Une histoire de destin, d’Uber et de fantôme (pt. 2)



Suite de la première partie.

J’ai annulé notre rencontre du week-end peu de temps après l’écriture du premier épisode … pour la remplacer par un dîner à la maison. La ficelle est grosse, mais m’imaginant que la dite jeune femme était de petite vertue, il aurait été plus simple de l’avoir à la maison pour un dîner que multiplier les interminables rencontres. Que ceux qui n’auraient pas fait la même chose me jettent la première pierre. Après tout, vous voyez un raccourci, vous l’empruntez à vos risques et périls. Elle refusa poliment, prétextant d’autres plans.

Je laisse passer quelques heures, et finit par proposer de nous voir le dimanche soir. Elle ne répond pas. J’entreprends de couper les ponts.

Moi : Ecoute, tu as annulé hier soir, sans raison notre plan puis celui d’aujourd’hui. Je comprends que tu joues un rôle ou que l’intérêt n’est pas celui que je pensais. Je ne t’embêterai plus avec mes invitations. Bonne journée.
Réponse immédiate (Règle générale : lorsqu’une femme répond immédiatement c’est que vous avez touché dans le mille)
Elle – Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
pas de réponse de mon côté.
Elle – Je suis déçue et énervée.
Moi – Pourquoi ? parce que je t’ai invité chez moi ?
Elle – Non, parce que tu abandonnes aussi vite.
Moi – Bah, tu réponds pas à mes invitations… quand on est intéressé, on répond.
Elle – J’ai été très prise et ma soeur vient d’accoucher, je suis très déçue parce qu’il y avait vraiment quelque chose entre nous de fort, tu me plais vraiment.

Si vous avez suivi le premier épisode, vous comprendrez que nous sommes en face d’une révélation cruciale. Vous savez dans les 15 première minutes de la série Colombo, le crime semble parfait, le coupable désigné, l’affaire doit se conclure, mais Peter Falk voit les choses sous un autre angle, et se dit…
Effectivement, si sa soeur vient d’accoucher, cela peut expliquer la boucle du taxi, le changement de direction le vendredi, et peut-être que l’homme au bout du fil était en fait le garde de nuit à l’hôpital.

D’où a question :

Moi : Elle a accouché où ta soeur ?
Elle : Ce n’a plus d’importance maintenant …
Moi : Dis-le (espérant entendre qu’elle a appris l’info de l’accouchement juste après notre dîner et qu’elle a accouru là-bas…)
Elle: à 500 km d’ici je pars d’ailleurs ce soir pour passer la fin du week-end avec elle.

La vérité est ailleurs comme se plaît à le répéter Fox.

Notre discussion a repris normalement le dimanche, j’ai depuis reçu des photos du nourrisson. Quelques SMS. Ca ne coûte pas cher et ça entretien.
La raison à cette poursuite du diamant vert ? un doute, l’espoir et puis, je suis comme le lecteur, j’aimerais connaître la vérité.

J’ai décidé de la confronter. Seule la confrontation pourra nous sortir de cette situation. Encore faudrait-il être plus rusé que le renard.
Si je la confronte en ces termes « Je sais que tu n’es pas rentré chez toi après notre dîner », la réponse sera certainement – dans le cas où son escapade est une tromperie – Stupeur, tremblements, éventuellement contre accusation, du type , comme le sais-tu? pour terminer par un « je suis parti chez une copine ».

