Psychologie (la vraie), vol. 2 : les « AFC », par Frédéric



Suite du premier épisode avec aujourd’hui la psychologie de l’Average Frustrated Chump : le mec frustré moyen.

I Qu’est-ce qu’un AFC ?

Un mec ? En est-on vraiment sûr ? Techniquement, l’AFC est un grand garçon. Grand parce que son corps peut atteindre la taille adulte, garçon parce que son esprit reste, dans les choses de l’amour, celui d’un enfant conditionné par l’allant de soi sociétal post-seconde guerre mondiale. Quel est cet allant de soi ? En une phrase, c’est l’ensemble des nouvelles règles de vie imposées par la libération de la femme combinées au contenu séculaire des mythes de l’amour bourgeois, judéo-chrétien et monogame hérités de la société antérieure à la seconde guerre mondiale et des contes de fées.

Concrètement, l’AFC a été éduqué par les femmes, mais pas sexuellement. Non pas qu’il ait forcément grandi dans la gynécée, mais il a trempé depuis sa naissance dans le discours de sa mère, de ses sœurs, ses grand-mères, ses voisines, cumulé à celui des films, téléfilms, publicités, magasines féminins (publicités, donc) et chiennes de gardes névrosées et clivées.

Robert A. Glover l’explique dans l’indispensable Trop gentil pour être heureux, l’AFC (que lui appelle un Nice Guy, ce qui est sensiblement la même chose en définitive) n’a pas vraiment connu son père. Bien sûr, il le connaît et a peut-être même passé du temps avec lui dans l’ambiance de copinage promue par les temps modernes. Ce père, généralement émasculé lui-même par la libération de la femme et le chômage massif rappelant aux classes moyennes et inférieures que les Trente Glorieuses étaient un bug de la matrice capitaliste, bug réparé sans interruption majeure depuis bientôt cinquante années de vaches indiennes, ce père dis-je, n’avait pas grand-chose à transmettre à ses fils en matière de masculinité. Les femmes ayant un accès massif au salariat – l’ancestrale activité de prostitution ainsi que la fonction d’épouse d’artisan étant elles-mêmes antérieures au plan Marshall, nous n’en tiendrons pas compte – les seules chasses gardées masculines sont désormais la mécanique et le bricolage, le sport en général et le foot en particulier, la connaissance des alcools (vin, bière et whisky) et l’alcoolisme, ainsi que, jusqu’à il y a peu, la députation. Pour être précis, ce ne sont même plus des chasses gardées, simplement des images d’Epinal de ce que seraient les centres d’intérêt masculins.

Dans les classes basses et moyennes, le père n’a que peu de réseau à transmettre (voir La sociologie du dragueur sur ce point). Quant au goût de l’aventure qu’évoque Brel dans un entretien plein de bon sens, l’homme contemporain n’en a que peu et l’hygiénisme grimpant de notre monde menace de le lui ôter. L’autorité ? Entre le fait que les enfants sont majoritairement élevés par des femmes abonnées à Psychologies Magazine et l’apparition d’associations militant pour l’abolition de la fessée et l’équité du temps de parole entre enfants et parents, notre géniteur erre dans une grisaille fanée de culpabilité (oserai-je gifler mon gosse quand il me parle mal ?) de soumission (oserai-je quitter mon patron quand il me paye mal ?) et d’émasculation (oserai-je baiser ma femme comme j’en ai réellement envie ?).

L’AFC intègre donc ce qu’il entend : que les femmes aiment les hommes intelligents qui les font rire, et qu’elles ont été victimes depuis le passage des hominidés à la station debout d’une intolérable domination masculine qui se poursuivra tant qu’Isabelle Alonso n’aura pas été nommée 1er ministre. Son désir sexuel, dont Fun Radio lui a pourtant rabâché qu’il « n’était pas sale », l’embarrasse beaucoup, tant il semble entaché de cet héritage de dominateur repenti. Cet héritage, c’est le viol domestique et la violence conjugale. Les médias s’empresseront d’ailleurs de lui rappeler plusieurs fois par an qu’une femme sur deux a été ou sera victime de violences sexuelles dans sa vie. Résultat, notre AFC, lorsqu’il sort en ville, ne peut regarder les femmes qu’en coin ou par derrière et surtout pas dans les yeux, ce qui le rend relativement anormal.

