Psychologie (la vraie), vol. 1 : les « Low self Esteem », par Frédéric



Il est temps pour moi de payer ma dette à la société. Oui, j’ai péché, comme tant d’étudiants gauchistes fumant des joints sur les campus alors que l’enseignement y est gratuit (500 euros de frais de scolarité pour l’année, ça se paye en moins d’un mois de travail comme équipier au sein du premier fast-food venu, alors ne venez pas me dire que l’enseignement n’est pas gratuit en France). Oui, histoire d’alléger ce karma qui m’inquiète de plus en plus au regard de mes dernières rencontres amoureuses, je partage avec vous quelques notions de psychologie et de psychanalyse. Sait-on jamais, si je passe sous le camion d’un chauffeur alcoolique qui a réussit à faire pleurer la juge au dernier retrait de permis, je pourrais peut-être négocier ma place au paradis pour retrouver Mère Térésa, Sœur Emmanuelle et… attendez, je suis vraiment obligé d’aller là-haut ? Non, parce que je préfèrerais retrouver Hendrix et ses copines d’Electric Ladyland, vous voyez ? Allez, c’est juste un petit article de rien du tout, ça ne devrait pas influer tant que ça sur ma destinée. Je m’habillerai swag, le visio me refusera l’entrée de la discothèque de Michel Berger.

Avertissement

Si certains d’entre-vous sont tentés de me taxer d’approximations, d’amalgames et autres formes d’amateurisme, qu’ils s’achètent le Fondamental de Psychanalyse (PUF), environ un millier de pages, ainsi qu’un manuel de psychopathologie, le tout accompagné de quelques Que sais-je et là ils auront du contenu « professionnel ».

Frédéric

Sorry angel…

Qu’est-ce qu’une Low Self Esteem ?

Une personne à basse estime d’elle-même. Soit. A force d’utiliser ce sigle, la langue tendant toujours à raccourcir ses idiomes par l’usage, nous en avons oublié le principal… Quand nous parlons de Low Self Esteem, animal légendaire plus proche de la succube que du serpent de mer, nous négligeons l’adjectif déterminant qui devrait systématiquement l’accompagner : extravertie.

Il existe évidemment des personnes à basses d’estime de soi introverties. Or, une fille à basse estime d’elle-même, introvertie, ne représente pas un grand danger pour les hommes. A moins d’être sacrément con ou fraîchement sorti de l’œuf, nous associons l’introversion avec une faible estime de soi, et la fille qui reste dans son coin à regarder ses pieds nous apparaît de suite comme manquant de confiance en elle. Il existe bien sûr une nuance, puisque dans le cadre MTBI, introversion et extraversion sont deux pôles de l’axe énergétique (qu’est-ce qui nous stimule dans l’environnement, comment travaillons nous) n’ayant aucun rapport avec l’estime de soi.

Digressons un peu, mais point trop : estime et confiance

Vulgairement – c’est-à-dire au sein du grand public de mon enfance – on parle de confiance en soi. Confiance, de laquelle Stéphane distingue la fierté dans son e-book. Puis, en lisant par exemple l’excellent livre de Christophe André Imparfait, Libre et Heureux ou en découvrant le concept de Low Self Esteem extravertie, on apprend que ce qu’on a souvent nommé « confiance » relevait en fait de l’estime de soi. Résumons donc :

La confiance en soi, c’est l’idée que vous vous faite de votre aptitude à gérer une situation. Lorsque vous vous apprêter à faire votre 1er discours en public ou votre premier saut en parachute, vous ignorez comment vous allez réagir, vous ignorez malgré le travail de préparation si vous serez à la hauteur. Vous manquez de confiance en vous, et c’est parfaitement normal. Au contraire, lorsque vous ramenez une fille chez vous et que vous vous apprêtez pour la 10000ème fois de votre vie à avoir un rapport sexuel ou lorsque vous montez sur scène pour jouer un morceau que vous avez interprété des centaines de fois, vous avez confiance, car vous savez que cette entreprise relève de vos compétences, de votre zone de confort.

