Belle et seule, à près de 30 ans, cette expatriée se demande ce qui l'empêche de rencontrer quelqu'un avec qui partager sa vie

Cher Stephane,

Je suis une partie de tes activités depuis trois ans, je ne suis pas systématiquement en totale approbation avec la forme de certaines de tes publications mais je tiens à te remercier et te féliciter pour la qualité, la profondeur, l’intention, la pertinence et l’audace de ton travail. Je m’adresse à toi afin que tu puisses orienter mon questionnement.

Pour me présenter brièvement, j’ai 29 ans, je travaille à Genève dans le domaine aérien et je vis depuis quelques mois à Annecy… Je suis Parisienne d’origine, j’ai quitté ma belle ville natale depuis six ans pour vivre des expériences professionnelles à l’étranger (Angleterre, Emirats, Suisse).

J’ai toujours été solitaire, et aujourd’hui je suis seule

Je suis une femme assez solitaire de nature, je pense que mes déménagements et changements de pays ont accentué ce trait de personnalité mais je me retrouve actuellement dans une ville où je ne connais pas énormément de monde et je me pose des questions.

Je suis seule alors qu’en toute humilité je suis une femme physiquement attirante, je me fais souvent draguer mais d’après mon entourage je passe souvent pour inaccessible ou prise auprès des autres.

J’attire souvent des hommes qui veulent me conquérir en m’étalant leurs possessions mais cela me désole, tout autant que les modalités de rencontres modernes, je trouve regrettable de rencontrer un homme sur un site de rencontre. J’ai créé une fois par curiosité un profil, la tonne de messages reçus en si peu de temps m’a littéralement écoeurée et j’ai immédiatement supprimé mon inscription. Pour résumer je ne conçois pas l’idée de séduire ou me laisser séduire dans un zoo, cela me dépasse.

En province les hommes de ma tranche d’âge sont pour la plupart mariés ou divorcés avec des enfants

J’ai le sentiment de rechercher un type d’homme qui n’existe plus, je suis souvent déçue du manque d’humanité et empathie sincère des personnes que je rencontre, de la superficialité des rapports, du fait que l’homme soit foncièrement infidèle, de la bêtise humaine aussi (tout en ayant conscience que je dois certainement l’être aussi à mes heures, nous avons tous une part de médiocrité et sommes tous le « con » de quelqu’un).

Je m’interroge car je m’efforce d’être sincère, franche et intègre dans mes rapports aux autres par piété et morale mais ces qualités interrogent les rares hommes que j’ai rencontré cette année, j’ai souvent droit à « comment une femme comme toi, belle, classe, attirante, indépendante peut-elle être si peu opportuniste et met un point d’honneur à refuser les opportunités pour avancer seule » Suis-je considérée comme une personne disposant d’une faible intelligence sociale ?

Pourquoi je suis seule ?

Pourtant à mon âge je gagne correctement ma vie, j’ai un appartement, ma voiture, je pars en vacances, je m’offre ce qui me fait plaisir… Les personnes que je rencontre se demandent pourquoi je suis seule, lorsque j’explique que je ne suis pas dans ma ville d’origine, que je n’ai pas de famille (fait non volontaire), que l’homme de ma vie n’a pas fait surface, que j’ai quelques amis fidèles et que la vie est ainsi faite je parais « suspecte », deux hommes ont même douté de mon passé me prenant pour une prostituée de luxe, ils se demandaient comment une femme seule, partant de rien et sans famille pouvait se débrouiller honnêtement…

Ceci est un paradoxe, plus je m’efforce d’être honnête plus je parais malhonnête

J’en déduis que je dois m’efforcer à faire de nouvelles rencontres mais je ne sais pas commet aborder cette question… Sachant que je ressens souvent une forme de rejet de la part des autres femmes, je m’efforce pourtant de faire de mon mieux pour ne pas être perçue comme rivale ou « snob » parisienne car j’aime être apprêtée et je n’ai pas d’enfants…du côté masculin les hommes que je rencontre rentrent assez rapidement dans un rapport de séduction… je n’aime pas jouer avec les sentiments des autres et réciproquement.

