Conseil drague pour débutants: trop de théorie, pas assez de pratique



Le principal défaut des timides: être trop intelligent, ou plus précisément trop réfléchi. Découvrez pourquoi la plupart des méthodes de drague échouent en pratique

Ce conseil drague pour débutants commencera par un constat : vous devriez arrêter les sites de rencontre.

Je vais être franc avec vous, tout est né d’un sentiment négatif. J’étais devant ma tasse de café, et déjà cette journée devait s’annoncer difficile car je ne bois jamais de café. borrow money. Non pas que je n’aime pas le goût, car tout comme un bon whisky je pense qu’il est impossible de ne pas aimer un bon café, mais cette substance fait de moi un irrécupérable de la logorrhée, un adepte patenté du monologue énergique et absurdement impoli.

Devant mon café donc, je reçus une gifle de bon matin:

La « belle rencontre » est morte

Depuis longtemps, allez-vous me dire, mais jamais auparavant je n’avais ressenti aussi fortement, combien les réseaux sociaux, les sites de rencontres et autres joyeusetés du même acabit (Tinder…) avaient colonisé, vampirisé, tyrannisé, (martyrisé!) la communication entre êtres humains.

Leur omniprésence dans le paysage actuel des rencontres amoureuses dépasse à présent les simples explications démographiques et logistiques de jeunes gens habitant un village isolé, et qui « trouvent ça bien pratique ».

Pourquoi des femmes et des hommes, qui ont à disposition des (centaines de) milliers de célibataires dans leur ville, ont recours à ces nouveaux moyens, qui, selon moi, ne restituent pas ce supplément d’âme qu’ont les rencontres fortuites? Décidé à faire, de ce constat fataliste, quelque chose de positif, je prends ma plume… enfin mon clavier.

Les hommes n’ont jamais eu aussi peur des (belles) femmes

Au pire, ils sont terrorisés, au mieux intimidés, mais très peu sont complètement détendus en présence de femmes. Si elles sont jolies, divisez encore cette faible part. Si elles sont cultivées, reste-t-il encore quelqu’un ?
Même parmi ceux qui ont fait le choix de prendre le taureau par les cornes et décidé à un moment de leur vie de se donner le délicieux embarras du choix de leur partenaire, ces moyens de communications exercent un certain attrait.

Avec leurs différents outils (wink, poke, mailbox ou que sais-je), les sites de rencontre apportent une facilité qui abolit la peur d’engager la conversation. Les réseaux sociaux suppriment la boule au creux de l’estomac au moment d’appeler la ravissante brunette rencontrée jeudi dernier chez Seb, votre meilleur ami (pourtant vous aviez sacrément ramé pour obtenir son numéro de téléphone ET son facebook).

Alors certes, c’est plus facile. Oui mais il y a un problème. Ce choix est celui du lâche. Au fond de vous, vous le savez. Pire (pour vous), elles le savent.

Ce choix vous catalogue, vous place sous la même colonne, que la dizaine d’autres gars qui lui ont témoigné leur désespoir intérêt cette semaine…Et vous aurez beau crier à plein poumon « Hé ho je suis normal moi, je ne suis pas comme eux ! », peu lui chaut. (oui oui le verbe chaloir, allez-y, faites fonctionner google ☺) .

Pourquoi les hommes sont-ils si peureux?

Les causes sont multiples, mais nous allons nous intéresser à une seule d’entre-elles : les hommes effrayés sont toujours ceux qui ont délaissé l’expérimentation et la pratique. Je le constate quasiment à chaque atelier, et je ne suis pas le premier, les débutants sont des champions de la théorie.

Comme si l’éducation nationale avait implanté dans l’esprit de chaque homme en devenir, que la seule façon valable d’apprendre, c’était d’ingurgiter un savoir écrit sur un papier, dans un livre, ou sur un écran. Conseil drague pour débutants n°1 : l’apprentissage scolaire, théorique, a ses limites.

Internet a rendu l’information gratuite et les conseils monstrueusement abondants, rendant pour qui veut bien se donner un peu de mal, la vie plus facile en matière de drague.

Mais il a eu son lot d’effets négatifs, et un de ceux-ci, est que l’abondance et la disponibilité des explications concernant les codes de la séduction, sert désormais d’excuse toute choisie pour ne pas expérimenter et faire ses propres erreurs.

