Qu’on les appelle déprime passagère, dépression saisonale baisse d’énergie ou moments de tristesse, les coups de mou sont inévitables et c’est le moment de bénéficier de l’expérience des autres pour en sortir par le haut. Aujourd’hui Pierre, coach en séduction, vous donne les clés pour sortir de la dépression passagère, vous resocialiser et rencontrer des femmes qui vous plaisent.
Ici chez Hommes d’Influence nous nous battons depuis longtemps contre l’idée que séduire se résumerait à dérouler un enchaînement infaillible de techniques dans un ordre indiscutable et cette justement cette volonté d’honnêteté, de nuance et (oserais-je prononcer le mot) d’intelligence qui nous met en porte à faux avec :
- les geeks ultras qui nous reprochent de ne pas être « plus techniques » car seule une technique avec des étapes obligatoires et logiques les rassure et les motive
- et les femmes qui nous reprochent l’exact contraire, soit de tout codifier
Entre ces deux voies murées, la voie est étroite qui débouche vers quelque chose, et c’est dans celle-ci que l’article suivant va tenter de se glisser. Si vous n’aviez rien compris de l’introduction, n’allez pas plus loin vous perdriez votre temps et choisissez un article plus accessible. Nous disions donc :
Le savoir est différent du savoir-faire
Bien que l’équipe soit vaccinée à force de rencontrer les clients, nous ressentons toujours un profond sentiment de gâchis lorsqu’un élève arrive en début d’atelier avec l’ego brisé. La faute à qui, à quoi ? A plusieurs années lecture sans transformation du savoir en savoir-faire.
L’exemple du saut en parachute
Imaginons que vous sachiez théoriquement sauter en parachute, mais que vous ne l’ayez jamais fait. L’écart entre le savoir théorique et le savoir-faire prendra tout son sens lorsque la porte de l’avion s’ouvrira et que vos jambes balloteront dans le vide. Il n’existe qu’un seul remède pour enrayer l’atermoiement : choisir une première action et la faire tout de suite, pas demain, ni après-demain mais dans les 10 minutes qui viennent. La première étape (souvent la plus difficile car elle initie le mouvement) avant d’aller courir est d’enfiler ses chaussures de sport. Il faut passer la première pour démarrer sa voiture. En séduction, on débute une rencontre en échangeant quelques mots.
Sauf qu’au moment d’agir, vient se dresser face à nous un mur flanqué de barbelés et de miradors : la peur de faire quelque chose d’inconnu, la peur de mal faire, la peur d’être ridicule, la peur d’être jugé… Alors on spécule sur le déroulement des évènements avenirs en émettant des hypothèses catastrophiques. Au final, on reporte ça à plus tard (en réalité à jamais) avec l’excuse que l’on se sentira prêt ou qu’une meilleure occasion se présentera. Cette peur se nourrit de croyances négatives sur le monde qui nous entoure. Une croyance négative, c’est un peu comme une MST elle est en nous, elle ne se voit pas, en revanche elle complique terriblement les rapports amoureux.
Vous êtes libre de faire comme bon vous semble, mais si vous avez une image plutôt négative de vous-même, je vous encourage à imprimer la liste de croyances ci-dessous et à l’afficher chez vous durant les 3 prochains mois. Elles sont facilement assimilables et sont un moteur de changement puissant pour évoluer vers vie saine et épanouie. Vous constaterez par la suite, qu’il n’est nécessaire d’y consacrer que très peu de temps (une dizaine de minutes par jour tout au plus)
Pour ceux qui relèveront le défi, je vous invite à poster en commentaire les résultats obtenus dans les prochaines semaines.
Déprime passagère : les 5 phrases à apprendre par coeur
Phrase 1 : « L’échec est possible, mais je crois que je peux y arriver »
Avant d’espérer obtenir quoi que ce soit, il faut commencer par (vraiment) le vouloir. Si vous ne vous sentez pas capable d’atteindre votre objectif, ce n’est même pas la peine d’essayer. Vous allez réfléchir à des dizaines d’excuses pour ne pas agir. Et si malgré tout, vous surmontez la peur de vous lancer, vous aller fournir un effort sans enthousiasme, qu’il se transformera en échec.