Quant la magie de l’endogamie l’amène a côtoyer une fille, ce sont les contes de fée de son enfance qui remontent à la surface de sa mémoire pour lui rappeler cette information vitale : les femmes sont des princesses, elles aiment les princes charmants. Qu’est-ce qu’un prince charmant au vingtième siècle ? Au vingt-et-unième ? Au collège ? Au lycée ? A la fac ? Au bureau ou à Pôle Chômage ? Perdu entre Woody Allen et Indiana Jones, tous deux modèles inaccessibles pour des raisons fort différentes, notre beautiful looser de l’amour cherche la seule perfection qui semble à sa portée : devenir le toutou de ses dames.

Pourquoi le blâmer, puisque l’apprentissage procède toujours de l’imitation et de la répétition ?

Arrêtons-là le massacre historico-sociologique, et revenons à la psychologie. De ce point de vue, ce qui caractérise l’AFC, c’est

  1. la timidité et l’introversion (surtout avec les femmes, mais pas que)
  2. le besoin de validation (au moins avec les femmes, mais pas que)
  3. le mensonge (pas celui qui permet de séduire, plutôt le mensonge de l’enfant qui voudrait éviter des remontrances)
  4. la méconnaissance des femmes (elles ne mentent pas, elles veulent de la tendresse, elles couchent pour faire plaisir aux hommes mais n’aiment pas le sexe)
  5.  l’évitement du conflit (découlant grandement du besoin de validation)
  6. l’immaturité émotionnelle (il tombe vite amoureux et se fâche d’autant plus vite qu’il se fait éconduire, mais, ne pouvant exprimer sa colère, il la garde pour lui et ses dérivatifs que sont les bandes dessinées, les jeux vidéos, les jeux de rôle, le visionnage de DVD et la masturbation)
  7. une mauvaise estime de lui-même, ce qui lui donne un bon point d’accroche avec la Low Self Esteem

I/a/ Arrêtons de digresser : nuances et proportions

De même que tous les geeks ne sont pas des nerds et tous les nerds des no-life, tous les AFC ne sont pas des puceaux condamnés à l’éternel célibat. Il existe sur ce site une série de sept articles qui récapitulent les principaux travers de l’AFC. Ces différentes dimensions se répartissent de façon inégale chez chacun de nous. Le monde ne se résume pas au Yin et au Yang, il comporte aussi une troisième dimension, celle du mouvement, du changement de proportion entre ces deux pôles. Il y a des degrés et des diversités dans l’AFCisme, ceux qui n’ont pas cette nuance de vue s’étonnent de voir des « chics types » en couple sur de longues durées, point de vue qui néglige souvent la qualité de leur compagne.

Oui, on peut s’interroger sur le degré d’AFCisme en chacun de nous. Etre romantique ne relève pas de l’AFCisme si vous l’êtes avec une femme qui le mérite et que vous avez choisie pour ça. Se taper une moche un soir relève de l’AFCisme mais aussi de l’apprentissage – d’ailleurs je connais des moches qui savent très bien y faire au lit, sans doute parce qu’elles sont lucides quant au fait que c’est la seule manière pour elles de vous retenir – heureusement, comme vous soignez votre AFCisme, même leur pornographique attitude ne saura vous retenir – car l’argument « je n’avais rien de mieux à me mettre sous la dent » implique un inachèvement dans votre vie. Quand vous aurez pris goûts aux belles femmes, vous n’imaginerez pas vous réveillez au côté d’un tonneau, même au prétexte que « c’est pour l’hygiène ».
On peut également avoir un retour d’AFCisme, tel un fumeur qui après trois mois de sevrage « craque » suite à un coup dur et s’achète un paquet. Une fois de plus la nuance est la règle, certains s’autoproclamant guéris de manière présomptueuse là où d’autres se montrent inutilement sévère avec eux-mêmes.