Tout le monde pense en me voyant que ma vie est mondaine et fabuleuse

Je me sens comme prisonnière d’une image de « princesse » mais ce n’est pas ce que je suis. Tout le monde pense en me voyant que ma vie est mondaine et fabuleuse mais je suis seule. Alors que je suis trop sincère, entière et en quête d’absolu pour vivre et supporter la superficialité de certains rapports… Je me définirais au contraire de mon apparence féminine et un peu « précieuse » comme une femme de caractère, courageuse et très franche (parfois trop) et cela tranche avec mon apparence.

La nature humaine m’intrigue, je suis souvent déçue, certainement suis-je trop exigeante…face à la médiocrité de certaines relations je préfère être seule.

L’explication selon laquelle les femmes célibataires à mon âge cherchent un homme au statut social élevé ne me correspond pas, je n’ai jamais aimé un homme pour son statut ou sa richesse, j’aime une personnalité, mais j’aimerais rencontrer un homme qui a de l’ambition (tout comme moi), je ne souhaite pas être avec quelqu’un qui me tire vers le bas. J’ai déjà été en relation avec un homme percevant un salaire inférieur au mien, cependant je ne pourrais pas entretenir un homme…cela me blesserait dans ma féminité, d’ailleurs j’observe que beaucoup d’hommes sont aussi blessés dans leur virilité lorsqu’une femme dispose de plus de ressources qu’eux.

À titre informatif, mon résultat au test elle-lui.me est

60% F et 40% H

Aujourd’hui je me pose les questions suivantes

  1. Comment une femme de mon âge et profil peut-elle faire des rencontres intéressantes sans paraitre « suspecte » ?
  2. Mes attentes de la nature humaine sont-elles trop idéalistes?

En te remerciant par avance cher Stephane, j’aimerais recueillir ton avis ainsi que ton orientation vers l’un de tes produits pouvant répondre à ma demande, je te souhaite une agréable journée.

Bien à toi,

Pauline, qui se sent seule

Pauline,


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13 commentaires

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  • Eh Bien des hommes bien il y en a encore sur cette planète en 2020 heureusement pour la gente féminine mais malheureusement ces « hommes bien » comme vous les nommé ainsi que j’appellerais plutôt « indiens » ou « apaches » voir « gringo » n’étant plus spécialement beaucoup sur cette planète ce cachent ici et la dans les villes de grandes solitudes les citées délabrées les quartiers déshérités voir même dans des trous du c..s paumés au fin fond de l’Aveyron,de la Lozère,de la Corrèze,du Gers,du Lot ou de la Corse même tant qu’ont y est soyons fous …..vous avez le droit de rêver…. l’homme bien n’ai pas si loin que ça comme les femmes d’ailleurs…. ou sont-elles…?j’applique deux voir trois refrain de chansons a cela 1 : Bashung : a l’avenir..laisse venir l’imprudence…..(maispastropquandmememaiscac’estdemoi) 2 : connait pas le nom de l’artiste : c’est juste une question de feeling et 3 : l’artiste ont s’en fout : t’as le look coco………bref…..ça fait donneur de leçons mais c’est valable pour vous aussi mesdemoiselles mesdames quand vous êtes en mode « chasse » (et pêche et tradition) : écoutez…apprenez…regardez et surtout…laisser venir…pas de provocation…ou juste ce qu’il faut….mode commando…infiltration…prise de renseignements sur table d’écoutes branché direct au cerveau..préparation de l’approche…et contact…rapide franc et ferme….vous êtes notre égal…notre moitié…l’essentiel de l’homme..la femme…alors aller y foncer mais tout en rétrogradant si nécessaire je vais et je viens…….et au moment opportun….alea jacta es…le sort en sera jeté….sur ce…bonne soirée a vous…a bon entendeur…L.S.

