Dans cette analyse, Stéphane Édouard traite du phénomène des hommes violents et agressifs au travers de trois affaires criminelles représentant chacune un archétype d’homme violent. Il est à noter que le point fondamental défendu au cours de cette vidéo est que les archétypes permettent de comprendre le réel en les nuançant. De la même manière que trois couleurs de pixels permettent de former toute la gamme du visible, voire plus, des archétypes simples permettent de penser la richesse du monde lorsqu’on accepte de les dépasser. C’est d’ailleurs d’autant plus important pour le combat des femmes, puisque c’est en comprenant la nature des agresseurs qu’on peut mieux les condamner.
En ce sens, chercher à supprimer les archétypes nuit au combat féministe dont le mouvement woke prétend être la figure de proue. Mais alors, comment reconnaître les hommes violents ? Quels signes ? Découvrons cela avec Stéphane qui nous explique 3 archétypes.
Archétype 1 : « La femme, ça ferme sa gueule et ça obéit »
Ce premier archétype est incarné par Farid, polygame, qui assume totalement la violence qu’il inflige aux femmes. Au cours du procès pour violence conjugal qui lui est intenté à la suite des plaintes de ses compagnes, il s’empresse même d’envoyer un baiser à sa principale, auquel elle répond en s’effondrant en larmes.
Humiliations, violences physiques, il enverra même une de ses compagnes à l’hôpital pour une intervention chirurgicale à l’œil après un de ces nombreux épisodes de violence. À cela semblent se cumuler une force de manipulation à l’encontre des jeunes femmes. En effet, malgré une main courante déposée contre son mari, une de ses compagnes déclare que ses propos ont été mal interprétés. La brutalité de l’homme n’a d’égale que sa perversité. Comment des femmes peuvent-elles aboutir à un tel niveau de soumission ? La tribalité de cet homme venu d’Algérie peut-elle changer à la suite d’une condamnation judiciaire ?
Ces questions sont bien entendu rhétoriques. Malheureusement, Farid fut condamner à trois ans de prison ferme. Trois ans de prison avant de purger sa dernière condamnation, celle de quitter le territoire français – sans compter que sa situation était irrégulière. Malheureusement, cet homme est loin d’être une chance pour la France.
Pour de plus amples informations sur ce qu’est réellement un psychopathe, nous vous prions, chères lectrices, chers lecteurs, de bien vouloir lire l’article en libre accès ici.
Archétype 2 : Le lobotomisé de l’image
Ce deuxième cas d’homme violent et agressif et vu au travers du prisme de l’affaire Amie Harwick. Elle était sexologue des stars et influenceuse montante sur les réseaux sociaux, dans le cadre de son activité. Elle fut assassinée par son ex-compagnon, Gareth Pursehouse, âgé de 41 ans.
Ce dernier est assez différent du cas précédent pour être défini en archétype à part entière. C’est un homme qui a mal digéré sa rupture amoureuse. Plus précisément, suite à des injonctions judiciaire de ne plus approcher son ex-compagne, il continue malgré tout à rentrer en contact avec elle. Elle continue malgré tout à accepter le contact avec lui. Avant que le drame ait lieu, il aura fallu environ 8 ans de violences relativement ponctuelles. En raison de cette durée, on peut imaginer la folie s’emparant progressivement de Gareth Pursehouse. La folie de l’amoureux qui perd une partie de lui-même, qu’il vivait dans sa relation avec Amie Harwick. Une partie de lui-même qui n’existait pas en dehors de cette relation.
« L’homme tue et la femme rend fou »
Phillippe de Vulpillières
Cela l’a évidemment rendu complètement fou. Le drame aurait-il pu être évité ? Peut-être, si Amie avait accepté de pouvoir vivre sans ces démonstrations pathétiques d’amoureux transis. En d’autres termes, c’est à une dynamique malsaine de couple maudit que ces deux individus se sont livrés. Il ne faut pas oublier que ce n’est en aucun cas une accusation. Il ne s’agit que d’une observation n’engageant que l’auteur. Encore une fois, il s’agit d’un archétype que nous tentons d’analyser et de comprendre. La littérature offre d’ailleurs pléthore de cas concordant avec cette sordide histoire.
Archétype 3 : L’inhibé du Val-de-Marne
Probablement le plus affligeant des archétypes. Serge est une serpillère. Plus précisément, Serge est une cocotte minute. Postier modèle de sa communauté, il n’hésite pas à aide son prochain. Sa dernière relation sexuelle remonte à 5 ans avant les faits du drame. Plus précisément, sa femme lui offre pour son anniversaire une fellation qui ne se termina par aucune éjaculation.
Cette dernière est le tyran du foyer, lui interdisant parfois de manger, le brimant et l’humiliant quotidiennement pendant des années. Il faut souligner que là où la femme de Serge entretient manifestement une relation de domination sur son mari, elle n’en a pas la force. C’est une sorte d’alter-ego masculin de Jacqueline Sauvage auquel nous faisons affaire ici. Le gentil garçon nommé Serge finit par succomber à l’accumulation d’humiliations et assassine sa femme. D’abord par un coup de cutter à la gorge, ensuite en la rouant de coups.
Morale de l’histoire, éduquez-vous sur le thème des relations toxiques pour mieux les reconnaître, et évitez-les à tout prix. Vous êtes les premiers responsables de votre bonheur.
Thibault
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