II Qu’est-ce qu’un obsessionnel ?

Un obsessionnel c’est un petit garçon qui aime sa mère, veut coucher avec et, pensant obtenir son amour en faisant comme elle lui a appris, fait dans le pot. Je sais, en lisant des trucs pareils, on comprend pourquoi Sigmund était moqué dans les salons viennois comme « le monsieur qui ramène tout au sexe ».

Ce qui caractérise l’obsessionnel/la personnalité obsessionnelle, c’est le contrôle et la crispation. Cela est lié au stade anal – je ne vous fais pas le topo sur le développement de la sexualité vue par Freud, sachez seulement que l’hystérique est fixée au stade oral et l’obsessionnel au stade anal – où se développe un rapport particulier à la rétention. Lors de l’apprentissage de la propreté, on apprend à l’enfant à se retenir pour ne pas déféquer n’importe où au sein de la demeure parentale. N’importe quel comportementaliste vous le dira, associez un comportement avec une récompense et vous obtenez un conditionnement.

Si en plus vous êtes freudien (ou sodomite) et considérez que le colon peut être une zone érogène, vous pouvez ajouter au conditionnement éducatif un plaisir solitaire consistant à garder les sphincters contractés le plus longtemps possible. La vie offrant de nombreuses occasions de déplacement libidinaux – et de métaphores – l’obsessionnel devient en grandissant cet avare qui n’aime rien tant que la rétention (de l’argent, des sentiments, des actes, des objets).

Rétention des actes, car il est perfectionniste et, par là même, souvent procrastinateur. Au-delà de la procrastination, il s’adonne souvent à ce que Freud appelle l’annulation rétroactive, la succession d‘actes et de décisions contradictoires dont la somme est nulle. Rajoutez à cela le doute obsessionnel qui frappe notamment les vérificateurs (ai-je bien fermé le gaz/la porte ?) et son corollaire, la tergiversation sans fin, vous aurez une idée de sa difficulté à mener une entreprise à terme.

Rétention des objets, car il aime entasser et classer, et trouve pour cela le prétexte de la collection. Allez, vous n’avez jamais remarqué que les garçons de votre entourage ont un penchant pour la collectionnite aiguë ? Les jeux vidéos, les disques, les livres, les bandes dessinées, les figurines Star Wars et les cartes Magic qui s’entassent sur des étagères Ikea n’évoquent-ils pas pour vous vous l’archétype de l’AFC ?

Il peut paraître intelligent, car c’est un fétichiste de la pensée, d’ailleurs il n’aime pas les futilités. L’obsessionnel est matheux et s’oriente vers la filière scientifique (ou comptable) là où l’hystérique choisit immanquablement les sciences humaines et les lettres modernes. Et bien sûr, il aime les détails, ce qui rend la conversation pénible (Stéphane vous dit d’éviter le factuel, non ?). Ce soin du détail n’implique pas que l’obsessionnel soit une fashion victime (la mode, c’est superficiel) ou un extrémiste de l’habillement. Au contraire de l’hystérique, il fuit les couleurs et s’habille plutôt dans des tonalités noirs et bleues. Le bleu du jean 501 et le noir de la chemise délavée. Le gris est déjà une audace.

Enfin, les affects (sentiments, émotions) lui posent un problème. Il essaye de rationaliser pour se protéger. Je dis bien essaye, car la réalité extérieure vient mettre son ordre stérile en danger. Humain, trop humain, à force de se retenir il finit par craquer, d’où une inévitable ambivalence. Dans l’orthodoxie freudienne, le nom complet du stade anal est « sadique-anal ». Après la rétention vient le relâchement.