En échouant, vous venez de vous convaincre que vous n’étiez pas capable de réussir. Vous venez de créer ou de renforcer une croyance négative. C’est l’histoire du serpent qui se mord la queue.
En revanche, lorsque vous vous persuadez que vous allez réussir, (il faut pour cela visualisez la scène mentalement quelques secondes avant d’agir), vous êtes, non plus à la recherches d’excuses, mais de solutions. Cette façon de raisonner vous permettra soit :
- de réussir
- dans le pire des cas, d’éliminer un choix négatif pour atteindre votre but.
Exemple
Vous êtes invité à une soirée et vous ne connaissez quasiment personne. Soyez persuadé que les personnes apprécieront votre compagnie et visualisez cette scène. Vous deviendrez sans même avoir à y penser plus positif, souriant, plus sympathique et les gens vous le rendront. Avant de parler à une personne qui vous plait, pensez « je suis sûr que cette fille est sympa, je vais aller discuter avec elle » plutôt que « elle est trop bien pour moi »
Phrase 2 : « Je n’ai pas besoin d’en faire tant que ça ; juste un peu »
80% de vos réussites sont générés par 20% de vos efforts loi de Pareto. Ce ratio est bien sur donné à titre d’exemple, il peut aussi être de 90/10 ou 95/5 etc… Obtenir 80% de réussites, ce n’est pas du 100% mais c’est évidement mieux que rien.
Alors avant de critiquer le mec au (soi-disant) QI de bovin qui n’a rien pour lui mais qui est en train de repartir au bras de celle qui vous avait tapé dans l’œil, posez-vous la bonne question. Est-ce lui qui a raison ? Mettre en place une seule action : Socialiser sans chercher à être parfait, et lui proposer de la revoir (20% d’efforts). Ou est-ce moi ? Investissement depuis plusieurs années sur le travail de mon look, l’amélioration de mon style de vie, la lecture d’ouvrages sur la séduction. (80% d’efforts)
J’ai pris volontairement 2 cas qui se complètent pour démontrer que l’on peut énormément s’investir dans un domaine et quand bien même oublier les 20% les plus importants. Il faut donc penser à dépenser votre énergie au bon endroit.
Phrase 3 : « Je ne cherche pas la perfection, juste à faire quelque chose »
A force de chercher la phrase d’accroche qui tue et d’attendre le moment parfait vous êtes finalement revenu avec 2 grammes d’alcool dans le sang plutôt qu’avec la petite brune qui vous faisait de l’œil en début de soirée.
Relax ! Lorsque vous allez discuter avec quelqu’un, vous avez le droit de commencer par demander un banal avis et personne ne vous en voudra. Il est d’ailleurs prouvé que si vous voyez une personne qui vous plait fait preuve de maladresse vous ne l’apprécierez que d’avantage. (Attention je ne vous dis pas de vous comporter volontairement comme le dernier des crétins)
Rester humain simplement, personne n’est parfait et si vous montrez aux autres que vous ne vous prenez pas trop au sérieux, ils auront envie d’être plus proches de vous. Oubliez donc ce que l’on pense de vous et faites partie de ceux qui font les choses (quitte à vous excuser plus tard si vous causez du tort à quelqu’un), pas de ceux qui attendent la permission.
Mes plus belles rencontres se sont souvent faites sur des conversations qui ne partaient de rien (question sur l’arrêt de bus, le choix d’un fruit au supermarché…).
Le secret
Dites-vous que chaque personne avec qui vous discutez, quelle qu’en soit l’issue, peut vous apprendre quelque chose
Phrase 4 : « J’arrête de me faire des films »
« Les filles n’ont jamais le temps, elles sont toujours pressées, elles marchent super vites et sont de mauvaise humeur. On ne compte plus celles avec des écouteurs sur les oreilles, au téléphone, avec un mec qui les accompagne …De toute façon, elles ne font jamais attention à moi et se la jouent princesses »
Et si tout cela était faux ? Et si tout cela n’était que le fruit de votre imagination ? Et si seulement vous leur aviez adressez la parole avec le sourire ? Vous seriez surpris de voir combien elles seront heureuses de vous adresser la parole en retour.