Le débutant s’est ainsi créé une variété (à défaut d’une autre dénomination appelons l’individu-type Robert) de mâles, qui attend de tout connaître, de se sentir « prêt », d’être une encyclopédie de la séduction, multipliant les lectures, les e-books, les méthodes différentes, avant d’OSER.

Conseil drague pour débutants: pour savoir nager un jour, il faut commencer par se jeter à l’eau une première fois

Le problème de Robert est qu’il ne fait pas la différence entre le savoir, et le savoir-faire. Il est un « ingénieur de la séduction », il a perdu sa spontanéité et son désir d’improvisation au profit d’une survalorisation de l’analyse et de la connaissance des mécanismes. En clair, il n’est pas très sexy. Cela vous évoque-t-il quelque chose? Et pour ceux qui préfèreraient la métaphore du geek, Damien l’a écrite pour vous : trop gentil pour être heureux.

Le meilleur conseil drague pour débutants à donner à Robert, devrait plutôt multiplier les conversations, à des moments différents, dans des lieux différents, pendant des saisons différentes ! Il gagnerait à se concentrer sur le plaisir que ces échanges lui procurent.

Je ne peux pas croire que le débutant le plus timide du monde, pour qui prendre la parole en public constitue une véritable torture, ne prendrait aucun plaisir à obtenir un sourire de la jolie boulangère qui tirait la tronche avant son passage, s’il en était capable.

A ce désir d’être parfaitement préparé, avant d’aller au front (image choisie: à voir la tête de certains coachés, on dirait que je leur demande de sauter sur une grenade) s’ajoute un autre obstacle: l’obsession de la perfection.

Obstacle qui s’explique probablement en une phrase : beaucoup trop de James Bond à la télévision. Le regard qui tue, le déplacement du félin vers le bar et la phrase d’accroche impertinente, sourire Paul Newman en prime: ça n’existe pas.

Pour vous convaincre, la dernière rencontre agréable que j’ai faite, dans un environnement trop bruyant à mon goût, j’ai légèrement heurté deux fois la tête de la jeune femme avec la mienne dans les deux premières minutes de conversation. Il n’y a pas à dire un bon coup de boule, cela crée du confort.

Il faut se débarrasser de cette croyance, qui paralyse l’action, que lorsque vous rencontrez quelqu’un tout va (et doit), se passer comme dans un film. Ce sont au contraire ces micro-imperfections qui donnent du cachet à cette rencontre, et aux futures autres ! Les débutants en drague, lisez bien ce conseil, et retenez-le : c’est son imperfection qui fait la beauté de la rencontre réelle.

Mais revenons un instant à la peur. Laissez-moi envoyer valser vos douces illusions, elle ne disparaît jamais complètement. Avec l’expérience, vous l’apprivoiserez, elle ne sera plus qu’un léger frisson, une décharge d’adrénaline délicieusement familière. Vous apprendrez même à l’apprécier et vous serez capable de la dompter dans la plupart des cas. Elle constituera la mise en exergue d’une intense satisfaction, présente à chaque fois que vous aurez réussi à faire un pas sur le pont de corde, au-dessus du vide.

Quand le doute t’assaille, fais ce dont tu as envie (mais fais quelque chose!)

On blâme sans cesse les hommes séduisants (parce qu’ils ont les opportunités, donc le pouvoir de choisir, et ces choix ne se font pas sans heurts, et sans erreurs).

On accuse les coachs d’apprendre à manipuler et de faire disparaître le « naturel » en séduction. C’est tout le contraire! Suivez votre instinct, votre inclination première qui vous dit: « je veux lui parler ». Retrouver sa spontanéité, la voilà la clef de la pratique.

Car au final, prendre conscience des dynamiques qui régissent les relations hommes-femmes, sans jamais passer à la pratique, revient à découvrir que l’on a le pouvoir de choisir, sans jamais l’exercer…

Ah, et notre meilleur conseil drague pour débutants, au cas où vous ne l’auriez pas encore retenu : moins de théorie, plus de pratique.

Kevin


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23 commentaires

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  • MOi que ce soit les femmes ou les mecs ,sa me fuis comme la peste je ne sais pas pourquoi. Les échecs je les multiplient.

  • Un article qui ne se comprend et s’apprécie qu’après avoir abordé au moins deux ou trois fois dans la rue.