Note : On peut faire un lien entre cette ambivalence de l’obsessionnalité et l’ambivalence de l’anorexie-boulimie. L’alternance de l’anorexie et de la boulimie ne relève-t-elle pas d’une forme d’annulation rétroactive ? Annuler les privations par la frénésie alimentaire, ou annuler l’hyperphagie par l’ascétisme morbide. L’anorexique « pure » (sans boulimie) est sans doute la seule personnalité qui soit encore plus dans le contrôle que l’obsessionnel. L’obsessionnel est tendu comme un arc mais l’anorexique, elle, est prête à mourir et ça, « tu peux pas test ».

Pourquoi, mais pourquoi tant de haine du relâchement ? Parce que l’obsessionnel est avant tout sadique envers lui-même – tiens, ça me rappelle quelque chose. Il se punit par culpabilité. La culpabilité de ne pas être assez parfait, assez propre, assez pur, d’avoir plus ou moins consciemment des pensées « sales ». Cette culpabilité, ça ne vous évoque rien ? Vous savez, c’est un très puissant levier de manipulation, et aussi un des stigmates du chic type/AFC qui culpabilise de son désir pour la gente féminine.

Enfin, comme il se complait dans le monde des idées, il est susceptible d’aimer les grandes discutions philosophiques – pas toujours, il pourrait bien considérer cela comme un verbiage féminin – ce qui l’amène en zone « ami intelligent » aussi sûrement que promener un chien microscopique dans le Marais.

III Miroir, c’est oui ou c’est non ?

J’insiste encore une fois sur l’idée que chaque être humain se compose d’un patchwork de tendances, sauf – et encore – dans les cas pathologiques extrêmes. La psychanalyse distingue d’ailleurs symptômes et structure. Les TOC et la paranoïa peuvent toucher des femmes, l’hystérie et même l’anorexie peuvent toucher les hommes. Néanmoins, nous avons vu précédemment que la personnalité hystérique représente la femme dans toute sa splendeur (hum).

Mon propos initial était de faire le lien entre personnalité obsessionnelle et AFCisme. Pour être nuancé, il faut saupoudrer cette obsessionnalité d’une dose de personnalité dépendante (le sujet anaclitique) et/ou évitante (le phobique social).

Cependant, il semble que dans certains cas l’obsessionnel puisse se comporter de manière tyrannique avec son entourage et se polariser ainsi vers le « jerk ». Le facteur déterminant ? L’interaction, donc la partenaire. Mettez un chic type un peu maniaque (au sens de la vulgate, puisqu’en psychologie « maniaque » n’a rien à voir avec le lavage de main) avec une femme qu’il domine et il se fera tyran. Mettez-le avec une Low Self Esteem extravertie, il se fera toutou puis se fera larguer.

Regardez autour de vous, chez les retraités de la vieille école, dans les couples mariés où l’homme a théoriquement le droit de prétendre diriger le couple, le plus obsessionnel des deux impose ses manies à l’autre. Ce n’est pas toujours le mâle…

Le provisoire mot de la fin, c’est que l’AFC/personnalité obsessionnelle, par cette crispation qui envahit tous les aspects de sa vie, résume à lui seul toutes les erreurs pointées par Stéphane dans le séminaire Devenez sexué. En plus, il n’a pas accès à la nuance du monde, puisque pour lui tout est binaire. Enfin, nous en reparlons plus tard, il n’est pas vraiment gentil, contrairement aux apparences.

« Souvent culpabilisé concernant l’observance de la loi, il est moins moral que scrupuleux »