L’estime de soi, c’est le regard que vous portez sur vous en permanence, que vous soyez en action ou au point zéro (lorsque vous vous réveillez de votre plein gré). C’est un jugement sur ce que vous êtes et non sur ce que vous faites.

Alors me direz-vous ? Alors le cœur du problème réside dans l’extraversion des Low Self Esteem régulièrement évoquées ici. Leur extraversion nous induit en erreur, car nous associons ce trait de caractère avec la confiance en soi ou l’estime de soi. Si cette fille parle à tout le monde, se montre tactile sans avoir bu une goutte d’alcool, vous fait des œillades, c’est qu’elle est sacrément bien dans ses bottes, n’est-ce pas ?

N’est-ce pas. Christophe André évoque lui des estimes basses et des estimes hautes fausses ou fragiles. Ce qui pour moi revient au même : dans le fond tout ça se situe au ras des pâquerettes. Néanmoins cette distinction lexicale peut permettre d’appréhender ce qui se passe chez la Low Self Esteem extravertie. Son apparente haute estime d’elle-même relève de la gonflette. Mettez une droite à son ego, soit tout s’effondre, tout s’écroule, soit elle se dressera dans une surenchère narcissique pour donner le change.

Qu’est-ce qu’une hystérique ?

Ce qu’il y a de bien en psychologie, c’est que, de même qu’en matière de musique l’on peut aimer Dave Brubeck et Nile, on peut croiser des grilles de lectures issues de courants différents. Ainsi, la notion d’estime de soi, chère aux cognitivistes et autres comportementalistes, ne nous dispense pas d’utiliser le prisme psychanalytique.

Une hystérique, c’est une fille qui veut coucher avec son père et tombe malade. Terrifiant, n‘est-ce pas ? N’est-ce pas. Je grossis le trait. Pour les moins freudiens d’entre vous, voici un bref résumé.

A la fin du 19ème siècle, les asiles parisiens sont envahis de femmes présentant des symptômes corporels n’étant rien d’autres que des symptômes. Unetelle crache ses tripes comme une asthmatique fraîchement arrivée à Mexico ? Une autre a le bras paralysé dans une position grotesque ? Et pourtant, ni l’examen clinique ni la dissection – parfois, les gens meurent – ne permettent de trouver la moindre trace de lésion organique… L’on en déduit que ces femmes sont des simulatrices (j’en vois qui sourient derrière leur écran, bande de petits coquins). « On » ? Pas tout le monde. Charcot se dresse tel un menhir sur les côtes bretonnes – où l’on trouve parfois de charmantes jeunes femmes, mais ce n’est pas le sujet – et défend une autre vision des choses. Par l‘hypnose, il montre que ces femmes peuvent abandonner leur symptômes. Elles souffrent d’hystérie de conversion : elles sont sincèrement malade, mais le problème est fonctionnel, non organique. Traduisez : si je prends l’un d’entre vous, bien portant, que je l’hypnotise et lui suggère que son bras est paralysé, mon cobaye deviendra effectivement incapable de mouvoir son bras. Remerciez le ciel que je n’ai pas choisi une autre partie de votre anatomie.

Faisont un saut dans le temps. Le bon docteur Freud, qui a vu Charcot à l’œuvre, élabore la psychanalyse en soignant les hystériques, généralement issues de la bonne société viennoise. Et les pauvres ? Sont-elles bien portantes, ou n’ont-elles simplement pas les moyens de se payer ses services ? Je dirais la seconde…

Bref, la psychanalyse étant en évolution permanente, retenez ceci : les femmes, après avoir eu comme premier objet d’amour le sein maternel, « déplacent » cet attachement sur leur géniteur – faut bien que l’espèce survive – et refoulent cet attachement, vu que coucher avec ses parents, ce n’est pas trop la norme chez l’espèce homo sapiens. L’énergie psychique appelée libido, qui est en chacun de nous, circule, s’épanche, se fixe, et parfois stagne, créant des symptômes métaphoriques, comme la toux de la petite Dora qui fantasme des fellations avec des amis de ses parents (fantasmes étant eux-mêmes le fruit d’un déplacement de l’investissement libidinal, puisque ce sont ses propres parents qu’elle a envie de fellationner/cunnilinguer).

