagnie) ce qui nous rend victime de la fameuse « charge mentale » ( Sur ce sujet, je pense qu’on se tire une balle dans le pied). La tendance change (un peu) avec notre époque: (sans jugement politique)
    Qui est Maire de Paris?
    Qui est à la tête du FMI?
    Qui était le candidat principal opposé à Trump?
    Peut-être devriez-vous écoutez un peu plus les femmes de votre entourage, et entendre ce qu’elles ont à dire…
    La femme part quand elle n’aime plus. Quand elle est en désamour, ses œillères tombent, et fait face à une réalité qui ne lui convient pas (ou plus).
    L’homme, avec le temps s’est retrouvé avec « Mémère » qui assouvissait tout ses besoins, acquise, cool Pépère, il reste par facilité, pas par un sens « extraordinaire » du sacrifice.

  • Bonjour
    I’homme qui n’est plus amoureux va rester parce qu’il a un sens des responsabilités plus aigu que celui de la femme. Autant il peut faire n’importe quoi s’il est célibataire autant il a le sens du sacrifice pour le bien commun. Combien d’hommes sont morts avec courage pour la nation? Combien d’hommes font de la politique par rapport aux femmes? Le ratio hommes/femmes de révolutionnaires ? C’est pourquoi un homme peut aller baiser ailleurs mais ne quittera pas sa femme. Il cherche à préserver le bien commun.

  • Bonjour,
    19 avril 2017. Actuellement en Andalousie et n’ayant pu suivre les débats sur la présidentielle sur les écrans français, en surfant sur le net, j’ai découvert votre site par hasard.

    En effet, en parallèle, ayant peur d’être trop brutale, je cherchais des réponses argumentées –
    et apaisées – pour une amie, qui pour tout dire commence à m’exaspérer. Je subis un dumping de mails où prises de décision sont suivies d’annulation de RV avec les avocats, etc … Elle sollicite des conseils pour ne surtout pas les suivre et après avoir dis pis que pendre de son conjoint, le défend bec et ongles le courriel suivant et ainsi de suite.

    A 66 ans, (mal) mariée (elle était enceinte) depuis 47 ans, elle veut/ne veut pas quitter un mari dont elle n’a jamais été amoureuse et dont la maltraitance verbale et les insultes vont crescendo. Mon avis ? il met tout en oeuvre pour se débarrasser d’elle. Comme vous le dites brillamment avec le cas « Clémence », elle veut le beurre et l’argent du beurre. Dans ma réponse, je me permets de piller certaines de vos phrases. Je vais la renvoyer sur votre site et sur cette interview.

    J’ai moi-même 67 ans. Je vis seule depuis bientôt 30 ans après avoir quitté le père de mes enfants, instable, caractériel et violent. Inutile de développer cette vieille histoire soldée depuis bien longtemps. Aucun regret. Me croirez-vous ? A mon âge, je suis une célibataire enviée par beaucoup de couples rances qui ont « tenu » jusque là et pour lesquels, à cet âge, plus ou moins secrètement, la solution à leur mésentente est tout simplement la … mort de l’autre !

    L’unique aspect déplaisant de ma situation est une forme d’hostilité sociale, parfois exprimée ouvertement. Seule depuis si longtemps et manifestement bien dans ma vie même si je n’en fais pas la publicité, c’est anormal.

    J’en profite pour dire tout le bien que je pense des quelques vidéos que j’ai vues hier au soir, la première m’ayant poussé à en visualiser quelques autres.

    J’adhère totalement à votre point de vue sur Jean-Claude Kaufmann, un excellent marketeur qui caresse les femmes dans le sens du poil. Sa complaisance ne rend pas service aux femmes et ne participe pas à leur émancipation. Un couple sur cinq aujourd’hui ne peut pas divorcer pour des motifs économiques. Cessons l’hypocrisie. Parler d’argent est vulgaire ? Mais c’est le nerf de la guerre ! sans compter que certaines de ces dames préfèrent souffrir le martyre que de renoncer à la vitrine sociale. En revanche, celles qui n’ont pas de moyen de subsistance ont toute ma compassion.