Inutile de vivre pour séduire. Je connais plein d’hommes sans compétences hors du commun, qui ont pris pour seule habitude de discuter avec les gens qu’ils rencontrent ici et là. Et devinez quoi ? Ils sont entourés d’amis, de femmes qui leurs plaisent et vivent une vie épanouie. (Les 20% d’actions qui donnent les 80% de résultat)
Phrase 5 : « Je ne suis pas le premier à passer par là et je sais où je vais
Si vous vous dites que les femmes préfèrent les hommes au physique avantageux (plus grands, plus musclés, plus de cheveux, plus de style que vous), qu’elles ont une liste astronomique de prétendants (mecs rencontrés à la salle de sport, dans la rue, sur Facebook, ou à une soirée chez des amis sans compter les ex et les collègues de travail), bref qu’elles sont occupées par tous les autres sauf par vous.
Vous avez 2 possibilités, jouer selon leurs règles (notamment celle de l’oiseau blanc, pur et sensible que tous les hommes ne font que manipuler dans le seul but de posséder pour souiller) ou ignorer cela et tracer votre propre chemin.
Si vous ne savez pas intuitivement comment vous comporter avec une femme qui vous plait, c’est qu’il vous manque une boussole. Instinctivement, voici la boussole que j’utilise depuis des années et qui me réussit particulièrement.
- Faites-lui comprendre que vos concurrents sont sur évalués dans son esprit. Ils ne sont pas meilleurs que vous. D’ailleurs, aucun n’a eu le courage de faire la démarche que vous êtes en train de faire
- Affirmez votre autonomie, vous n’avez besoin de personne et encore moins d’elle.
- Vous êtes au-dessus des standards qui influent les comportements amoureux. Qu’est-ce que vous avez à faire que son ex ait été élu le plus populaire de son école ou encore quelle sorte d’une relation compliquée ?
- Soyez nonchalant et faites le minimum d’efforts pour la séduire. Elle se demandera pourquoi son charme n’opère pas sur vous.
- Soyez à l’aise avec vous-même. Que pouvez-vous améliorer ? Votre style de vie, votre alimentation, votre job. Faites ce qu’il faut une bonne fois pour toute et soyez en fier !
- Le désir est basé sur le manque et la rareté, dès que l’on devient acquis on se désintéresse de vous. Votre temps, vos conseils, votre présence, vos compliments sont précieux, ne les distribuez pas comme des prospectus si vous ne voulez pas qu’on vous piétine.
« Un homme attirant ce n’est pas un mec beau, c’est un mec difficile à avoir » (Lu quelque part sur le forum)
Les gens ont un regard neutre sur vous lors d’une première rencontre, ils ne connaissent pas votre passé et se font une opinion sur vous par rapport à ce que vous allez communiquer.
En résumé, pour sortir de la déprime passagère, sortez de chez vous : croyez en votre réussite, agissez sans chercher à être parfait, changer votre conception de la séduction et devenez celui que l‘on s’arrache.
Pierre
Donnez-nous votre technique anti déprime passagère ci-dessous, et n’oubliez pas de cliquer sur j’aime
Crédit photo : Leland Francisco
- Devenez plus écouté, plus intéressant et plus charismatique
- Ayez confiance en vous pour oser plus
- Développez votre énergie physique et votre force mentale
- Assumez et développez votre masculinité
- Ayez confiance en vous pour oser plus
- Développez votre énergie physique et votre force mentale
- Améliorez votre performance
- Assumez et développez votre masculinité
aucun espoir avec les femmes
un whisky et au lit
et on attend la mort
Génlial cet article !
En fait, c’est amusant, parce que je tombe sur cet article alors que j’ai décidé de dire clairement ce que je suis dans mon profil de site en ligne – en sachant que ça ne va certainement pas plaire à toutes car on sent bien que je suis quelqu’un de « réac » comme on dit, ce que je cachais (sans doute mal) auparavant. J’y montre des forces, des faiblesses et surtout je donne des détails très concrets de ce que je suis. J’y ai mis une mise en forme (très peu) travaillée et quelques touches d’humour pour me distancier (car ce n’est qu’une photographie et demain je serai autre).