  • Bonjour,
    Je suis une femme, viens de faire le test et résultat :
    « Vous pensez à 64% comme un homme et à 36% comme une femme. »
    Dois-je m’inquiéter ?

  • T as pas encore compris qe les mec s en tapnt que tu sois appretee.Ils cherchent des thons qui couchent !!!!

  • Seule explication, c que les hommes aiment tremper leur biscuit. Ils preferent un thon qui b.. plutot qu une jolie fille qui se preserve et ne se salit pas.ca explique mon celibat a 36 ans. En gros c des chiens. Avec une grosse vache,ils sont moins complexes.La preuve ,aux usa,un type a quitte sa femme par jalousie car elle a perdu 70 kg. Dc g decide de me negliger,car je suis vieille et laide et grosse. Ils veulent des nanas qui BAISENT..

  • Bonjour à tous,

    Pourquoi ne pas solliciter les services des agences matrimoniales haut de gamme ? Il y en a beaucoup pas sérieuses, mais si on cherche sérieusement on peut trouver quelques unes qui proposent des prestations de qualité.
    Deuxièmement, lors de sorties ou tout simplement dans le cadre de la vie sociale, s’habiller trop sexy, apprêtée peut envoyer le signal d’être une femme vénale à la recherche d’un homme très aisé, ou bien peut faire croire à une escorte de luxe. Évidemment que dans les deux cas les hommes mettent en avant leurs »possessions ».

  • On est reconnus par ses paires, si du gens superficiels viennent à sa rencontre, c’est qu’elle fait partie de leur univers et entretien l’image comme quoi elle en fait bien partie, elle a juste à arrêter de s’habiller comme pour une sortie mondaine et moins se préoccupé de son apparence quand ce n’est pas nécessaire, elle attirera des gens qui ne s’intéressent pas à l’apparence.

  • Bonjour Stéphane,

    J’ai une suggestion de fiche de lecture pour vous.

    Pourriez-vous, s’il vous plait, nous faire une « petite vidéo » sur le livre de Jack Donovan intitulé « La voie virile » des éditions le Retour au sources?

    Félicitations pour l’ensemble de votre œuvre.

    Pierre.

  • Bonjour Pauline,

    Je suis tombée par hasard sur ce site internet, par Le biais d’un articles sur les bonnes raisons à ne pas fréquenter une femme Russe.

    Car j’ai vécu pas mal d’expatriations, la premiere à 20 ans et je me suis à plusieurs reprises remise en question par rapport à mes choix de vie, en effet, je rêve de famille d’un couple stable et de mourir aux côtés de mon mari, Mais à contrario je déménage régulièrement.

    Si je n’ai qu’une seule chose à dire, cest que les relations sociale que j’ai pu avoir en habitant en suisse me manquent, car depuis Maintenant 1 an je vis en russie, au milieu de ces mannequins de 1m80 et ces russes grassouillets, alcooliques, misogynes et violent.

    Je pourrais très bien quitter cette ville Mais malheureusement pour moi (haha) je suis tombée amoureuse de moscou, qui est une ville vraiment fabuleuse !

    Alors j’ai décidé de mettre définitivement ma vie amoureuse de cote, à profit de Ma vie professionnelle et personnelle.
    Ne parlant pas Russe, mes échanges inter-personnels sont quasi nuls, ne parlons même pas du niveau d’anglais local…

    Avoid un salaire plus important que son Conjoint… grande question ! Ici je gagne presque 4x Le salaire moyen, donc pour Ma derniere relation amoureuse qui a durée 1 an, j’ai assumée toutes les dépenses jusqu’à son shopping… quand on aime on ne compte pas… Mais effectivement agir comme cela cest comme émasculer un homme… passons

    Je ne sais quoi te dire si ce n’est ouvre toi, rencontre, vis, sors, cesse d’essayer de calculer ce que les gens peuvent penser de toi car cest Le meilleur moyen de devenir parano, si quelqu’un pense du mal ou autre cest qu’il ou elle ne mérite pas d’avoir sa place dans ta vie point.