    Je suis d’autant plus libre pour tenir ce type de propos que je n’ai pas bénéficié des largesses, ni même de la responsabilité parentale d’un ex-époux. J’ai dû tout construire après mon départ avec mes enfants à charge. Je vis un automne de vie radieux et serein avec mes enfants, petits-enfants et un entourage amical sympathique. Je n’envie aucunement beaucoup de couples qui sont restés ensemble, prétextant ceci ou cela alors qu’ils en sont arrivés à se haïr sur leurs vieux jours.

    Bonne continuation dans votre mission pleine de bon sens qui pourra en aider quelques un(e)s

  • Coucou à tous! en fait je suis épuisée,mon petit onze ans,moi 34ans,mon mari 70ans,suis épuisée,tres épuisée,sans qualification,une merde vivante,on m’appelle par ce prénom depuis voilà dix neuf ans,les alentours à force de te faire insulter toute la journée,je ne vous explique pas,nous sommes ici à la réunion il y a très peu de temps,00262692536834(s’échanger des idées) merci beaucoup

  • Très bon article, comme souvent. Merci. Constat qu’on pourrait qualifier de froid et attristant mais plus exactement lucide, argumenté, affrontant/montrant la réalité en face. Non, dans les relations, les femmes ne sont pas « gentilles ». Elles sont même plutôt méchantes si l’on considère que la gentillesse c’est rester (quand on n’en a plus envie). En fait, une fois qu’elles ont décidé de partir, rien ne les arrête (et surtout pas la peur de faire de la peine à leur mec), au contraire des hommes qui n’ont pas toujours le courage de se barrer. Au final ce qui réunit femmes et hommes, comme comportement, c’est bien ce besoin d’une intervention extérieure : c’est souvent l’élément déclencheur et/ou le prétexte (et parfois l’origine mais pas tant que ce qu’on aimerait se dire) du départ. D’ailleurs dans ces moments là l’homme n’est pas lâche car il puise son courage dans son envie de plaire à sa nouvelle conquête. Bref, belle analyse.
    Et dès que des analystes comme vous passent dans les médias ils se prennent des pétitions et sont attaqués de toutes parts, tandis que les mous du genou et les consensuels chiants et pas crédibles (quand ils ne sont pas carrément malhonnêtes) sont encensés. Y’a le même problème avec les intervenants en économie/politique. Et content de voir que vous avez découvert Jancovici. Il n’est pas toujours incontestable mais il est pertinent, percutant et très amusant à voir dégommer ses contradicteurs qui s’appuient sur des idées préconçues ou des poncifs.