Le tout est un succès si j’en juge par les messages spontanées de demoiselles ayant lu mon profil depuis 3 jours. Et les quelques contacts que j’ai déjà. Certaines affirmant ne pas du tout partager mon point de vue mais étant décidées à me rencontrer pour lutter avec moi… :-).
L’errreur c’est que de chercher à plaire à toutes, on ne plait finalement à personne, on fait faux – les profils sur les sites de rencontre font faux d’ailleurs et se perdent en généralités. Si vous cherchez à cacher quelque chose, cela se voit, et fait fuir, car cela est inquiétant.
C’est amusant, parce qu’en fait on en revient au conseil de base de séduction : « sois toi-même ». Et si le « soi-même » s’est amélioré entre temps vers une vie plus cohérente, ça a bien du sens !
Cet article est génial ne serait-ce que parce qu’il fait revivre le mot « atermoiement » en lieu et place de l’anglicisme « procrastination » !
@badstef
on s’est effectivement éloigné de l’article, au départ je voulais juste réagir à la notion de devenir un prix ( pour devenir un prix , le plus sûr moyen est d’en avoir un …d’où l’importance d’être confiant en soi pour pouvoir séduire et donc de ne pas déprimer, ce qui est le thème de cet article).
– Il est dur de devenir ce que l’on est …et donc de changer ! le plus souvent , on ne le souhaite même pas et on répète nos erreurs ( lois du transfert de Maslow dont j’ai parlé sur les « filles à fuir) Jusqu’au jour où on sombre dans la dépression, la vraie, celle qui nous dit » si tu deviens pas ce que tu es, je ( l’insconscient) te détruirai ». Dans ce cas, soit on change, soit on meurt. La plupart des hommes qui viennent sur les forums de séducteur sont ceux qui souffrent d’une crise la masculinité : ils ne peuvent pas séduire des femmes , parce qu’ils ne sont tout simplement pas des hommes ( ou plutot ils n’assument pas leur statut d’homme). Ces derniers devront changer, sans cela , ils n’auront accés au Désir et leur force vitale va continuer à décroitre…jusqu’au point ultime.
– Vouloir maintenir l’Eros avec une même personne est IMPOSSIBLE, cela repose sur une illusion totale qui conduit souvent les jeunes couples à une impasse. Quand on résume L’Amour à la l’Eros , c’est l’échec assuré …mais c’est ce que la société produit !
– Rien a ajouter sur le critère physique, nous sommes revenus à la période antique où le Beau était forcement Bon…avec le lot d’illusion que cette vision comporte car tot ou tard , notre partenenaire nous apparaîtra d’une banalité affligeante quelle que soit sa beauté originelle.
– en ce qui concerne les sites de rencontres, je pense que tu as raison . Ils jouent la carte de la philia mais c’est pour le marketing. En effet, la plupart de ces sites ( car de nouveaux sont apparus, plus funs, plus léger, moins » pathos ») visent un public de trentenaires et produisent volontairement un discours anxiogene qui ne repose que sur des préjugés bien connus : » vous avez trente ans et des poussières , vous êtes seul , il vous sera de plus en plus dur de rencontrer l’amour : vous n’avez plus d’autre choix que celui de devenir raisonnable en vous inscrivant sur notre site et en sélection par critère ( donc par ratio) votre futur partenaire ».
– dernier point, si dans un couple nous attendons la philia ( la stabilité ) pour acceuillir un enfant, c’est que l’espérance de vie s’est considérablement accrue depuis « la bande à Lucie ». Mais génétiquement , nous sommes faits pour enfanter assez rapidement et mourir peu aprés, seul l’Eros peut se charger de cela , en outre , il semble qu’il ait pour but de sélectionner le partenaire le plus adéquat. Attention tout de même , pour une grande partie de l’humanité, les unions demeurent arrangées (Philia) et ce sont des sociétés plus stables sur le plan familial que les nôtres.Dans des sociétés complexes où les références sociales se perdent en ce que l’individu devient sa seule référence, seul L’Eros semble nous guider comme si nous étions revenus à un trés lointain passé.