    Il n’y a pas d’erreur, il n’y a que des leçons, vis Le moment présent car ça, aucune personne, aucune catégorie sociale ou autre richesse ne pourra Le Faire pour toi.

    Je sais pas si Ma reponse a ete cohérente de bout à bout, Mais j’ai écrit comme Je l’ai pense que Le moment apres la lecture de ton post, et ainsi que celle des commentaires.

    Bonne continuation

    Sélène.

    H68 F32

  • « j’ai 29 ans » : carrière, famille, on est au carrefour
    « Je suis une femme assez solitaire de nature » : faible capacité à avoir des relations proches
    « je suis souvent déçue du manque d’humanité et empathie sincère des personnes que je rencontre » : Personne ne me comprend, moi, je, personnellement
    « je m’efforce d’être sincère, franche et intègre » : j’ai raison, je ne vois le monde que de mon petit point de vue étriqué et égoïste
    « Suis-je considérée comme une personne disposant d’une faible intelligence sociale ? » : oui
    « l’homme de ma vie n’a pas fait surface » : Mon beau chevalier blaaaaaaaanc
    « J’en déduis que je dois m’efforcer à faire de nouvelles rencontres mais je ne sais pas comment aborder cette question » : En t’intéressant aux autres et non pas à ce qu’ils peuvent t’apporter?
    « Je me sens comme prisonnière d’une image de « princesse » mais ce n’est pas ce que je suis » : Sisi, 110% princesse
    « Tout le monde pense en me voyant que ma vie est mondaine et fabuleuse mais je suis seule » : ce que tu veux faire paraître ne correspond pas à qui tu es, logique
    « Alors que je suis trop sincère, entière et en quête d’absolu pour vivre et supporter la superficialité de certains rapports » : tu refuses de faire les efforts pour comprendre autrui, étant trop bien pour eux. C’est à eux d’avoir l’honneur de venir vers toi

    « Comment une femme de mon âge et profil peut-elle faire des rencontres intéressantes sans paraitre « suspecte » ? » Définir « intéressantes ». Comprendre que ton égo est sur-dimensionné car tu n’attires pas les hommes que tu estimes intéressant. Simplement car ils ont le choix et que, visiblement, tu ne rentres pas dans LEURS critères.
    Niveau solution, améliorer ton réseau social, avoir des amis, rencontrer des gens . Cela, c’est partout : au sport, au travail, chez le boulanger, dans la rue, dans ton immeuble/quartier, etc… La vie quoi.

    « Mes attentes de la nature humaine sont-elles trop idéalistes? » : La seule chose que tu idéalises, c’est toi-même. Mais tu sent tout de même qu’il y a un problème. Il te reste quelques années (5-6?) pour changer, avant de basculer doucement vers appartement/chat/chocolat.

  • Comme Pauline s’est plus investi sur sa carrière (plusieurs expatriations seules) que sur ces relations amoureuses. Elle a de la maturité au niveau professionnel et concernant l’autonomie mais elle manque de maturité affective. Elle nous fait le coup de l’adolescente révoltée contre ce monde « trop matérialiste et superficiel » en se proclamant à la recherche de quelque chose « de plus vrai ».

    Les hommes qui la courtisent soit disant « en étalant leurs possessions » ne sont pas très matérialistes pour autant, ils le font car ils savent que c’est ce qui marche pour avoir une fille aussi belle que Pauline prétend l’être à leurs côtés, c’est le jeu, il n’y a rien de spécial tout comme Pauline n’est pas aussi spéciale qu’elle le dit puisque doit ça soit-disant non recherche d’un homme à statut social élevé comme toutes les femmes de son niveau de beauté, elle se sentirait blessé dans sa féminité d’être avec un homme qui gagne moins. Le tout en nous disant qu’elle gagne bien sa vie….ce qui va impliquer que l’homme qui lui conviendra aura donc un statut élevé.