Pourquoi vous parle-je de toutes ces choses abominables ? Parce que l’hystérie, comme toute structure psychologique ne se résume pas à des symptômes. Note : si vous avez peur du noir à deux ans, vous êtes normal. Si vous avez peur du noir à vingt ans, vous avez un problème, et votre peur du noir (phobie) peut être raisonnablement considérée comme un symptôme. Bien. L’hystérique, c’est aussi un style, et c’est là ce qui nous intéresse.

Digresserons-nous ? Un peu, mais point trop : la personnalité hystérique

La nosographie psychiatrique distingue les pathologies (l’hystérique, avec son corps qui souffre) et les profils psychologiques, plus ou moins normaux (la personnalité histrionique). Pas moi. Et comme c’est moi l’auteur de cet article, je fais ce que je veux. S’il est vrai que le praticien n’est jamais trop fin face aux méandres de l’esprit humain, il est aussi vrai que les manuels sont le reflet de leur époque. A ce titre, ils n’échappent pas à l’euphémisation du langage. D’ailleurs, les maladies mentales elles-mêmes évoluent avec l’époque. Au Moyen Age, les déments ne prétendaient pas être surveillé par des satellites. Comme quoi, même le délire n’est pas si créatif que ça. Aujourd’hui, il est autant souvent question de complot politique que de démons.

  1. Note : des gens non délirants croient au Diable – on appelle ça le monothéisme – et l’exorcisme se pratique toujours au sein de l’église chrétienne.
  2. Note II : chez les psychanalystes et les psychologues cliniciens, la norme est de considérer que les procès en sorcellerie étaient des procès d’hystériques…

Je suis un peu injuste : cette euphémisation ne frappe pas tous les profils. On trouve par exemple la paranoïa et la personnalité paranoïaque. La personnalité histrionique, ce n’est rien d’autre qu’une personnalité hystérique, sans les symptômes handicapants. Je soupçonne le DSM et ses émanations de faire ce distinguo parce que l’hystérie est fondamentalement associée à la psychanalyse.

Quels sont les traits de cette personnalité histrionique ? L’extraversion, la théâtralité (histrion signifie « mauvais acteur ») :

« L’érotisme, la familiarité, l’accès facile à l’intimité et au plaisir de la relation constituent ses moyens favoris de gagner la confiance et la proximité de l’autre. Ailleurs, ce seront l’emphase, la mythomanie, l’autobiographie complaisante, qui ensorcelleront l’innocent. »

Le flou du langage et des idées (oui, elles peuvent paraître cruches). Explorons ce dernier point : les hystériques de Freud sont décrites comme intelligentes et cultivées. Peut-être, mais rappelons qu’elles provenaient des classes supérieures de la société. Concrètement, vous avez déjà rencontré des filles dont les facultés cognitives se limitent à « c’était génial », « il est super » et autre « j’adore ». Oui, niveau concept, c’est un peu étroit. Flou du langage, flou de idées, car ce qui préoccupe l’hystérique avant tout, c’est le regard de l’autre. L’hystérique est en quête permanente d’attention. Elle est la reine des séductrices. Maquillée, maniérée, mythomane, démonstrative à l’excès… Vide ? Pleine de l’angoisse de (dé-)plaire ?

« Le style cognitif de l’histrionique répond à l’urgence de la séduction. Le sujet n’a guère le temps de penser, de réfléchir, d’aligner les arguments. Il est vrai que sa séduction efficace le plus souvent l’en dispense. »

Cela vous évoque-t-il quelque chose ?

« L’évolution, le destin, la fortune des histrioniques sont fort divers. Tout dépend de leur talent, de leur chance, du contexte social. Certains histrioniques séduisent de façon efficace et parviennent à une existence équilibrée. D’autres, par naïveté, outrance, maladresse, gâchent leurs meilleures chances, font fuir les meilleurs et se rabattent sur des personnages médiocres ou pervers. La prostitution, les travaux dégradants, les abandons inattendus sont les revers sinistres des rêves disparus. La dépression, souvent grave et durable, ponctue ces épisodes catastrophiques. »

Cela vous évoque-t-il quelque chose ?

Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui je suis

Vous avez compris, je pense, que Low Self Esteem Extravertie et hystérique/personne histrionique ne font qu’un. Comme le dit wu-weï, « une L-S-E, quand tu arrives quelque part, tu la remarques immédiatement. Tu la vois, ou tu l’entends ». Ou les deux. Le cliché de l’hystéro volubile n’est que partiellement vrai : j’en connais des très atteintes qui ont l’intelligence de se taire, sachant que leur tenue vestimentaire et leur langage corporel feront le nécessaire pour qu’elles soient vues et regardées. Méfiez-vous de celles-là, elles sont terriblement coriaces.

Coriace, car il y a de la perversité dans l’hystérie. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est une psychanalyste, Gisèle Harrus-Révidi, auteur d’un Que sais-je ? consacré à la question. GHR qui tempère néanmoins, obligée par solidarité féminine de rester bienveillante envers son sujet, « si l’hystérique est indéniablement perverse, elle l’est avant tout envers elle-même ».

Précisons tout de même, que l’hystérie/la personnalité histrionique peuvent concerner les hommes. Précisons également qu’une hystérique peut souffrir de troubles obsessionnels compulsifs. Je le répète, le praticien ne fait jamais preuve de trop de finesse…

Je ne sais pas vous, mais je suis amèrement tenté par cette provisoire conclusion : aucune femme n’est plus féminine qu’une L-S-E/hystérique/personne histrionique.

Pour les autres, je vous propose dans un style typiquement digressif une sorte de MMA psychologique autour du couple mythique des théories de la séduction : la Low Self Esteem et l’AFC.

A suivre ici : la psychologie (la vraie) du mec frustré

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18 commentaires

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  • Le problème de la psychanalyse, c’est de réduire à un niveau individuel (et rendre un comportement pathologique), alors qu’il est sociétal. Si je te crois, 90% de mes amis parisiens sont histrioniques.

  • Alors, oui « aucune femme n’est plus féminine qu’une L-S-E/hystérique/personne histrionique. » forcément attirante, car féminine, donc en tant qu’homme à la recherche de l’âme sœur, nous croiserons au moins une hystérique !

    Même en la fuyant, puisqu’on ravive son manque d’estime, qu’elle aura à cœur de combler !
    Surtout, si elle vous sait à la recherche de l’âme sœur, cela doit être son rôle et non celui d’une autre !

    La question est comment s’en préserver ?
    En tant que le réalisateur et metteur en scène de notre vie… Il s’agit donc de leur signifier que leur jeux d’actrice sonne faux, ce qui nous ramène à « histrion »…
    Ainsi elle quittera le mauvais réalisateur que vous êtes… Pour trouver celui qui lui offrira le rôle de sa vie…
    « L’évolution, le destin, la fortune des histrioniques sont fort divers. Tout dépend de leur talent, de leur chance, du contexte social. Certains histrioniques séduisent de façon efficace et parviennent à une existence équilibrée. D’autres, par naïveté, outrance, maladresse, gâchent leurs meilleures chances, font fuir les meilleurs et se rabattent sur des personnages médiocres ou pervers. La prostitution, les travaux dégradants, les abandons inattendus sont les revers sinistres des rêves disparus. La dépression, souvent grave et durable, ponctue ces épisodes catastrophiques. »
    Question sous jacente : toutes les femmes sont-elles hystériques ?

  • @HTH : comme tu le comprends, cet article vise à incorporer quelques notions « psy » (psychanalytiques, psychopathologiques, cognitives) dans notre grille de lecture « séduction ». Donc, oui, je n’explique pas chaque notion. Les gens sont peut-être assez intelligents et dynamiques (hum) pour se documenter par eux-mêmes. S’ils lisent ces lignes c’est qu’ils ont accès à internet. Goole+wikipedia+un peu de jugeote = un peu de vulgate.
    Les plus ambitieux peuvent s’acheter le Vocabulaire de la psychanalyse de Laplanche et Pontalis, paru aux PUF.
    De plus, pour d’évidentes raisons spatiales et temporelles, un article n’a pas vocation à remplacer les livres ou l’enseignement universitaire…