    Oui! La pratique! Merci de le rappeler. On ne devient pas musclé après avoir lu des bouquins de nutrition et de musculation, tout comme on ne monte pas sur le ring après avoir vu deux tutoriels sur l’esquive en boxe anglaise…

    Absolument d’accord avec le sourire, merci Stephane.

  • @Stéphane: D’accord, on peut se forcer à sourire une fois ou deux même dix mais être réellement sociable sur une période longue, il faut être soit heureux dans sa vie soit hypocrite soit politicien (d’accord, c’est un synonyme!)……

    @Bart: « l’humanité ne se résume pas qu’à afficher un sourire en toute circonstance (sinon les politiques seraient les personnes les plus humaines du monde). »

    …..c’est pour cela que je pense que la sociabilité est effroyablement surcotée et survalorisée dans le monde actuel. Elle n’a rien à voir avec l’humanité ou la sympathie quand bien même elle peut être pratiquée par des personnes humaines et/ou sympa. Il y a trois siècles, on l’appelait courtisanerie ou bienséance, deux termes plus au fait de l’hypocrisie qu’elle contient et de l’intérêt qui la motive souvent.

  • « Si une femme pense que sa beauté fait qu’elle peut avoir mieux que toi, c’est qu’elle te mésestime. »

    oui, c’est rassurant de penser de cette façon (toujours cette satanée obligation de performance..), comment dans ce cas expliquer les cas de filles qui trompent leurs mecs et se mettent à culpabiliser/pleurer ? sans estime pas de respect et sans respect, pourquoi culpabiliser ?

    « Paris, Métro. Un groupe d’étudiant Allemands BCBG, perdus, demandent leurs chemin. Moi, j’observe de loin. Ils ont du demandé à pas moins de 19 personnes. Personne n’a répondu. Ni même un regard. »

    ca ne tiens pas la route. je ne vis pas à Paris mais je m’y suis rendu plusieurs fois et je n’ai jamais vu ce genre de comportement. j’ai arrêté des dizaines de gens pour demander mon chemin (j’ai un portable « normal » donc pas de google map.. pour tout un tas de raisons) et AUCUN parisien ou parisienne ne m’a envoyé chier ou s’est montré froid.

    puis tu dis qu’ils ont arrêté 19 personnes, si je vois 3 personnes agir comme ca je vais direct leur proposer mon aide.

    « Pour beaucoup, avant d’apprendre à séduire, faut redevenir humain. Un petit sourire à la boulangère me vaut des pâtisseries gratuites quand je passe tard… »

    ca dépend de beaucoup de choses. les gens réfléchissent trop et sont trop dans leurs soucis quotidiens mais il suffit des fois de faire une remarque ou qu’un événement inattendu arrive pour qu’ils s’ouvrent. l’humanité ne se résume pas qu’à afficher un sourire en toute circonstance (sinon les politiques seraient les personnes les plus humaines du monde).

  • « Oui mais pour sourire, il faut être heureux! »

    Franchement, si même un simple sourire est hors de portée, autant en finir tout de suite…

  • « D’ailleurs, à ce que j’ai remarqué, celles qui jouent le plus de leurs physiques, sont rarement les plus jolies… »

    Eh oui, toutes les femmes (normales comme célèbres) qui usent à l’excès le registre du sexy/trash appelant à une attirance physique ont le point commun de ne pas faire partie des femmes les plus attirantes physiquement (Gaga, Miley c’est pour vous :) ).

    « Pour beaucoup, avant d’apprendre à séduire, faut redevenir humain. Un petit sourire à la boulangère me vaut des pâtisseries gratuites quand je passe tard… »

    Oui mais pour sourire, il faut être heureux!

    « J’attaquais l’idée selon laquelle certains divisent les filles en « jolies » et autres. Ça n’a pas de sens.
    C’est trop subjectif. Mais je pense que ça cache autre chose. Une peur. »

    C’est plus une insécurité due soit à un manque d’expérience avec les femmes (celui qui n’a pas eu ou de très peu de relations avec les femmes ne connaît d’eux que leur physique et ce qu’elles vont laisser croire sur leur personnalité me temps d’interactions assez courtes) soit à un manque de confiance en soi qui force à voir uniquement les « points forts » des autres. Après on ne peut pas nier que chez certaines filles, leur beauté leur a conféré une certaine confiance ou un pouvoir qui se traduit par des attitudes qu’on ne retrouve pas chez des filles aux physiques plus banales. Ajoute cela à l’insécurité que j’ai mentionné plus haut et cela entretient le mythe de cette division entre les femmes créée initialement par toute l’imagerie médiatique de nos sociétés.