Or, le lecteur qui suit cette aventure, sait que nous sommes : soit en présence d’une tromperie. Par tromperie j’entends mensonge à la base de la relation, essayez, vous, de construire une relation sur un mensonge, c’est un peu comme s’efforcer de construire un bungalow en bois au dessus d’une termitière, un jour où l’autre vous vous retrouvez à la rue. Et la tromperie, cela peut être un autre mec, un sex-friend, ex, autre ? soit nous ne le sommes pas, dans le cas d’une visite d’un ami dans le besoin, d’une amie, de la famille ou que sais-je, d’une robe à récupérer chez le teinturier absolument à 00h45…

Voici comment j’ai décidé de m’y prendre, je vais utiliser la confrontation par escalade, peut-être est-elle sincère, peut-être pas, mais j’ai fait LV2 Machiavel :
Je lui dirai :

– Tout s’est bien passé après notre dîner ? tu t’es bien sentie ? (première porte de sortie, honorable pour elle, la vérité peut sortir ici)

Bien sûr l’orientation de ma question porte sur ses émotions post-dîner et pas sur la direction de son trajet, mais elle a l’occasion d’expliquer une situation anormale qui aurait surgi après le dîner.
J’utiliserai en suite le biais de confirmation. Lors de notre quatrième rencontre, elle avait indiqué que la relation fondamentale d’une relation stable était l’honnêteté. Argument habituellement utilisé par les menteurs récurrents.

Une fois qu’elle a validé que l’honnêteté était la qualité primordiale d’une relation saine… je lui dirai :

– Je sais que tu n’es pas rentré chez toi le vendredi, avec un sourire pour diffuser la tension. Le sourire désarme.

Là elle a sa deuxième et dernière porte de sortie honorable (disons le clairement, j’estime qu’il y’a une possibilité que les choses le soient) ou se couvrira dans le mensonge, du type « Je suis rentré chez une copine » (nous avons que c’était un mec au téléphone).

Si mensonge, je dégaine les infos du chauffeur : Il n’y a plus de sortie honorable – vérité ou pas, nous aurons appris ce que nous souhaitions : qu’elle nous cache quelque chose.

Là, elle sera probablement passablement énervée que j’en sache autant, sera dans le déni et essaiera de changer de conversation.

Je concluerai notre rendez-vous par une formule du type « Franckly, my dear, I don’t give a damn », ou « We will always have Paris », du nom du restaurant où nous avons dîner, puis je partirai.

Comme le lecteur peut le comprendre, je pars au rendez-vous avec quelques coups d’avance, mais nous savons que les femmes sont de petits êtres malicieux maniant le charme, les larmes, l’innocence et la séduction avec la dexterité d’un Frédéric Chopin jouant la Polonaise.

Le commentateur objectera que nous ne sommes plus dans une configuration de relation dite « saine », encore que je préfère l’expression « relation de confiance » car je ne sais pas bien ce qu’est une relation saine. Je précise que nous avons trois sorties possibles après une première rencontre de ce type :

  1. Le coup d’un soir.
  2. La Complicité et confiance dans la durée.
  3. L’arrêt des frais.

Aucune de ces trois sorties ne peut nous empêcher la quête de vérité.

Dante a donné cette définition appropriée de l’enfer :

Lasciate tutta speranza, vuoi che entrate
(Laissez votre espoir à la porte, vous qui entrez)

Un SMS vient de tomber. Elle vient de confirmer pour demain soir.

Arsène

Je lirai vos éventuelles suggestions dans les commentaires, et pour ceux qui font des prédictions sur le résultat, vous aurez la réponse dans quelques jours.


SEMINAIRE SUR CE THEME
- Commandez le séminaire "connexion sexuelle" (anciennement : amant idéal)
  1. Décodez la psychologie féminine comme un livre ouvert
  2. Améliorez votre performance
  3. Découvrez la puissance d'avoir une connexion sexuelle avec quelqu'un
  4. Assumez et développez votre masculinité
SEMINAIRE SUR CE THEME
- Commandez le séminaire briser la glace
  1. Osez aborder les gens qui vous intéressent
  2. Gagnez en intelligence sociale et en aisance relationnelle

20 commentaires

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

  • C’est moche de se prendre la tête comme pour une relation… qui n’en est même pas encore une. Stéphane ne vous apprend t il pas justement à lâcher un peu prise? Ca pue l’insécurité tout ça, et l’insécurité, y a rien de moins masculin. Et que tu la stalk est une chose, mais que tu comptes sérieusement lui faire un grand déballage pour la confrontation finale…
    Man up!