  • Bonjour Stéphane,
    En espérant avoir une réponse de votre part. Si je puis exprimer mon avis je commencerai par dire deux choses :
    – Arrêtez de vous masturber l’intellect en étalant votre confiture à tout va. Ne faites pas passer vos propres idées de l’homme et de la femme au nom de la science. Moi-même étudiante en psychologie j’ai compris très vite qu’en sciences humaines on peut dire absolument tout et son contraire et pire, on peut le prouver !!! La théorie du genre est complétement obsolète (et très sociale finalement) ne vous cantonnez pas à ce que vous avez appris à la fac et ouvrez votre esprit sur le monde, le vrai, pas celui des grands intellectuels qui bavardent et ne font que bavarder au final…. Vous cantonnez la femme à un être superficiel dans chacun de vos articles : c’est tellement dommage. En fait ce que je crois c’est que ces femmes vous font peur et vous rameutez avec les vous les désespérés, les puceaux, les mal-aimés pour vous convaincre que vous avez raison.
    Apprenez juste que l’amour ne s’explique pas : Acceptez de perdre le contrôle. Et non on est pas obligé d’enchaîner les conquêtes pour être viril, croyez-moi en tant que femme cela me repousse au plus au point (et ne je suis pas la seule) étant donné parfois la qualité très douteuse, du tableau de chasse (« elle était tellement belle » –> non juste jeune et vous aviez juste un peu bu).
    Celles que vous arrivez à mettre dans votre lit pour un soir sont des femmes qui ne se respectent peu ou pas et qui essayent d’oublier le quotidien le temps d’une nuit (« conquêtes » n’est pas le bon terme car trop faciles à attraper). Croyez-vous vraiment, qu’une femme qui sait ce qu’elle veut, voudra vraiment d’un homme qui parle comme vous ? je vous garantis que non !
    – Deuxièmement je finirai sur une note plus positive : je suis totalement d’accord avec votre vision des féministes ! Si aujourd’hui les femmes ne sont toujours pas respectées c’est qu’elles le veulent bien et ce, depuis la nuit des temps. Seule une poignée de femmes veulent faire la différence mais la loi du nombre l’emporte et continuera à l’emporter. La plupart des femmes sont obsédées par le pseudo  »pouvoir » que leur confère leur beauté sur les hommes, Mais ce qu’elle ne savent pas c’est que ce pouvoir s’arrête au petit matin une fois qu’elles ont étaient b*** si je puis dire. Malheureux d’en être encore là. Tu dois peut-être te dire que les filles qui pensent comme ça sont les moches (me référent à vos nombreuses théories assez misogyne, appelons un chat un chat tout de même) : eh bien figurez-vous que je suis loin de l’être mais j’ai décidé de penser autrement. La beauté, malheureux, sera toujours pour vous le meilleur argument de la femme, c’est pour ça que je me suis sentie obligée de le préciser.
    Bien à vous.

  • « Et si les femmes sont toujours, de façon univoque, les gentilles, qui sont les méchants ? »

    Trop fort Stéphane !
    T’arrives toujours à en glisser une petite ;-)

  • lié au point 4 : Le mari/le copain a des affaires qui marche et/ou ramène 90%+ du blé à la maison.
    Et là on peut mettre en lien l’étude que les féministes, sans la comprendre, aime à citer : Celle qui dit que les femmes sont plus impactées négativement financièrement par une rupture que leur conjoint (forcément quand vous ne produisez pas, quand celui qui produit part votre niveau de vie chute plus fortement que le sien).

  • Y a pas à dire les lunettes ont l’air plus efficaces que la moustache !

  • Les Feux de l’amour c’est à 14h, un peu de #factchecking, putain ! :)

  • Very nice. Je m’inquiète de la diabolisation croissante du rôle des hommes (enfin l’homme moyen, parce que bizarrement les superstars et les patrons ne font pas l’objet de critiques, mais c’est un autre débat). Tout ceci orchestré par des femmes et des hommes de plus en plus. Il est aujourd’hui très rassurant de constater que des étendards de raison font face pour équilibrer la balance et résister aux vents contraires.

    NB : Aussi, les femmes sont reluctant à quitter le foyer familial, car quand elles construisent leur nid elles se séparent du réseau de leur époque célibataire. Evidemment en enjoignant leur conjoint à faire de même et à ne plus sortir  » pour lui « .

    Privées de cette base relationnelle qui était leur mode de rencontre majoritaire, se retrouver seules signifierais repartir plus bas que 0 pour rencontrer un autre homme. Le marquant d’une femme récemment divorcée est d’ailleurs souvant un réseau social est composé d’une ou deux amies qu’elle a rencontré depuis peu.

  • Je dirais que je suis tout à fait d’accord avec l’analyse du sociologue à lunettes puisqu’elle est parfaitement bien argumentée.
    Une petite remarque cependant, je crois qu’il s’agit de Jacques Salomé et non pas Jean-Jacques ;)