  • « une belle femme a conscience du pouvoir qu’elle exerce sur les hommes »

    Oui, bien sur. Est-ce que ça veut dire qu’elles s’en servent dans leurs relations de couples pour dominer l’autre ? Dans un couple sain, non.
    Si une femme pense que sa beauté fait qu’elle peut avoir mieux que toi, c’est qu’elle te mésestime. Et généralement, ça n’a rien à voir avec la beauté mais avec tout un ensemble qui lui fait penser « qu’elle vaut mieux ».
    C’est pas la femme que tu mets sur un piédestal, mais la beauté. La beauté ça n’a rien de magique, c’est assez banal en fait, tu sais…

    D’ailleurs, à ce que j’ai remarqué, celles qui jouent le plus de leurs physiques, sont rarement les plus jolies…

    « souvent il suffit de demander son chemin à quelqu’un »

    Paris, Métro. Un groupe d’étudiant Allemands BCBG, perdus, demandent leurs chemin. Moi, j’observe de loin. Ils ont du demandé à pas moins de 19 personnes. Personne n’a répondu. Ni même un regard.
    Expérience sociologiques intéressante illustrant le caractère des gens asexués, antipathique, froid, robotique, le genre de qualité que les femmes adorent…Pour beaucoup, avant d’apprendre à séduire, faut redevenir humain. Un petit sourire à la boulangère me vaut des pâtisseries gratuites quand je passe tard…
    Et si je dis, c’est pas pour accabler les hommes. Les femmes aussi souffrent de ces mêmes maux. Va au monoprix le vendredi soir, tu verras tout ces jolies femmes seules avec leurs petits pots de glace…

    Après, je ne suis pas Coach en séduction, je peux pas t’expliquer ces contractions et pour quelles raisons c’est dans la ville de l’amour où il est le plus difficile de séduire…

  • Estrelinha,

    Il ne s’agit pas de dominer, je parle justement d’équilibre.

    Mais il faut comprendre que lorsqu’une fille : Ne t’embrasse pas, ne met pas minimum 1 heure à se préparer et se faire belle pour son RDV avec toi, met 1 jour pour répondre à un simple SMS, arrive en retard etc, elle t’insulte. C’est un comportement très insultant de la part d’une femme. Après 5 RDV c’est un crachat au visage.

    Rien à voir avec mon opinion, je trouve ça con, mais c’est de cette manière dont fonctionnent les femmes.
    Mes amies, quand elles ont des RDVs avec des hommes intéressants, elle passent 1 heure à me briser les *$*-+ù…
    Tu vois, rien à voir avec mes lectures (d’ailleurs, j’ai jamais rien lu sur la séduction à part ce site) il s’agit juste de ce que j’ai pu voir des mes propres yeux.

    Ta comparaison avec la course est judicieuse, mais je ne parle pas de surhomme. J’attaquais l’idée selon laquelle certains divisent les filles en « jolies » et autres. Ça n’a pas de sens.
    C’est trop subjectif. Mais je pense que ça cache autre chose. Une peur.
    Il n’y a pas de filles trop jolies pour un homme ou de HB7, mais des filles qui se sentent TROP jolies/intelligente/cultivées/biens envers un homme, pensant valoir mieux (que ce soit vrai ou faux) -l’appréciation étant toujours subjective. Et dans ce cas, oui, tu vas te faire bouffer, larguer au bout de 6 mois, 2 ans, ou pas ! C’est game over à partir du moment ou, dans le couple, la femme est dans cette optique.

  • @Juan, Bart: Cher Bart, le problème de Juan repose sur le fait qu’il considère qu’une certaine manière de penser assez proche de ceux que certains sites comme celui-ci prône fait de l’homme un surhomme qui devrait nécessairement dominer toutes ses relations avec les femmes. Par conséquent, dès qu’un homme se rend compte qu’il n’a pas eu ce qu’il désirait, ce serait forcément de la faute car normalement il doit pouvoir être ce surhomme.