  • Bonjour,
    Si j’ai bien compris tu as eu au moins 4 rdv, dont au moins un diner, et tu ne l’as, au minimum, toujours pas embrassée ?!
    Tu t’emballes pour pas grand chose mon ami…
    Peu importe où elle est allée après votre diner ce soir là, vous n’êtes même pas officiellement ensemble, elle fait ce qu’elle veut. C’était à toi de la ramener chez toi ou d’aller chez elle. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi même.
    Donc mon seul conseil, si tu veux vraiment l’avoir : fais lui tout simplement oublier le/les autre(s) à au prochain rdv qu’elle t’a confirmé et arrête de tourner autour du pot avec ton scénario niveau 6eme. C’est tellement prédis à l’avance que ce n’est pas amusant :(
    Tu ferais mieux de te faire plaisir et d’en avoir « rien à foutre » au lieu de te triturer l’esprit pour un détail relativement inutile.
    Quand à ta « quête de la vérité »… de vérité il n’y en a qu’une : est-ce que tu vois un h dans femme toi ?
    Bien à toi
    Nico

  • Non, étoile, tu n’es pas le seul choqué par une attente de 4 Rdv pour un baiser.
    Et ça ne choque personne de payer X restaurants/verres/sorties à une fille que l’on ne connaît pas ?
    Sans parler du taxi.
    Je suis aussi assez surpris par cette attitude véhémente envers cette jeune fille. L’histoire est joliment écrite, mais tout ça pour un baiser…
    Je suis le seul à penser que c’est de l’overthinking ? J’ai presque envie de conseiller : fais comme tu le sens lol.

  • En ayant lu les deux parties, je concède que tu as une très belle plume qui rend ton histoire accrocheuse et d’un simple point de vu e littéraire, on a envie de connaître la suite.

    Maintenant, d’un pur point de vue séduction, ton récit pourrait s’intituler Comment se planter dans les grandes largeurs?

    Je retiens deux principales erreurs chez toi:

    1) « partons du postulat qu’il existe une relation qui démarrerait de manière idéale »

    Mais pourquoi diable t’attaches-tu à un idéal? Aucune relation réelle ne sera idéale. C’est ici que se trouve les sources de ton échec! Du coup, ton idéalisme crée ta déception en invoquant deux lourdeurs désérotisantes que sont l' »honnêteté » et une confrontation de cour d’assises avec cette donzelle. Si tu avais réellement fait machiavélien en LV2, tu ne creuserais pas ta propre tombe de la sorte.

    2) Le premier baiser seulement à l’issue du quatrième rendez-vous? Je suis le seul à être choqué d’une telle lenteur visiblement…

  • Hello Arsene,

    Comme écrit plus haut, tu sais mettre du suspense.

    Il y a un point que je comprends pas, c’est pourquoi tu l’as pas embarqué chez toi au dernier RDV nom d’une pipe!!

    Bim bam boum! Au moins tu te demanderais pas ce qu’il sait passez ce soir la sans compter le super moment passé.

    Pour les pronostics d’un coté j’aimerais que tu me surprennes mais mon peu de foie en la gente féminine me fait penser qu’elle a finit la soirée ailleurs et ou pire.

    Dans tous les cas la confrontation y a rien de bon, tu perds ton coté cool, son intéret tout ca pour what??

    La rendre folle de toi voila un joli défie pour le moment.

  • Il n’y a pas d’exclusivité tant que vous ne le dites pas clairement.

    Le reste du blabla sur le destin, l’honnêteté et tutti quanti c’est de l’ordre du déjà-entendu de la part de toutes les filles intéressées du monde et ne doit pas vouloir dire plus que : je suis intéressée; les mots sont dépourvus de sens littéral dans ce contexte.