    @dommage : le commentaire au-dessus du tien ne fantasme pas la psychanalyse comme une science médicale, il fait le lien entre le fait de baigner dans un milieu professionnel/universitaire et de prendre pour acquis ses propres connaissances, de s’enfermer dans la technicité du langage. HTH aurait très bien pu choisir les informaticiens comme exemple, c’est toi qui ne comprends pas. Où vois-tu dans l’article que je présente Freud comme l’inventeur du concept d’inconscient ?
    De plus, on peut aborder des concepts psychanalytiques tout en gardant un esprit critique. Personnellement, j’apprécie énormément le travail d’Onfray sur Freud. Un peu de nuance permet d’utiliser ce qui est pertinent dans chaque discipline au lieu de tout rejeter en bloc comme tant d’imbéciles.

  • Il est relativement décevant que l’auteur de cet article verse dans le fanboyisme à l’encontre de la psychanalyse.

    Il suffit d’être un tout petit peu sensible à l’épistémologie pour savoir que la psychanalyse se rapproche davantage de l’astrologie que de la Science. Et un tout petit peu épris de vérité historique pour se rendre compte que l’idée d’inconscient existait avant Freud, qu’il n’a donc rien de ce grand visionnaire telle que sa mégalomanie nous le décrit dans l’introduction à la psychanalyse, et SURTOUT qu’il n’a jamais guéri personne.

    Cette confusion assez fortement maintenue en France est présente jusque dans les commentaires, quand on voit que celui juste au dessus du mien fantasme les psychanalyse en forme de science médicale.

    De grâce, essayez de mieux faire la part des choses entre culturel (sans en renier l’utilité) et science. Quand les deux sont mal distingués, on aboutit à légitimer la pseudo-science.

  • Article aussi intéressant qu’instructif, cependant le style employé n’est pas à la portée de chacun (je ne sais pas quel métier tu pratiques, mais j’ai curieusement tendance à pencher pour la psychanalyse, et comme énormément de praticiens de la médecine -au sens large du terme- le virus du je-parle-médecin-et-j’ai-l’intime-conviction-que-tout-le-monde-me-comprend semble avoir bien pris en toi) et en ce qui me concerne, heureusement que je bosse aussi dans ce domaine sinon je n’aurais pas compris grand-chose…
    Rien d’agressif, simple remarque, qui n’enlève rien à la qualité de l’article.

  • @Frédéric : c’est de la présomption de culpabilité, donc ça a de quoi énerver. On lit alors le reste de l’article avec un oeil, en craignant que l’auteur ne cherche à se justifier, au lieu de justifier ses arguments.

  • @Seb : avant de t’exciter contre l’avertissement, tu devrais regarder le ton et le contenu de certains commentaires ci-dessus. Puisque tu n’es pas un troll, il n’y a aucune raison pour que tu sois exaspéré.

    @Manu : Christophe André explique aussi qu’on peut tendre vers une estime de soi saine, c’est à dire ni trop haute ni trop basse et surtout stable. Se résigner serait prendre son livre à contre-pied, même s’il insiste sur l’importance de ne pas se mettre la pression pour progresser sereinement.

  • Avec tout le respect que je te dois Stéphane, tu ne peux pas critiquer les journaux féminins et déplorer les conséquences de leurs écrits, notamment sur la « psychologie » des hommes, et t’en servir comme argument pour justifier la production d’un article, de très mauvaise qualité qui plus est, sur la « psychologie » des femmes ici.

    Ce non sens remet en cause tout ce que tu as construit aujourd’hui et est une erreur stratégique fondamentale.
    À moins que tu n’ais choisi dernièrement de t’aligner sur leur ligne éditoriale, ce que j’ignore sans doute mais qui me surprendrais…

    La valeur ajoutée de ce site, c’est la sociologie, c’est à dire une approche à la fois pratique et théorique qui combine toutes les déterminations.
    Ici, l’article est non seulement mal écrit (on dirait un blogueur de 16 ans qui raconte sa vie : « Swag? »), mal argumenté, mais se cache en plus derrière des références vaseuses avec la prétention inouïe de renverser les rôles en faisant passer ceux qui ont un esprit critique pour des escrocs (encore un trait de blogueur boutonneux)…

    J’admet que la psychologie peut être un outil d’aide à la compréhension des faits si elle est combinée à d’autres déterminants qui composent l’être humain, hommes ou femmes. Mais expliquer des faits uniquement par ce moyen est une hérésie, un renversement total de la raison vers le faux.