@Pete
Moi aussi je complète :-)
J’ai le sentiment que nous voulons agir de façon inversée par rapport aux processus à l’oeuvre dans notre cerveau.
Si je résume ta pensée, l’Eros permet de connaitre la passion, le temps suffisant pour avoir un enfant et l’élever les premiers mois (fonction plutôt biologique, survie de l’espèce).
La Philia est un amour raisonnable permettant de construire une famille sur le long terme (fonction plutôt sociale).
Or j’ai le sentiment, notamment à travers le discours des sites de rencontre, que beaucoup d’entre nous cherchons d’abord quelqu’un « qui nous correspond vraiment » (voir les questionnaires sur les centre d’intérêt, les valeurs, les habitudes, les préférences culinaires ou autres…). Comme si nous voulions la Philia sans même avoir vécu l’Eros.
Par contre nous attendons d’avoir bien réfléchi avant de faire un enfant (ce que je conçois parfaitement pour avoir aussi attendu) comme si cette résultante de l’Eros était à présent confiée à la Philia. Bien entendu il ne serait pas raisonnable de faire un enfant à une quasi-inconnue juste parce qu’elle nous a tapé dans l’oeil ! Mais du point de vue de la survie de l’espèce, c’est ainsi que nous sommes programmés…
@Tonio merci pour ta réaction. En fait c’est moi qui ait parlé de « chimiquement inéluctable », mais c’est une chose que j’ai dite à mon épouse au sein de plusieurs heures de discussion. Et cela ne veut pas dire que je ne fais plus aucun effort pour elle. Bref cela ne résume pas ma réaction ! Il me semble que les articles « relations longues » sont très minoritaires et que ce site s’adresse en priorité aux personnes célibataires ou en début de relation (pour comment incarner le manque, etc). Mais peut-être que je ne connais pas assez bien le site…je vais approfondir ;-)
@Pete merci pour toutes ces précisions. Je n’avais jamais pensé au rapprochement entre les topiques de Freud et Platon.
Je crois qu’il y a deux situations qui peuvent faire souffrir :
– lutter contre ce que l’on est (mais alors la grave question : peut-on réellement et consciemment changer ? ou est-il plus efficace de composer avec ses faiblesses, voire en faire une force ?)
– vouloir maintenir à tout prix l’Eros alors que c’est impossible au long terme (contrairement à ce que semble suggérer bon nombre de séries ou de publicités…)
La problématique de la transition Eros/Philia amène aussi à un danger : choisir sa partenaire avant tout sur des critères physiques (même si c’est un critère qui a mon sens reste important). Car comme tu le dis,une fois l’euphorie du début évaporée, la réalité reprend le dessus (à propos de son caractère, ses mauvaises habitudes…).
Mais on sort totalement du cadre de cet article qui grosso modo invitait à passer à l’action en se remémorant quelques phrases motivantes. Juste pour déjà séduire ! Et sans ces multiples conseils d’ailleurs, je n’aurais pas séduit ma femme…
@ tonio (je termine mon message …)
quand la passion s’eteint , on le constate en silence et décide ce que l’on fait : on part ou on reste, point barre. Maintenir l’état de passion originel est impossible, si on s’apprête à vivre en couple et construire une famille , il faut y faire une croix dessus.
@ Tonio
Je n’ai pas écrit que les relations longues se géraient par le manque mais par un jeu de manque et de satisfaction…le problème c’est que ce jeu devient également lassant pour les deux partenaires.