    La réalité est autre, les couples se forment et fonctionnent uniquement lorsque les deux le veulent bien et se facilitent la vie. Même quand l’homme a toutes les qualités du surhomme, si chez la femme pour une quelconque raison, c’est niet, il n’y aura rien. C’est pour cela que l’on dit qu’une fille intéressée facilite toujours l’interaction là où le séducteur-surhomme croit que ce sont ses facultés de séduction qui ont fait tout le boulot.

    Pour prendre une analogie sportive, un couple qui se forme ou qui fonctionne c’est comme lors d’un contre-la-montre par équipes (c’est pour toi Juan!:)), les deux roulent vite mais ensemble pour ne pas lâcher l’autre. Ce n’est pas une poursuite dans laquelle les deux sont placés des deux côtés de la piste et l’un (l’homme) devrait rattraper l’autre (la femme) sous peine d’avoir perdu. D’ailleurs, cela arrive quasiment jamais dans les poursuites à tel point que ce n’est pas la règle pour gagner une poursuite.

    Les hommes peuvent avoir des torts mais dans tous les cas tout ne leur est pas dû sous prétexte qu’ils pourraient avoir accès à une toute-puissance qui n’existe pas de toute manière.

  • Juan, ce que tu dis est intéressant. il me semble que tu confonds ta perception du monde avec la réalité (que j’essayais d’expliquer).

    « Tu mets les femmes sur un piédestal »

    pas du tout. j’ai même expliquer pourquoi ce rapport de force existe. un mec qui met les femmes sur un piédestal est tout sauf conscient de cela. pour moi c’est simple, quand j’invite une fille une deux fois et qu’elle refuse pour des motifs futiles, je supprime. c’est la « brad pitt rule » (que j’ai lu ici même sur ce forum). simple et efficace.

    une belle femme a conscience du pouvoir qu’elle exerce sur les hommes. que toi tu la mettes ou pas sur un piédestal n’y changera rien. si tout les hommes se mettaient d’accord pour changer d’attitudes, là oui.

    « Pourquoi devrais-tu penser qu’une femme va te tromper ? La peur de la tromperie, je suis désolé, mais c’est un sujet, une thématique, et une pensée de femme. »

    pensée de femme ou pas, la réalité (encore une fois perception Vs réalité) est percutante : jamais les femmes n’ont autant trompé leurs maris avec autant de facilité (sites de relations « infidèles » qui cartonnent) et de moindre remords. je suis entièrement d’accord que cette peur n’existe pas pour quelqu’un qui est dans la consommation et le papillonnage. mais quand tu construits une relation avec une femme (mariage, enfants, projets) c’est différent.

    « Les jolies femmes sont beaucoup moins sollicitées que tu ne le penses, beaucoup moins. Et quand elles le sont c’est souvent de manière maladroite par des types chiants. »

    « Et sortir de la masse de tout les zombies asexués et fades qu’on croise dans le métro »

    là c’est toi qui met ces femmes sur un piédestal en décrétant que la majorité des hommes ne sont pas à la hauteur. pis je ne suis pas d’accord avec ta vision des mecs. pourquoi spécialement les « mecs » seraient des zombies asexués ..? et les femmes ? souvent il suffit de demander son chemin à quelqu’un et qu’il se mette à parler pour découvrir une personne chaleureuse, bienveillante..

    je note aussi une contradiction : si comme tu dis les belles femmes n’étaient sollicités que par des hommes médiocres, elles seraient forcées de baisser leurs exigences (vu qu’il n’y a que ca). ce n’est pas le cas, toi même tu l’admets tacitement : « mais aux femmes de prendre des décrets moins contraignants ? »

  • Bart,

    Je n’essaie pas de troller, mais un homme qui ne voit ni ne comprend où le problème après 5 RDV avec une fille, sans que cette dernière ne lui accorde un baiser a un ÉNORME problème pour gérer ses relations humaines. Il lui faut tout reprendre de A à Z. A ce niveau, ça n’a rien à voir avec la séduction ou avec les femmes…

    « exigences féminines difficiles »
    Tu prends le problème par le mauvais bout. Tu mets les femmes sur un piédestal. Tu auras compris le jour où tu n’auras plus à t’en préoccuper. Pour t’aider, tu peux lire (et comprendre) ce site et surtout le forum.