    Maintenant, à toi de voir. Ou ce que tu veux c’est la baiser/avoir une relation avec elle, et être « machiavélien » comme tu dis (càd arriver à ses fins par tout moyen), signifie de se la boucler puis de lui cracher ton venin plus tard. Ou ce que tu veux c’est lui montrer ses contradictions (qu’elle ne verra jamais, même si tu lui expliques par a+b) et à ce moment tu la confrontes, sans résultat évidemment.

    Dans le premier cas, tu couches au moins avec elle et tu peux passer pour un connard. C’est cool. Dans le second, tu seras juste le pauvre type qui la traque. Mais à toi de voir encore une fois.

  • Bonjour Arsène.

    Sur la forme, j’aime bien ta plume, ça se lit bien. J’en veux encore !

    Sur le fond, je pense que ta démarche n’est utile, ni pour toi, ni pour elle, ni pour nous lecteurs (quoi que, pour les débutants). D’ailleurs, je suis d’accord avec les autres commentaires. Je m’explique :
    – on sait tous pertinemment que l’exclusivité n’est pas acquise au bout de quelques rendez-vous. Et elle n’est pas non plus « implicite » comme tu dis. Une fille a le droit de faire tout ce qu’elle veut dans cette période, et tu n’as aucun droit de regard, de questionnement, et encore moins de jugement. Il est inutile de vouloir mener une enquête pour vérifier qu’elle jouit de ce droit, et de la mettre ensuite face à son discours d’honnêteté. C’est plutôt pauvre comme accusation, et les résultats sont nuls.

    Tu as écrit que tu n’es pas impliqué émotionnellement, ni affecté. Mais tu nous dis aussi que cette fille te correspond. Or, tu sais aussi qu’une telle démarche – juste pour l’expérimentation d’un résultat connu et admis de tous – te fera passer pour un psychopathe et que ça ruinera cette histoire. Dès lors, pourquoi faire tout ça ?

    Le seul intérêt est de montrer dans un beau style, et par une belle situation (taxi + irrégularité dans le trajet reçu par mail + appel au chauffeur ; au lieu d’espionnage de conversations FB) que les filles font ce qu’elles veulent.

    Je mise sur le sex friend qu’elle est partie voir pour lui dire qu’elle a rencontré quelqu’un et qu’elle ne veut plus le voir pour l’instant.

    Merci d’avoir pris le temps d’écrire, ton style dépayse.

  • Mes dernières réponses à vos commentaires avant la rencontre de ce soir :

    @Scotty
    « Quant à elle, son niveau d’intérêt est certes bien présent mais moins élevé que toi, d’où ses omissions sur son emploi du temps. »

    Il faudrait avoir beaucoup plus d’informations que cela pour le conclure et même moi, qui en possède un peu plus que toi, je ne le sais pas encore.

    @Scotty
    « Est ce que tu veux savoir ce qu’elle a vraiment fait, ou est ce que tu veux te rassurer sur son niveau d’intérêt ? »

    cf, ma réponse à Sylvain. J’ai un intérêt certain dans la compréhension des événements.
    et surtout cf. ma réponse à Sendo.

    @Epaulard
    « Tu l’idéalises à mort (vu que c’était carrément The One) »

    Tu n’as pas compris le sens de la formulation que j’emploie.
    Je ne dis pas que c’est the One. Je te dis que c’est la façon dont le destin me présente la chose.
    En d’autres termes, l’être humain a tendance a croire lorsqu’il trouve un être qu’il lui ressemble fortement qu’il y a quelque chose de surnaturel (le destin, mais appelle cela comme tu veux).
    Mais, je ne crois pas à l’illusion (cf. ma citation de Wilde juste après :Oscar Wilde disait que si l’on grattait un peu, on pouvait toujours trouver des symboles aux choses et aux événements.)