Je n’ai pas mon plus écrit qu’il fallait répondre á sa partenaire que l’Eros devait s’éteindre car c’était « chimiquement inéluctable » car je décrivais juste le mécanisme. Quand la passion s’éteint, on le constate en silence et on
Pete et Badstef, j’espère ne rien vous apprendre en disant qu’il y a bien d’autres façons de maintenir de l’attraction que par le sentiment de manque, sinon c’est avoir manqué tous les articles sur les relations longues du site…
Quant au fait que ta compagne se plaigne qu’il n’y ait plus de passion et que tu lui répondes que « c’est chimiquement ineluctable », no comment…
@ Badstef ( pour terminer…)
Le choix de notre partenaire repose sur nos névroses. En un mot, il faut que les névroses des deux partenaires soient compatibles. Ne joue pas au Jerk si t’es un AFC car tu attireras une personne qui ne te conviendra pas et tôt ou tard , ta nature (ta névrose ) va refaire surface. Lutter contre soi meme dans le but de sortir une personne et de la garder est épuisant , insatisfaisant, dégradant …et vain. Si t’es AFC, il ne faut pas imiter mais changer en profondeur en travaillant sur le Désir afin de ne pas avoir l’impression d’être constamment en lutte contre soi même. Cela peut prendre plusieurs annees….si on y parvient ! Car dés l’âge de 7 ans au plus tard notre psychisme est définitivement structuré…c’est dire les souffrances qui attendent l’individu qui VEUT changer.
@Badstef
Aucun couple ne peut rester dans l’Eros et aucune technique de séduction ne peut empêcher sa disparition progressive car, meme si tu joues au jeu qui consiste à alterner le manque et la satisfaction, tu t’epuiseras et tu epuiseras ta partenaire. Les neurologues ont bien mis en évidence que la passion (l’Eros) n’est autre qu’une réaction chimique de notre cerveau qui produit des substances euphorisantes. Lorsqu’on n’est plus en contact avec notre partenaire, on est en état de manque mais avec le temps , notre cerveau n’en produit plus. Conséquences, les individus en couple se voient réciproquement tels qu’ils sont, fini les illusions…il vient alors l’heure de faire un choix , soit on reste , soit on part . Si on reste l’amour originel se transformera pour laisser place à la philia , qui ressemble plus á une profonde amitié ( les vieux couples ne disent t’ils pas que leur partenaire est tout á la fois … notamment leur ami(e) ? ). Seule, la philia permet la connaissance totale de la personne avec laquelle tu vis. En ce qui concerne ton deuxième paragraphe, tu tapes dans le mille car l’Eros et la Philia n’ont pas le meme rôle . Le premier permet de multiplier les rapports sexuels et donc de faire un enfant ( et de l’élever pendant ses premiers mois) , le second permet la constitution de la famille et le renforcement des liens sociaux nécessaire à la réalisation de toutes sociétés. Le concept de Phila est totalement étrangère à la communauté des séducteurs, la raison en est simple, tout ce qui intéresse un authentique séducteur est la naissance du sentiment amoureux , une fois celui ci passé, le séducteur change de cible pour maintenir l’Eros. Vivant dans une société où l’Eros est omniprésent et survalorisé (contrairement aux sociétés antérieures où les unions et leur maintien reposaient sur la raison) , les communautés de séducteurs sont symptomatiques de notre époque qui ne traduit l’amour que par l’Eros…d’où le fameux principe de base : créer le manque et devenir le prix. Le problème est qu’être attiré par le manque revient à être attiré par le monde de l’Idéal ( eh oui , on est encore chez Platon !) …et donc par la mort. Tout être attiré par le manque répond d’une pulsion de mort.
@Pete
Merci d’avoir précisé ta pensée. En fait je suis marié depuis bientôt 4 ans et c’est justement un problème que soulevait mon épouse l’automne dernier : il lui manquait « la passion du début ». Je lui ai dit que selon moi une relation longue impliquait des évolutions empêchant le retour de cette passion. Ton analyse semble confirmer qu’elle essayait vainement de rester au stade de l’Eros.
L’intérêt principal de la Philia est surtout social. Il permet de structurer la population avec une cellule stable : « la famille » (permettant d’offrir aux enfants un environnement sécurisant). Bien entendu il apporte quelques avantages personnels (comme le fait de ne pas se battre pour être le prix).
Cela m’amène à d’autres questions comme : est-on plus heureux en volant d’Eros en Eros ? L’homme séduisant (que promeut ce site) peut-il au final se contenter d’une simple Philia ? Le choix de l’un ou de l’autre est-il une question de personnalité ? L’infidélité est-elle une tentative (vaine) d’avoir les deux (le beurre, et l’argent du beurre) ?