    En définitive, qu’elle cesse ce jeu puéril consistant à s’inventer une singularité excessive et elle agit comme la belle femme lambda en acceptant les avances d’hommes « qui veulent me conquérir en m’étalant leurs possessions ». Le grand défaut des phones coachées est qu’elles ne se départissent pas avant de « consulter » leurs hypocrisies donc dès que Stéphane leur donne de quoi pouvoir les entretenir à nouveau, elles saisissent l’occasion en faisant de la réécriture.

  • Permettez-moi d’affiner l’analyse du milieu sociale annécien, étant originaire de la Venise des alpes :

    Annecy est une ville bourgeoise… pour sénior.
    Notre classe d’âge, celle des 25-35 CSP+, travaille à Genève où plus loin en Suisse alémanique. De nombreux locaux s’exilent rapidement à Lyon et surtout Paris !

    Les frontaliers, comme Pauline, a fortiori d’extraction récente, auront quelques difficultés à manier les codes sociologiques genevois (microcosme culturel assez complexe – protestant/catholique, finance/artisanat de luxe, germain/latin, citadin/montagnard pour rester dans l’examen binaire).

    Outre de s’assumer, comme le précise Jeff, il pourrait être intelligent de concentre sa recherche sur Genève, bassin démographique plus dense en matière d' »exigences ». Même si à terme, le bassin annécien va rapidement fusionner avec le genevois.

    Bref, profitez de ce sublime joyeux, carrefour de l’Europe !!

  • Un cas effectivement plus intéressant qu’à l’habitude. La théorie du genre (si j’ose dire) est séduisante. Mais je trouve le trait trop appuyé sur cette histoire de grande singularité de Pauline. On retrouve quand même dans cette lettre quelques poncifs :
    – Le « je veux un homme ambitieux » qui suit le « je me fous de l’argent ». « Ambitieux » est l’euphémisme habituel des femmes cherchant un homme plutôt aisé, mais qui ne veulent pas passer pour vénales. Ça devient explicite quand Pauline ajoute qu’il doit gagner plus qu’elle. Grosse contradiction. On comprend qu’un développeur brillant, qui participerait activement à un projet novateur de logiciel libre d’intérêt général (et qui n’en tirerait qu’un petit salaire), ne rentrerait pas dans son acception du mot « ambitieux », par exemple.
    – Le coup du « suis-je trop exigeante ? » pour surtout dire « je vaux cher, bébé », classique aussi.
    – Je passe sur la franchise, une autre de ces qualités dont tout le monde se prévaut… et que, paradoxalement, je ne sens pas tant que ça dans ce texte. Exemple : la contradiction évoquée plus haut sur l’argent.

    Je suis étonné, Stéphane, que tu n’aies pas pointé ce genre de dissonances, alors que tu les avais débusqués de façon incisive (et drôle!) dans la lecture récente de cet article de Rue89… même si la fille de l’article méritait clairement plus que Pauline d’en prendre pour son grade. Je suppose que ta clémence envers cette dernière tient d’ailleurs au fait qu’elle verbalise presque ses contradictions. Pauline se cache un peu derrière son petit doigt, mais on sent qu’elle n’est pas tout à fait dupe de son manège, et qu’elle s’en lasse.

    Mon sentiment, Pauline, est que tu restes souvent au milieu du gué de la réflexivité. Assume-toi ! Tu sais que tu as de la valeur, des exigences matérielles, voire une relative frivolité, et ce n’est pas grave. Ne te sens pas obligée d’afficher un idéalisme moral pour compenser ce qui n’est pas un (si gros) défaut. Tu parles de piété : profite du fait de bosser à Genève pour t’imprégner de l’esprit du protestantisme ! Ils concilient bien exigence spirituelle et souci de l’opulence.

    Quant à trouver des hommes, ma foi, continue de chercher dans les milieux sociaux que tu sembles fréquenter. Reste en veille et fais du tri : il te suffit de trouver les quelques types désintéressés et bien dans leur tête qui affleurent parfois dans les mornes plaines de l’arrivisme.