    @Sendo
    Bravo pour avoir compris deux des trois choses les plus importantes de cette histoire.
    1 – Le désir de vérité
    2 – L’intérêt du jeu

    @JM

    Déjà répondu sur le fait qu’elle me doive.
    Sur la confrontation, je ne partage pas ton avis.
    Sur ta dernière remarque, qu’est ce qui te permet d’affirmer que je ne suis pas cool ou pas détaché ? (ou pire encore, qu’il faille absolument l’être?)

    Que le jeu commence !
    (citation pour faire plaisir à Epaulard)

  • Il y a une habitude d’être franc, direct et sans concessions sur spike sed ; On est sur de l’Harlequin. Ou même pas.
    Résumé : 1 garçon, une fille, 4 rendez-vous, un baiser, une crise de jalousie.
    Sérieusement?

    Ça me fait chier d’être aussi dur parce qu’il y a du travail, du temps passé et que tu partages quelque chose de personnel. Mais c’est du contenu pour le forum, par pour un article…
    Bref, je me suis suffisamment exprimé.

  • J’émets l’hypothèse d’après ce que tu nous as décris que ton niveau d’intérêt pour elle est suffisament élevé pour envisager une relation longue voir même une transparence utopique à ce moment de votre relation.
    Quant à elle, son niveau d’intérêt est certes bien présent mais moins élevé que toi, d’où ses omissions sur son emploi du temps.
    Ce différentiel peut être source de problèmes à court/moyen terme.
    Ma question : Est ce que tu veux savoir ce qu’elle a vraiment fait, ou est ce que tu veux te rassurer sur son niveau d’intérêt ?

  • Comme promis, je lis et réponds à vos commentaires.

    @Charles
    « Il n’y a aucune malhonnêteté dans ses propos »

    Ai-je dis le contraire?
    L’idée est la suivante, partons du postulat qu’il existe une relation qui démarrerait de manière idéale (c’est un postulat, inutile de dire que ce n’est pas possible, puisque l’on postule).
    On se trouve en face d’une situation inattendue, contrairement à ce qu’a dit un lecteur, je ne la piste pas. Je suis tombé par hasard sur une information importante.
    Cette information est-elle cruciale? oui dans la mesure où, elle remet notre postulat en cause. Une relation de confiance ne peut pas démarrer sur un mensonge. (C’est ma métaphore de la termitière)
    A partir de cette information, vous avez deux possibilités : continuer comme si de rien n’était ou obtenir la vérité.

    @Charles
    « Oui peut être qu’elle a couché avec un autre type ce soir là, mais devine quoi : ça ne te regarde pas et elle n’a pas à s’en justifier ».

    Dans la mesure où il y a mensonge, ça me regarde. Le mensonge n’est pas nécessairement dans les paroles, il peut l’être dans les actes.

    @Charles
    « l’exclusivité n’est pas implicite au premier baiser. »

    C’est un jugement de valeur.

    @François
    « 1) ses paroles te disent qu’il y a quelque chose de fort et que tu lui plais. Mais que te disent ses actes ? »

    Ce que tu dis dans ta réponse est vrai. Accorde-nous que l’interprétation est aléatoire. Exemple : elle ne répond dit pas qu’elle n’est pas rentrée peut très bien démontrer un manque d’intérêt (comme tu le suggères), ou plus malignement le fait qu’elle aime jouer.

    @François
    « => Qu’elle ne veut pas venir chez toi. »

    Relis l’histoire, sa soeur a accouché.

    @François
    « C’est comme attendre d’un con qu’il reconnaisse qu’il est con. Il y a contradiction logique. »
    Tu les sous-estimes beaucoup à mon avis. cf. mon commentaire à Peter.