    « d’aller essayer ailleurs »
    Ici, tu ne mets pas les filles sur un piédestal, tu le mythifies et en même temps tu te dévalorises. Pourquoi devrais-tu penser qu’une femme va te tromper ? La peur de la tromperie, je suis désolé, mais c’est un sujet, une thématique, et une pensée de femme.

    « tout les hommes sont à leurs pieds »
    Non, c’est faux. Les jolies femmes sont beaucoup moins sollicitées que tu ne le penses, beaucoup moins. Et quand elles le sont c’est souvent de manière maladroite par des types chiants.

    « elles ont décrétées d’elles mêmes qu’un « homme intéressant » était « difficile à trouver ». »

    Là encore, tu prends le problème par le mauvais bout. C’est encore de la faute des femmes si l’Homme est devenu sans saveurs ? Donc, pour séduire, ce n’est pas à l’Homme de devenir meilleur ( Et sortir de la masse de tout les zombies asexués et fades qu’on croise dans le métro), mais aux femmes de prendre des décrets moins contraignants ?

    Ce que je suis en train de te dire est bien mieux expliqué et manière bien plus exhaustive sur le forum que je te conseille de lire.

    PS : Pour info, sache qu’un homme qui n’avait jamais embrassé de femme à 21 ans, et qui, après une remise en question sort avec une actrice de cinéma ou « close » une strip-teaseuse à son boulot, ça n’explique pas uniquement dans les livres…

  • @Juan : « Si cette femme n’a pas embrassé le phone-coaché après cinq rendez-vous c’est à cause d’une réalité sociologique objective ? »

    oui et non à la fois. la réalité dont je parlais peut se résumer en deux constats :

    1- on se rend compte que les exigences féminines deviennent de plus en plus difficiles (pour les raisons déjà citées).

    2- que même lorsque ces exigences sont comblées, cela ne les empêche pas d’aller essayer ailleurs (phénomène de déculpabilisation).

    « Les jolies femmes sont beaucoup plus insecures, vulnérables, seules et désespérées de trouver un homme intéressant que ces idioties de magazines te laissent penser. »

    vulnérables et seules parce que tout les hommes sont à leurs pieds ? ou bien seules car elles ont décrétées d’elles mêmes qu’un « homme intéressant » était « difficile à trouver ».

  • Minstyle a évoqué une réalité sociologique objective. voir la réalité en face ne veut pas dire « pleurnicher ».

    Si cette femme n’a pas embrassé le phone-coaché après cinq rendez-vous c’est à cause d’une réalité sociologique objective ?

    « magazine féminin »
    C’est des conneries. L’article n’est-t-il pas intitulé « noyé dans un verre de théories » ?
    Les jolies femmes sont beaucoup plus insecures, vulnérables, seules et désespérées de trouver un homme intéressant que ces idioties de magazines te laissent penser.

  • @leo
    M’est avis que tu es déjà (par l’exemple) un contributeur efficace à cette cause perdue qu’est la vraie rencontre. Hélas sa fin m’apparait inéluctable. Mais point de désespoir, les étoiles dans les yeux de Camille, notre petite dernière, après la question: « Dis Papa, comment tu l’as rencontrée Maman? » nous suffiront largement, à nous autres rêveurs ;)

    @Bart
    Certaines remarques sont pertinentes, cependant tu t’égares sur la conclusion. Sur les réseaux sociaux, la séduction est, encore plus qu’ailleurs, une affaire d’image véhiculée. Tout y est filtré et contrôlé. Cela donne encore moins de chance aux personnes qui l’ignorent, et crois moi, les « pros de la com » l’ont compris depuis bien longtemps.
    L’échec est partie intégrante du processus de progression, et il ne doit en rester qu’une leçon apprise, une bonne histoire à raconter et la satisfaction d’avoir osé.

    @Axel
    En fonction de l’origine de cette incapacité, il existe plusieurs astuces (certaines données en Atelier, d’autres dans les articles) pour outrepasser cette limite. Car le salut vient précisément par l’action, même microscopique. Il s’agit de sortir pas à pas de sa zone de confort, de mesurer les progrès accomplis et de s’en servir de motivation… Je ne connais pas d’expatriés timides, et toi?

    ps: L’iconographie, c’est Stéphane!