Frédéric

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23 commentaires

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  • Témoignage d’un AFC obsessionnel (22 ans). Points 1 à 7, rationalisation, culpabilité, procrastination, ne pas se salir les mains. Touché. Pour le reste je ne suis pas sûr de bien tout saisir, mais ça en tous cas c’est assimilé. Profondément. J’avais senti confusément que ma « rigueur », « précision », ou tout autre terme signifiant à peu de chose près rigidité d’esprit n’était pas un atout (peut-être au travail, encore que des fois j’ai des doutes), mais je ne l’avais pas vu aussi clairement. Plus encore, je vois à quel point je me suis laissé endoctriner à croire que ce mode de pensée allait me permettre de devenir un bon scientifique, puis bon salaire, reconnaissance, la fille bien, vous connaissez la musique. Mais le pire, c’est que la rigidité s’entretient d’elle même, au bout d’un moment, vous vous trouvez tout plein de justifications logiques, basées sur des conneries millénaires que vous vous répétez en boucle. Tout est logique quand on se voile la face, il faut croire. Finalement, comme dirait le petit verdâtre: « Il faut désapprendre tout ce que tu as appris, Luke ». Ouais. Non, je ne vais pas tout changer du jour au lendemain, mais je garderai ça en tête. Je ne souhaite à personne de se prendre une baffe comme ça dans la tronche, mais bon dieu, ça fait du bien. Merci.

  • C’est d’une misogynie crasse et bourré de cliché. Le second degré est parfaitement maîtrisé. Un instant, j’ai même failli croire que l’article était sérieux ! Merci pour ce bon moment :)

  • C’est un article extrêmement intéressant qui mériterait , s’il était écrit avec plus de « retenue » ( encore une histoires de rétention) et s’il contenait une problématique plus précise, une publication dans une revue scientifique. la figure de l »AFC » traduit á lui seul la crise de la masculinité qui frappe le monde occidental et dont les sites de ce type tentent de remédier. Au delà de la séduction , des problèmes relationnels entre hommes et femmes, l’enjeu global consiste bel et bien á la reconquête de l’identité sexuelle et sociale « mâle »perdue depuis l’après 2eme guerre mondiale ( l’homme occidental était alors nazi, colonisateur et violeur….beurk , quelle horreur cette testostérone, faisons la taire !!!) …raison pour laquelle les féministes de bas étage maudissent l’existence de tels sites . Bravo á l’auteur et merci á Stéphane pour tout le chantier qu’il entreprend tous les jours pour essayer « d’accoucher » les esprits d’homme qui n’en sont plus vraiment…

  • Je suis en train de lire l’article, tout très bon jusqu’au moment où ça commence à parler de psychanalyse. Franchement, toutes ces métaphores freudiennes n’expliquent rien du tout et sont vraiment tirées par les cheveux. Si certains doivent se soigner de leur AFCisme, certains feraient bien de se soigner du freudisme. Je conseille Le Livre noir de la psychanalyse ou encore Mensonges frendiens voire Les Illusions de la psychanalyse… Vraiment faire appel à Freud n’aide vraiment JAMAIS à comprendre les situations : vous – les intervenants de ce site – valez bien mieux que n’importe quel psychanalyste, alors arrêtez avec ça, merci !

  • C’est triste mais je me reconnais en tant qu’obsessionnel, heureusement, pas en AFC.
    Rien ne nous empeche de ne pas être frustré, il est vrai que je suis parfois trop dans une masturbation intellectuelle superflue qui m’amène à la procrastination mais la drague, c’est différent et il faut accepter de faire des erreurs, non ?

  • Le défaut de cet article? Il dit vrai. Si un livre était sorti dessus, attaquant le féminisme, il aurait été censuré.

  • Super Article. Ceux qui disent que ce n’est pas prouvé ou que c’est de la parlote n’ont pas réussi à comprendre l’article (qui se basent sur les fondamentaux de la psychanalyse).

  • « associez un comportement avec une récompense et vous obtenez un conditionnement. »

    Celle là je vais la garder dans un coin de ma tête.

    Pour en rester au stade anal, autant le précédent article m’a vraiment fait chier, autant je trouve celui-ci plaisant à lire.
    Et trés juste aussi.

  • Merci à Moolligan, olivier, Lex’ode, meg et Franc pour leurs retours positifs.

    @Olivier : Un feed-back constructif étant toujours le bienvenu, que reproches-tu au style ?

    @Radio Bamba : oui, la « gentillesse » de l’AFC relève de la faiblesse, puisqu’il ne sait pas dire non, sauf en s’énervant.