Bien vu pour la phrase 4 (je n’étais donc pas le seul :) et les commentaires sont très pertinents aussi
Moi pour me remonter le moral, je lis des passages du livre « La magie de voir grand » de David J. Schwartz [je ne dis pas ça pour lui faire de la pub, je ne touche aucun droit d’auteur (rires)], lisez-le, il est tout simplement MAGIQUE !!!
Tu as tout à fait raison Badstef, le secret des couples qui dure est celui là : ils ont su passer de l’Eros à la Philia, il y a de toujours de l’Amour mais il s’exprime de manière fort différente. Le problème est que dans nos sociétés modernes on traduit de maniere exclusive l’amour par l’Eros et la Philia paraît ennuyeuse à mourir alors qu’elle est la forme la plus aboutie et la plus belle de de l’Amour. En gros pour demeurer un couple , il est nécessaire de faire le deuil de la passion , sans cela , aucune chance de durer, strictement aucune. Or, ce passage est aujourd’hui extrêmement difficile à effectuer car nous sommes constamment exposés au désir dans notre environnement et celui ci , avec l’évolution des moeurs, l’urbanisation (qui implique l’anonymat…) et l’avènement internet est facile d’accès…nous volons donc d ‘amour en amour pour maintenir l’Eros…mais le prix à payer est fort car cela nous empêche d’accéder à la Philia , seule garante de la stabilité, d’un amour comblé qui ne provoque AUCUNE souffrance, aucun manque et dans lequel AUCUN partenaire n’est le prix pour l’autre.
Le sourire est une des armes anti-déprime que j’apprécie le plus. Comme dans l’exemple de la phrase 1, il a un « effet miroir » : plus on est souriant, détendu, naturel (ou plutot humain en fait), plus les autres nous renvoient cette même image positive.
Cela nous rend plus normal, plus accessible, et au final, facilite l’échange et la connexion.
C’est un cercle vertueux : quand on est heureux, même en apparence, les gens autour de nous le sont plus, et l’on fait des vagues
Merci pour cet article
Merci Pierre.
Rien à rajouter.
@Pete je ne sais pas si tu as raison mais en tout cas je trouve cette distinction intéressante car elle implique deux façons de séduire distinctes. Plus généralement je crois que la séduction doit à la fois s’adapter à la personne en face (son âge ou son niveau culturel) et aux objectifs recherchés (relation longue ou pas).
Mais je crois qu’au fond les deux amours ne s’opposent pas. La difficulté est de passer de l’un à l’autre. Tu peux séduire une femme de 20 ans en incarnant le manque, te marier et transformer cette relation en amour « raisonnable » au bout de quelques années. D’ailleurs je ne crois pas en cette formule naïve consistant à dire que l’on est amoureux « comme au premier jour » au bout de 20 ou 30 ans de relation (et même avant).
Les médecins ont décodé les processus chimiques à l’oeuvre dans le sentiment amoureux, et ces processus ne dépassent pas 3 ans.
@Tizit
je ne vois aucune éloge à la passivité dans mon message..je veux juste souligner que l’amour impliquera d’une façon ou d’une autre de la souffrance. En outre, si tu relis bien mon développement, tu comprendras qu’au final j’accorde de l’importance à susciter le manque. Sinon, je maintiens que seules les filles destructurées ou á faible estime pour elles mêmes seront attirées par cette conduite..une fille « saine » se passera assez vite de ce jeu.
Pete, cultiver le manque, c’est être le prix. Faire en sorte que les gens te suivent plutôt que l’inverse, en gros.
Mais ce manque dont tu nous fais état à travers tes termoiements philosophiques (;)) doit être un outil, un moyen de créer davantage d’attraction à ton égard.
Selon toi, le mystère attirerait les filles mal dans leur peau.
Mais c’est aussi ton rôle que de te diriger vers des gens intéressants et sains.
Ton commentaire est un éloge à la passivité et à l’oisiveté intellectuelle. Ce qui est quand même drôle, car un paragraphe entier y est consacré dans l’article que tu viens de commenter.
Se poser des questions, c’est bien, mais il faut aussi accepter d’y entrevoir des réponses qui viennent par l’action.
