Dans la cours des miracles qu’est le site féministe madmoizelle.com, Océane Viala y relaie des témoignages en tout genre. On s’intéresse aujourd’hui à celui d’une femme ayant connu une agression sexuelle. Le plus intriguant n’est pas là, malheureusement, mais plutôt dans le fait que quelques années plus tard elle recroise son agresseur sur une application de rencontres connue. Nous appellerons cela une mauvaise rencontre sur Tinder, elle choisit d’appeler ça une occasion de lui donner une seconde chance…

A quoi ressemble un discours féministe mettant en avant la responsabilité individuelle ? En tout cas, ce n’est pas ici que vous allez le découvrir. La dame témoignant de son agression pose les bases du discours idéologique dont elle est tributaire.

Déni de responsabilité préalable

D’abord, elle a 19 ans, elle sort beaucoup, elle dort peu, elle a « l’esprit imbibé d’alcool » et c’est un véritable coeur d’artichaut. Elle n’est donc pas en pleine possession de ces moyens, et n’est donc pas responsable de ce qui va lui arriver. Elle omet cependant de se questionner sur sa propre responsabilité, son hygiène de vie, conditionnant justement sa capacité à réagir face aux évènements.

Dans ce contexte, elle sort un soir avec ses amis en boîte de nuit. Elle rencontre un homme (le futur agresseur qu’elle matchera sur Tinder). La rencontre faite, elle oublie ses amis. C’est assez courant; les sorties entre amis sont souvent un prétexte à faire d’autres rencontres.

Il est très attirant, d’ailleurs, elle accepte de l’enlacer et de quitter la soirée en sa compagnie. Déjà là, elle n’est pas responsable, vous comprenez, c’est un véritable cœur d’artichaut, elle était influençable.

Elle accepte ensuite de s’isoler en sa seule compagnie et de l’embrasser langoureusement. Plus tard, elle s’exécute sans dire un mot quand il lui dit « tourne toi ». Idem lorsqu’il commence à passer ses mains sous ses sous-vêtements.

Au petit matin, après s’être promenés toute la nuit, il la raccompagne jusqu’au métro, l’embrasse sur la joue et disparaît. C’est avec lui qu’elle fera cette mauvaise rencontre sur Tinder.

Une solution radical pour protéger les femmes des agressions

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Si elle n’était pas consentante, son agresseur pas si agressif n’avait strictement aucun moyen de le savoir. Il s’est contenté de prendre en compte l’accord tacite renouvelé à toutes les étapes précédant cet ébat sur ce banc public.

Tout en prenant compte que le consentement de madame l’engage pour le moment où il est énoncé et non pour les minutes à venir, attention à ne pas vous rendre coupable d’agression sexuelle par inadvertance. Nous vous recommandons d’ailleurs ces 11 conseils pour arrêter de violer rédigés par Stéphane Edouard himself.

Néanmoins, pour justifier cette incohérence de comportement, l’article fait appel à une psychologue qui nous parle de « dissociation traumatique ». Phénomène consistant pour un individu à ne pas savoir comment réagir face à un événement auquel il n’est pas préparé, ayant pour effet pour lui de se dissocier de la partie d’elle même qui est en train de souffrir. Remarquons qu’heureusement, le témoin n’a pas vécu de syndrome post-traumatique en faisant cette mauvaise rencontre sur Tinder.

Problème: personne ne peut prévoir et donc se préparer à tous les événements auxquelles il va être confronté. c’est ce qui arrive à tout le monde, tous les jours.

C’est à ça que sert l’intelligence, à réagir correctement face aux événements.

La solution pour préserver ces gens aussi sidérables que des chèvres Tennessee du danger serait de les protéger juridiquement puisqu’ils ne sont pas capables ou ne veulent pas agir à la protection de leurs intérêts.

L’agresseur c’est celui qui vous recale sur Tinder

Heureusement le masque tombe. On apprend en réalité que cette accusation d’agression ne sont que les conséquences d’un syndrome de l’infirmière mis en échec.

5 ans plus tard, la jeune fille qui témoigne nous raconte qu’en réinstallant Tinder elle avait eu l’occasion de faire, enfin, plutôt de refaire cette mauvaise rencontre. Rencontre pas si mauvaise puisque, naturellement, elle l’a « liké » et ils se sont « matchés ». Elle voulait lui donner une seconde chance. Dans quel but ? Elle l’avoue.

Finalement elle a passé un bon moment. Si cela avait débouché sur une relation de plus long terme, les choses auraient été différentes. Après tout, il peut changer, il s’intéresse au féminisme. Oui, l’épisode du banc aurait sûrement été réécrit comme un ébat enflammé flirtant avec le fantasme et ce témoignage n’existerait même pas. La morale est simple et s’adresse aux hommes, consentez ou soyez condamnés. Amour d’une vie ou mauvaise rencontre, tout dépend de comment vous répondez sur Tinder.

Si vous ne voulez pas finir bête, sans rien comprendre à vos relations et poster des « témoignages » sur madmoizelle, vous pouvez consulter le contenu gratuit de Stéphane (vidéos, articles) ainsi que le contenu payant. Le club VIP n’est pas à oublier non plus, puisqu’il vous permet de bénéficier de 50% de remise sur les séminaires et les études de cas ainsi que d’un petit cadeau de bienvenue que je vous laisse découvrir en cliquant juste là.


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