    @Sylvain
    « Quelques rendez-vous et tu fais une fixation parce qu’elle n’est pas directement rentrée chez elle ? »

    C’est bien plus complexe que cela. Je pense que tu fais l’erreur de beaucoup de lecteurs.
    La trame de l’histoire est la suivante :
    – Un homme rencontre une femme
    – Les deux se plaisent, se correspondent, s’apprécient… se disent que c’est « le destin »
    – Le soir du quatrième rendez-vous, elle finit la soirée ailleurs (aucune conclusion hâtive, nous ne savons pas encore où)
    – Cette information reçue, qu’en faire? je décide d’obtenir la vérité (au mépris de la relation, c’est-à-dire que je sais que si je la confronte, il y a probabilité très importante de ne plus jamais la revoir, est-ce que dans mes lignes, j’en ai l’air affecté ? non, pas du tout. Pas de fixation, rassure-toi)
    Je tirerai les conclusions de cette histoire à la fin. Pour l’instant, j’observe, je réfléchis, j’illustre, je questionne.

    @Peter
    « Elle a réalisé dans le taxi que tu étais sans doute un gros con sexiste et qu’elle ferait mieux d’aller voir cet autre mec qui ne lui a pas fait un plan séduction à deux balles et qui est beaucoup plus sympa et marrant que toi? »

    Qu’elle le pense vraiment m’amuserait beaucoup. Je crains, en revanche, qu’elle n’ait pas ta prescience.

    @Dancing Ronin
    « Je vois aussi une incompréhension de base : la séduction est un jeu de dupe, faire semblant de ne pas savoir, de ne pas être trop intéressé, pourquoi te mettre volontairement des souliers de plomb ? »

    Le jeu de dupe de la séduction ne veut absolument pas dire que nous sommes en présence de deux êtres qui se mentent et font semblant de ne pas le savoir. Cela veut dire qu’on abat pas ses cartes immédiatement. Pour l’instant, le jeu entre les mains des deux joueurs.

    @Epaulard
    « Il ne me semble pas que vous ayez agréé à une exclusivité mutuelle »

    Implicitement, si. Cf. plus haut.

    « Elle fait sa vie et tu n’es certainement pas en position pour lui dicter ses choix »

    Je crains que tu ne t’avances beaucoup, jeune homme.

    @Leo
    Merci.

  • Bonjour Arsene,

    Je suis a 100% d’accord avec Charles.

    Vous vous etes embrasses un soir, bien.
    A ce stade elle ne te doit absolument rien.
    Si tu veux la confronter, elle gagnera sans probleme en te disant de te meler de tes affaires, et elle aura raison.

    Reste cool et detache, tu verras bien.

    Bonne chance.

  • Alala, vous ne comprenez rien. L’Homme a besoin de Vérité.
    Certes, dans ce cas comme dans bien d’autres, il n’y a pas de grande utilité mais il vaut mieux savoir que rester ignorant.
    Ensuite, il faut le prendre comme un jeu, c’est fun, c’est drôle et la belle sera l’arroseur arrosé (dans ses mensonges et contradictions).

    Elle a tout à fait le droit de faire ce qu’elle veut mais quand on parle d’honnêteté hmm (comme le dit bien l’auteur). En même temps, parler d’honnêteté et de femmes, ça m’a bien fait rigoler !

    Ensuite, l’image qu’on peut lui donner, à ce niveau là (et même de manière général), qu’est ce qu’on s’en fout …
    L’important n’est pas l’image que tu donnes mais l’images que tu TE donnes.

  • En fait, t’es flippant comme mec.
    Tu rencontres quelqu’un, tu l’idéalises à mort (vu que c’était carrément The One), tu te rends compte qu’elle n’est pas parfaite et là, c’est la rhétorique meurtrière qui apparaît

    Tu as l’air d’avoir rêvé une relation plutôt que de la vivre.

  • Je trouve que tu te prends beaucoup la tête pour rien et que qui plus est tu vas droit dans le mur :
    « Seule la confrontation pourra nous sortir de cette situation »

    Je ne vois pas en quoi c’est une situation : en gros vous avez eu 3 rendez-vous (platonique?) et tu pars du principe qu’il y a déjà une relation exclusive entre vous.