    Faire un article sur le sujet : pourquoi pas, mais un article de qualité, et écrit correctement. Pitié !

    Je ne répondrai pas à tous les autres capots qui pissent dans des violons, mis à part un qui se croit tout permis et dilapide son arrogance un peu partout sur ce site :

    @Rose Selavy : Claironner un faux-argument métaphysique avec le dédain de ton ignorance ne te donne pas raison. Quelque chose de gratuit est quelque chose qui coûte 0€. 0€ est différent de 500€, à la lettre comme à l’esprit, la rigueur du raisonnement donne une conclusion juste. Ce n’est même pas moi qui ai raison, c’est la raison qui est juste et conforme à la réalité.

    Sauf si une fois de plus la contradiction flagrante entre le fait d’appeler à ne pas être client de « fast-food » au nom du « life-style », et cautionner fièrement le fait que la jeunesse étudiante se fasse exploiter dans ses mêmes « fast-food » ne vous interpelle pas : alors c’est peut-être moi qui me suit trompé sur l’utilité, les valeurs et la qualification de ce site.

    Si je veux des conseils de psychologies qui contrent mes arguments, comme vous n’êtes pas capable de le faire en vous cachant derrière des livres de psychologues, j’irai voir directement les psychologues en question.

    Par contre, si je recherche un certain art de vivre, de la qualité et des conseils astucieux et pluridisciplinaires, alors je reviendrai ici, à condition de voir des articles écrits par toi, Stéphane.

    Amicalement, un ennemi qui vous veut du bien…

  • Pour un bon bouquin de psychologie sur les personnalités difficiles, je recommande :

    « Comment gérer les personnalités difficiles » de François Lelord et Christophe André.

    Ca coûte moins de 9€, c’est bien écrit et se lit facilement avec des témoignages + grille de lecture + résumés pratiques.

    Note: Pas besoin du Fondamental de Psychanalyse pour mettre un pied dans l’étrier et adopter un regard critique. L’avertissement en début d’article fait perdre toute crédibilité à son auteur – en plus d’être exaspérant. Sérieusement, est-ce qu’en bas de chaque article sur Le Monde ou Libé, il y a la notice « Si vous n’êtes pas content, je suis pigiste alors vous emmerdre et je rentre à ma maison » ?
    C’est du même niveau que le rappel à la loi au chargement du DVD qu’on a acheté : inutile, et ça gonfle ceux qui ne pensent pas à mal.

  • Ce qu’il y a d’effrayant, c’est que c’est loin d’être rare les filles comme ça. Et comme le dit l’auteur, Stéphane ? Une fille histrionique, tu ne peux pas ne pas l’entendre, et ne pas la voir. Elle ne fait que s’agiter partout pour masquer son manque d’estime et ce qu’elle cherche à fuir.

    A chaque fois que j’ai croisé une fille comme ça, j’ai tout fait pour l’évité et ne pas lui parlé. Ce qui créer de l’attirance … Donc, ça ne marche pas et le problème vous revient dessus.

    Il n’y a rien à faire avec ce genre de fille. L’avoir autour de vous, ce sont des problèmes à régler et elle vous fait perdre votre confiance, et votre estime de vous. Pou moi c’est à un point que ça peut me mettre vraiment sur les nerfs. Comme beaucoup d’hommes j’imagine.

    Ces filles là sont de véritable dangers publics.

    Mesdemoiselles, si vous reconnaissez dans la description, allez voir un psy, faites vous soigner. Réglez votre problème rapidement, vous en avez urgemment besoin.

  • On sent une forte aigreur dans cet article. On dirait que toutes les femmes sont de dangereuses hystériques perverses, mais n’est-ce pas ta condition d’AFC codépendant, qui donne tout, opposé polaire de la LSE extravertie qui te fait voir lemonde comme cela?