  • @Juan : « Il ne s’agit pas de paraitre, mais d’être. »

    on peut « être » (avoir beaucoup de qualité) et ne pas pouvoir les communiquer.

    « Ça, c’est ta vérité. Mais aussi celle de beaucoup d’autres.
    Pleurnicher n’est pas séduisant. Essaie plutôt de changer. »

    Minstyle a évoqué une réalité sociologique objective. voir la réalité en face ne veut pas dire « pleurnicher ». Aujourd’hui, pour des raisons variées, les femmes sont en position de force. une preuve immédiate : la longue liste des phones coaching sur ce site.

    un constat aussi : la dé-culpabilisation des femmes par une presse de plus en plus acquise à leurs cause. dans le même magazine féminin tu peux trouver un article faisant l’apologie d’un site comme AUM et des avantages d’etre une femme infidèle pour ajouter du piment dans son couple et pour son épanouissement.. peut-on simplement imaginer un équivalent masculin ?

  • Merci pour l’article, super.
    J’ai particulièrement accroché sur l’obsession de la perfection à cause de trop-de-James-Bond-à-la-télé.
    La peur de ne pas être parfait me bloquait énormément par le passé (et elle me bloque toujours, dans les contexte les plus exigeants/difficiles).

  • « la séduction reste une affaire de pro de la communication, de gens qui savent vendre instantanément une image particulière »

    Il ne s’agit pas de paraitre, mais d’être.

    « Combien de jeunes femmes aujourd’hui voient les hommes comme des produits interchangeables ? Des cigarettes que l’on grille les unes après les autres avant de racheter un paquet ? »

    Ça, c’est ta vérité. Mais aussi celle de beaucoup d’autres.
    Pleurnicher n’est pas séduisant. Essaie plutôt de changer.

  • Merci pour l’article, j’ai lu en travers (désolé, désolé), mais en travers détaillé.
    Quelques pensées en passant:

    -merci pour la conclusion sur la peur « sublimée », bien vu et « inspirant ». (quelqu’un peut me conseiller un meilleur mot, qui existe vraiment?)

    -Quel conseil donnes-tu à ceux qui accumulent la théorie pour compenser leur incapacité à agir? (c’est-à-dire les anorexiques des rapports sociaux à qui tu ne peux pas juste dire « mange, tu vas voir c’est bon », ceux qui passent leur temps à parfaire leur master séductologie précisément parce qu’il ont trop peur pour agir)

    Sur ce, dans l’attente d’une réponse qui va être intéressante j’en suis sûr, je te souhaite une bonne soirée ;)

  • Je suis à 100 % d’accord avec cet article.

    Pas plus tard que ce matin ,une collègue de travail parlait de sa soeur qui avait du mal à rencontrer un garçon et qui ne tombait que sur des mecs « pas sérieux » sur les sites de rencontre (mais des mecs mignons, évidemment).

    Un autre collègue renchérissait en disant que pleins de femmes de son entourage ne trouvent pas de mec pour une relation de longue durée.

    Les rencontres par internet élargissent les possibilités en terme de partenaires potentiels,

    mais c’est aussi pour beaucoup un échappatoire à la solitude qui nous construit et nous permet de nous remettre en question.

    Combien de jeunes femmes aujourd’hui voient les hommes comme des produits interchangeables ? Des cigarettes que l’on grille les unes après les autres avant de racheter un paquet ?

    Mais je peux aller plus loin en disant qu’aujourd’hui, les femmes choisissent les hommes sur les SDR en fonction de leurs envies à un instant T et non en fonction de projets futurs avec toutes les concessions que cela entraine.

    Cela amplifie l’égocentrisme, le « moi, moi, moi et mes envies » ; pourquoi se faire chier avec un mec quand on peut en trouver un autre dans les minutes qui suivent ?

    C’est pour ces raisons que je suis contre ce système de rencontres en ligne; et d’ailleurs, maintenant, on ne dit plus rencontres, on dit « date »…

    Ces sites ont eu de gros gros impacts en terme de communication hommes-femmes, et pour le pire.

    Aujourd’hui, les femmes semblent CHOISIR les moments où elles se rendent disponibles pour interagir avec les hommes; tout tourne autour d’elles et de leurs envies du moment.

    Il n’y a plus de place à l’imprévu, la surprise.