    Mais le pire c’est que tu commences à t’emballer à coup de « portes de sortie » que tu lui laisses : où est la malhonnêteté dans ses propos ? Parce qu’elle ne te dis pas qu’elle a pu voir un autre type après ? Dans la situation inverse tu le ferais ?

    Pose toi peut être la question de l’image que tu peux donner si tu lui explique ton « cheminement » :
    – tu remarques que son trajet n’est pas celui prévu (passe encore)
    – tu téléphones au chauffeur pour savoir qui l’a appelé (psychopathe++)
    – après tu lui poses des questions qui sente le piège à 100 mètres (et qui sonneront encore pire une fois que vous vous serez « expliqué »)

    Oui peut être qu’elle a couché avec un autre type ce soir là, mais devine quoi : ça ne te regarde pas et elle n’a pas à s’en justifier. Tu n’es plus au collège, l’exclusivité n’est pas implicite au premier baiser.

    Détachement et légèreté…

    Qui si convien lasciare ogni sospetto; ogni viltà convien che qui sia morta
    (Il te faut maintenant oublier tous tes doutes, car ce n’est pas ici qu’un couard peut entrer.

  • Très bon article Arsène. Un story-telling qui tient en haleine. J’espère tout simplement qu’à la fin la belle ne se jette pas du haut d’un campanile !

    Je me hasarde à faire une prédiction. Deux constats :

    1) ses paroles te disent qu’il y a quelque chose de fort et que tu lui plais. Mais que te disent ses actes ?
    => Qu’elle n’est pas rentrée chez elle le soir du 1er rendez-vous.
    => Qu’elle ne t’a pas envoyé de sms pour te dire qu’elle était bien rentrée et qu’elle t’a répondu « à côté » quand tu l’as questionnée.
    => Qu’elle ne veut pas venir chez toi. Soit. Elle ne veut pas passer pour une « fille facile » mais tu remarqueras que lorsque tu lui as proposé une deuxième rencontre le dimanche soir dans un endroit autre que chez toi, elle a également décliné. Et cela sans rien proposer derrière. J’y vois tout de même un piètre intérêt de la demoiselle pour ta personne. Je me mets à la place d’une fille qui serait effectivement intéressée et tout cela ne colle pas.

    2) Quand tu l’as mise en face de ses propres contradictions, elle ne l’a pas démenti à proprement parler. Elle a fait ce que fait tout bon menteur, à savoir deux choses :
    – attaquer celui qui questionne un peu trop (la meilleure défense, c’est l’attaque) => « je suis déçue et énervée » = tout est de ta faute, c’est toi le « méchant »
    – elle t’a envoyé un gros « pot fumigène » avec cette phrase qui sent tellement les mauvais films à l’eau de rose : « il y a quelque chose de fort entre nous, tu me plais vraiment ». Un peu comme un mari qui trompe sa femme lui dira : « mais tu sais bien que je t’aime ma chérie, que toutes ses années passées ensemble ne comptent tout de même pas pour rien ! »

    En résumé, double stratégie du « j’apaise ton courroux par mes mots doux » + accusation du type « c’est de ta faute si tout est gâché ».

    Personnellement, je ne le sens pas très bien pour toi (mais je ne suis pas Mme Irma). Et toute confrontation avec cette menteuse ne donnera rien (sauf si tu lui présentes une photo d’elle le soir du 1er rendez-vous dans les bras d’un autre homme). C’est comme attendre d’un con qu’il reconnaisse qu’il est con. Il y a contradiction logique.

    Bon courage pour la suite.

  • Sur la forme l’histoire est très bien amenée et m’a procuré un grand plaisir à la lecture.
    Sur le fond je ne comprends pas trop.
    Quelques rendez-vous et tu fais une fixation parcequ’elle n’est pas directement rentrée chez elle ?