    Un peu de lecture sur le même sujet pour ceux que ça intéresse

  • @Nico
    «Digressons un peu, mais point trop : oser dire que l’enseignement en France est gratuit et qu’il coûte 500 € dans la même phrase est une performance passable de l’internement. »

    Bravo, tu viens de prouver que tu ne savais pas lire, que tu mettais la lettre avant l’esprit.
    Au lieux d’employer des mots que tu ne comprends pas, va relire tout ce que tu as lu jusqu’ici.

  • « Le style cognitif de l’histrionique répond à l’urgence de la séduction. Le sujet n’a guère le temps de penser, de réfléchir, d’aligner les arguments. Il est vrai que sa séduction efficace le plus souvent l’en dispense. »

    La meilleure des définitions, la voilà.

  • Axel, au lieu d’avaler tout ce que tu trouves sur ce site, comme une vérité, sous prétexte que ces auteurs ont des qualités que tu espère obtenir : apprend à prendre du recule.
    Etre expert en relation humaine est une chose, être Docteur dans un domaine médicale comme la psychiatrie en est une autre.
    Quand je lis : « je partage avec vous quelques notions de psychologie et de psychanalyse » ; et que je constate une tentative de thèse sur un sujet dont l’auteur ne semble pas expert, surtout dans un domaine ou des sommité passent leurs temps à se contredire, je m’inquiète. Un peu d’humilité Monsieur Frédéric.

  • Zut, je suis aussi sorti avec une LSE.

    Pour avoir aussi lu le sympathique livre imparfait, libre et heureux, je tiens à souligner que Christophe André explique que nous avons TOUS une TENDANCE estime basse ou estime haute. Alors, après la tendance est plus ou moins marquée mais l’objectif est de tendre vers une bonne estime de soi. Que ce soit une estime légèrement basse ou haute mais équilibrée.

    En tout cas, c’est osé d’avoir fait le parallèle, je n’y avais pas pensé une seconde alors qu’en fin de compte, c’est d’une évidence…

  • Je propose à Nico de faire un article sur le sujet afin de nous faire partager ses connaissances, qu’il nous apporte quelque chose plutôt que de verser dans la diatribe cathartique. En ce qui concerne l’article, j’ai un peu du mal avec le style mais pour avoir été confronté à ce type de femme, j’y retrouve les caractéristiques. Souvent, seul l’expérience permet d’échapper à leur filet ou de bien les appréhender, ici, il a un article pour ce ceux qui ne l’auraient pas.

  • Frédéric,

    Tenter de disserter sur ce type de sujet, aussi vaste, par la seule psychologie ou la psychanalyse, confine à l’hystérie ou à la bêtise, ou les deux.

    Digressons un peu, mais point trop : oser dire que l’enseignement en France est gratuit et qu’il coûte 500 € dans la même phrase est une performance passable de l’internement.

    Face à une pareille introduction, il était évident que l’article serait une catastrophe. Et c’est bien là le seul point où je n’ai pas été déçu, il est pire que ce à quoi je m’attendais.

    Il est clair qu’à trop fumer de joints, comme tu t’en ventes avec ce dédain dégueulasse et insupportable propre aux gauchistes comme tu les appelles de tes voeux, tu as brûlé le peu de neurones qu’il te restait pour avoir la capacité de développer un raisonnement cohérent et argumenté. D’où ton besoin de te cacher derrière des références vaseuses, que tu n’as certainement jamais vraiment lues, ou très mal, pour défendre ta fausse argumentation.

    Si à cela j’ajoute ton style, infâme et lourd sinon inexistant, « je suis amèrement tenté par cette provisoire conclusion » : quitte à verser dans la sophisterie, fais le au moins avec un peu de finesse.

    Pas besoin d’un tank pour écraser une mouche. Proverbe Chinois (de la disnastie des Wu-Wu, sans doute).

    Bien courtoisement.

    Nico

  • Merci pour cet article (un poil dur à assimiler) dans lequel j’ai pu identifié une amie dès les premiers traits, ce qui s’est confirmé en fin de texte. Bravo.