  • De même qu’au dessus, comme prévenu ce n’est pas non plus du « pro » mais il faut bien ça pour se faire comprendre du peuple. Bravo.

  • Je trouve que c’est un travail remarquable, je comprends que certains soient touchés au point d’en démonter tous les cheminements….

  • Bravo pour cette série de deux articles (abstraction faite du style).

    La semaine dernière, le premier article m’a donné des éléments tangibles pour reconnaitre une hystrionique complète dans ma partenaire (ce que je supposais). Cette semaine, avec cet article, je découvre que je suis un parfait obsessionnel AFC (7/7 dans la liste des critères de Frédéric). C’est probablement ce qui explique notre attirance réciproque.

    Obsessionnel, et alors ? Grace à Stéphane et Spikeséduction, depuis 8 ans (déjà) le chemin parcouru est considérable. Et lorsque j’observe mon camarade de promo qui n’est jamais sorti de sa zone de confort, ca me fait peur. J’ai 35 ans -mentalement beaucoup moins j’avoue- mais je me sens de plus en plus homme.

    Les personnes qui me croisent aujourd’hui sont loin d’imaginer d’où je reviens. Alors un message pour les AFC: il est possible de progresser.

    Aujourd’hui, je reste avec ma LSE extravertie (les Attention Whores à éviter d’Antoine), mais en conscience, en comprenant quels sont mes ressorts et les siens, et en jouant avec…

  • Article bourré de clichés et d’idées préconçues, qui offre un aspect rédhibitoire de la séduction où tout le monde est formaté pour réagir de la même façon.

  • Voila que si on a chez soi beaucoup de disques et de livres on est un pauvre type…Arrêtons là le carnage.

  • Je me retiendrai de juger le fond même si je n’en pense pas moins. Mais sur la forme, qu’est ce que c’est chiant à lire. D’ailleurs je n’ai même pas fini l’article.

  • Mais non, non, non et non !
    Il faut vraiment arrêter avec le AFC = Gentil, romantique et timide.
    STOP.
    AUCUNS de ces trois qualificatifs décrivent l’AFC, même s’il est parfois timide ce n’est pas ça qui le définit.

    C’est un poncif aussi vieux et faux que « les femmes cherchent un prince charmant ».

    L’AFC n’est pas gentil. Il est faible. Sa motivation, la source de ses pensées et actes n’a rien à voir avec la gentillesse. RIEN DU TOUT. Au contraire, c’est simplement, la faiblesse, le manque de personnalité et une volonté faible qu’il fait, par exemple, qu’il dit oui à tout. Le gentil, le vrai, agit par gentillesse, fait plaisir au gens qui l’aiment et le méritent lui procure satisfaction et plaisir. L’AFC le fait par obligation et soumission.

    L’AFC Romantique ? NON, encore, RIEN A VOIR !
    Si l’AFC ressens rapidement des sentiments pour des femmes (seulement pour des femmes, pas pour des hommes ou l’art par exemple) c’est parce qu’il est seul ! Pour cette UNIQUE raison. Sa solitude et le manque de rapport sexuel font, que dans leurs chutes, ils s’accrochent comme un fou à la première branche à portée de main.
    Le romantique, lui, choisit qui et quoi aimer avec soin. Ce n’est pas un type qui accorde de l’importance à sa voiture mais à ses amis, à aimer et à voyager.

    L’AFC timide ? NON, faux, encore !
    L’AFC est seulement inapte socialement. Il n’est pas drôle, sa personnalité n’est pas attractive et n’est pas intéressant. Lorsqu’il aborde une femme il n’a simplement rien à dire car c’est un naze. Le timide, lui, sera anxieux, aura un peu peur, mais finalement il pourra trouver des choses très intéressante et drôle à une personne qui lui plait.

    .

  • Mmmmmmrrrfff. Un enchaînement de syllogismes et de séquences où tout semble logique et derrière rien n’est prouvé. Ca reste du niveau de la masturbation intellectuelle pure et simple.