Je comprends que pour susciter le désir , il faille également susciter un sentiment de manque…d’où l’importance d’être difficile d’accès. Platon , en réponse á Aristophane, disait exactement la même chose puisqu’il considérait que l’amour (l’Eros) était avant tout un sentiment de manque et que l’Eros ,une fois comblé, avait tendance à disparaître. Ce point de vue est fondamentalement pessimiste car l’amour ne serait que souffrance (ou plus précisément alternance entre joie et souffrance).Cependant, Spinoza nous offre une perspective plus optimiste (comme toujours avec Spinoza…). En effet, selon lui, le véritable amour serait plus proche de l’amitié (la philia) que de l’eros (que l’on peut traduire par l’amour passionnel) ,or contrairement à l’eros, la philia peut être comblée, il s’agit d’un amour serein , dépouillé de la passion destructrice, c’est par exemples, l’amour du père pour son fils, de deux camarades qui comptent l’un sur l’autre mais c’est aussi et surtout celui des très vieux couples solidement ancrés par des liens de confiance (et non de dépendance) : ils ne sont plus amoureux …mais ils s’aiment de manière sereine et raisonnable parce qu’ils veillent l’un sur l’autre. Que retenir de cela ? Créer le manque est certes d’une grande efficacité mais cela ne risque t-il pas d’attirer exclusivement des personnalités bordelines ? Plus j’observe et plus j’ai tendance á croire que c’est hélas le cas.En conséquence, je crois que les techniques de drague ,qui reposent sur ce préssuposé , servent davantage á attirer les jeunes filles (qui sont mal dans leur peau en général) que les femmes plus matures qui ont fait le deuil de l’homme parfait et qui vont se contenter d’une relation basée sur la raison…c’est pourquoi elles intéressent moins d’hommes : elles ne représentent aucun défi et ne peuvent faire souffrir…aaaah les affres de l’Amour !
Il y a peu j’ai abordé une étudiante dans le train, et ma première phrase fut banale. Je travaillais, elle aussi, et j’ai lancé un « vous aussi vous avez l’air bien occupée… ». Le reste du trajet fut très agréable et je suis reparti avec son numéro…
A présent je peux me remémorer cet évènement : j’ai pu le faire une fois, je pourrais le refaire. Pour me donner du courage, je pense à cette sensation de légèreté que j’ai ressenti après l’avoir laissée.
Je me dis aussi un truc qui je crois rejoint le 5e point de l’article. Je ne me dis pas « mince, j’espère qu’elle ne me trouvera pas trop con » mais plutôt « je t’offre une chance d’entrer dans mon monde, sauras-tu la saisir ? ». C’est un renversement de perspective un peu prétentieux mais déjà plus viril (dans le bon sens du terme).
Enfin je crois vraiment qu’il faut dédramatiser et prendre tout cela comme un jeu. Plus on tente des choses, et plus cela devient naturel, surtout si on le fait avec un tas de gens, et pas seulement les quelques belles filles croisées dans la journée.
Dès les premières lignes, j’ai senti que cet article était d’une très grande qualité, ce qui commençait à se faire rare sur ce site. Merci Pierre et Stéphane.
Anti-déprime efficace à 100%, je me dis : « Ah tiens ! en fait je suis déprimé … Boarfh ça passera ». Et 1 heure ou 2 après, plus rien !
Technique anti-déprime made in matthieu : « Ah tiens en fait chuis déprimé ! Boarf ça passera ! ». Et en génér
Ligne 3 : c’est pas cette. :)
J’oubliais une remarque, qqch qui me saute aux yeux depuis que je me sens désirable sexuellement (et j’insiste sur le mot, ce n’est pas par hasard) : c’est hallucinant le nombre de canons que j’ai récemment vues aux bras de mecs physiquement voire vestimentairement banals, ou même en plus ou moins legers surpoids, et sans charisme…
Évidemment c’est eux qui ont raison, mais me faire cette réflexion me permet encore d’asseoir la foi en moi.
Comme quoi, l’image qu’on a de soi-même influe énormément sur la perception qu’on se fait des autres, et donc des autres hommes.
Cet article me tue, et j’imagine même pas le séminaire prochain..
Technique anti-déprime : Faire ce que j’aime (projet de dessins, BD…) tout en écoutant LMDMF ^^