    Maintenant, je souhaite savoir si les personnes qui cherchent quelqu’un sur les SDR sont naturellement égocentriques ou si c’est à force de fréquenter les SDR qu’elles le deviennent et se mettent à considérer les hommes comme des objets interchangeables.

  • Excellent article. plus profond que ce qui est suggéré dans le titre d’ailleurs.

    Au départ, cette peur provient d’une méconnaissance (au sens pratique) des femmes. beaucoup de mecs sont binaires dans leurs rapports avec ces dernières : soit il n’y a aucun intérêt => aucune interaction, ou bien il y a un énorme intérêt => blocage ou, interaction maladroite (donc échec).

    Un autre aspect, c’est le boulot. le lieu ou l’on passe la majorité de notre temps. Je ne sais pas si c’est un constat général mais pour ma part, dés que je franchis la porte, je laisse 80% de mon énergie dehors. cette transformation est totale, instantanée et réversible: il suffit par exemple d’aller dehors avec des collègues en pause café pour se marrer comme des baleines sur n’importe quel sujet; puis rebelote pour une autre apnée de 3 heures. Je me dis que ça dépend du genre de profession, du niveau de stress, de l’expertise qu’on a ou pas sur son sujet..etc mais c’est surement un paramètre important.

    Je voudrais aussi introduire un bémol concernant les approches / la pratique sur le terrain. on est d’accord : ne rien faire vous conduit à l’échec, mais l’échec existe aussi de l’autre coté de la barrière. sauf que ce qui s’appelait « manque d’opportunité », « manque de chance », « pas de bol », « trop tard » s’appelle désormais « rejet » lorsque vous prenez la peine d’y aller; et c’est 15 fois plus difficile à encaisser (surtout pour ceux qui y vont avec de bonnes intentions). donc je peux comprendre pourquoi les mecs retardent ce moment fatidique.

    le drame aussi c’est que ca tiens à si peu de choses, la séduction reste une affaire de pro de la communication, de gens qui savent vendre instantanément une image particulière: l’image de l’homme que cherchent les femmes. pour les autres, il suffit de bafouiller, d’oublier de sourire, d’avoir un blanc de 5 secondes, de mal s’y prendre pour gérer l’approche (venir par derrière par exemple, oublier de saluer son amie..), de se louper sur le langage corporel, de communiquer trop d’intérêt à la fille ou encore de la froisser (une petite vanne sensée démontrer votre détachement qui tombe mal). il suffit d’une ou deux choses comme ca pour que qu’elle vous catalogue au mieux comme un mec maladroit et no-life, la valeur du mec est réduite à sa capacité ou non à véhiculer cette image. son intégrité, ses valeurs, sa culture, même son physique/look ne sont validés qu’en aval.

    Tout ceci n’existe pas dans les sites de rencontres / réseaux sociaux. la priorité est au verbe, il y a possibilité de voir un peu la vie de la personne en face (amis, photos de vacances, hobbies..) et de se faire une idée. Je me dis, ca donne plus de chances aux personnes qui ne sont pas des pro de la communication (et qui ont aussi l’envie de se mettre en couple).

  • Article très bien écrit et qui reflète une partie des maux des mâles de notre temps.

    D’une certaine manière le mâle moderne devient feignant et lâche d’une part par l’éducation et mais aussi a cause des nouveaux moyens technologiques tu décris qui lui permet d’échapper à des échecs. Ces échecs même qui construisent le vécu.

    ps.: Je ne commente rarement mais je dois dire que ton article Kevin m’a touché. Je suis impatient de voir tes prochains écrits sur ce thème de fond: Pourquoi les hommes sont-ils si peureux?.

  • Du caviar, cet article est génial. J’attendais depuis longtemps un article recentré sur la séduction en elle-même.

    Kevin si tu me lis, ne t’arrêtes pas là, continue sans plus attendre à écrire de délicieux articles ! Je te rejoins sur tous les points surtout dans le passage « la belle rencontre n’existe plus ». Tout ce que tu dis fait sens et prend place dans ce contexte où la rencontre est complètement dé-géolocalisé (à l’inverse des smartphones).

    Mais hélas, tu le sais, cette tendance va en s’accentuant… Comment faire à notre échelle pour redonner ses lettres de noblesses à la rencontre, la vraie ?

    ps: Au passage, très belle iconographie.