Le tour du monde n’avait jamais été une mode, mais ça, c’était avant…

Dorénavant, il s’agit de passer bien plus de 80 jours à l’étranger, pour y « apprendre la vie ». Changer, de vie. Et justement, au delà des menteurs obligés de vendre du rêve à des simples d’esprit par blog interposé, qu’en disent ceux qui en rentrent, du « monde » ?

Dans cet entretien à la qualité vidéo parfaitement indécente, mais aussi au fond parfaitement honnête, Anthony, client SpikeSéduction de la première heure, revient en 15 minutes sur son tour du monde à 15.000€, décidé tout seul il y a 2 ans environ.

Parmi mes interrogations:

  • Faire le tour du monde permet-il de changer de vie ?
  • Quelles motivations derrière un tour du monde ?
  • Comment rompre la solitude quand on part en solo ?
  • Combien ça coûte ?
  • Quelles leçons en tirer ?
  • Les sud-américaines sont-elles vraiment toutes moches ?
  • Est-il facile d’aller à pied par la Chine ?
  • Pourquoi Anthony est-il rentré plus tôt que prévu ?
  • Comment faire sécher ses chaussettes (pas facile à dire) quand on fait son sac tous les soirs ?
  • Pourquoi la caméra était-elle réglée vers le plafond ?

Et bien d’autres questions.

Merci Anthony d’avoir pris le temps de répondre et de nous faire un retour sur ton tour du monde.

Pardon pour l’étiquette « version d’essai » en bas de l’écran, on s’en est aperçu juste après avoir terminé :/

Stéphane

Ps : il y a une dizaine d’années, j’ai appris ça :

Une Tortue était, à la tête légère,
Qui, lasse de son trou, voulut voir le pays,
Volontiers on fait cas d’une terre étrangère :
Volontiers gens boiteux haïssent le logis.

Inutile de citer l’auteur je pense. Et vous, vous en pensez quoi ? Vous devez avoir deviné ma position au ton de mes questions, non ?

Crédit photo : Steve Cadman


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18 commentaires

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  • j’ai fait plusieurs grand voyages/tours du monde et j’ai beaucoup apprécié.
    par contre pour la drague/seduction c’est pas terrible, c’est meme l’aspect le plus negatif
    il ya tres peu de femmes qui voyagent en solo et peu d’aventurieres (pour moi la femme vraiment aventuriere ca n’existe que dans les magazines feminins)
    ce qui est debile c’est aussi ces nanas de 18 ans sans experience de la vie qui voyagent solo (ou ONG) dans des pays un peu craignos (pays ou moi-meme je prend mes precautions)
    par contre j’ai rencontre pas mal de mecs aventuriers/voyageurs et j’en suis fait des potes ou des contacts

    etre globe-trotter pour son boulot ca peut etre genial aussi mais c’est nul au niveau couple et parfois rencontres (ca depend du pays)

  • Pourquoi autant de negativité dans vos propos? Vous qui pour la plupart n avez jamais voyagé apparement… Bien sur que oui un tour du monde change la vie! Je suis en ce moment en Inde et, je ne vois pas comment la pauvreté ou la spiritualité presente ici peut laisser qui que ce soit indifferent (ceci n est qu un exemple). Marcel Proust disait que le voyage ne consiste pas a decouvrir de nouveaux paysages, mais a revenir avec de nouveaux yeux! A moins d etre vraiment fermé a la rencontre, notre vision de la vie change forcement. Car non, on ne rencontre pas les memes personnes qu en france. On rencontre des gens plus ouverts d esprit que la moyenne. Faites l experience d aller au restaurant avec une fille qui a voyager, puis avec une fille lambda qui n a jamais quitté sa ville et comparez la richesse des conversation. Bref, si vous preferez mettre 15000e dans une voiture et des seminaires pour devenir plus interessant c est votre choix, mais nedites pas n importe quoi au sujet des voyages svp!!

  • Il serait intéressant de faire un parallèle avec les dernières attractions du DisneyWorld Mondial, à savoir l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
    Je suis resté 6 mois en Australie, et je me demande encore comment j’ai fait: des jeunes cons comme leurs pieds, des « backpackers » pour qui tout est « amazing » ou « soo great »et des monuments (sic) datant du 19e siècle.
    Non, j’en retiens des lectures sous la voie lactée, des feux de bois et des parties de cartes. Quelques rencontres tout de même, et la joie d’aborder tout ce qui bouge sans y penser.
    Et si je suis rentré plus tôt que prévu, c’est parce je ne suis pas convaincu qu’il faille faire 10.000 km pour se forger ce genre de souvenirs.

  • Je connais pas mal de personnes ayant fait un tour du monde, ou simplement de longs séjours dans d’autres pays, que ça soit pour le boulot ou pour des activités associatives.
    La question du début me paraît biaisée, car aucun d’entre eux n’a fait ça en se disant que ça allait changer leur vie. Ils en avaient envie, c’est tout.
    J’ai une amie pour qui ça a changé la vie toutefois, puisqu’à peine revenue elle a tout plaqué pour aller bosser dans l’humanitaire. Un autre qui considère ses voyages comme des expéditions, avec un projet et une véritable démarche à chaque fois. Il accompagne ses périples de conférences et d’études sur les endroits qu’il traverse.
    Une autre enfin qui est allée lancer une école de voile en Nouvelle-Zélande pour comparer les apprentissages avec l’école française.

    Pour d’autres, je suis aussi d’avis que les sentiers sont maintenant bien balisés. Entre les billets « round the world » qui permettent de voyager plusieurs mois en planifiant tout dès le début, les sites web qui renseignent sur les endroits non touristiques à voir absolument… Ce type de voyage est totalement dans l’approche consumériste et ne fait pas fondamentalement changer la façon de voir la vie.

    Le tourisme de masse a récupéré le côté authentique du voyage qu’on pouvait chercher à une époque. Maintenant la difficulté principale est de faire la part des choses entre le fait de suivre aveuglement le Routard, et partir sans rien avoir prévu.

    Perso j’oscille entre les deux. J’adore voyager seul sans faire de plan, auquel cas je ramènerai surtout des anecdotes liées aux rencontres faites (dont certaines auraient aussi pu arriver en France). À l’inverse, le classique séjour de 15 jours en couple, relativement bien balisé, est une expérience toujours sympathique et dépaysante mais elle fait intégralement partie du mode de vie occidental. Cette période de rentrée est d’ailleurs ponctuée du « alors t’es allé où cet été ? » qui montre bien que la Crète, l’Asie du sud-est ou l’Argentine, c’est un peu du détail tant qu’on ne reste pas chez soi.

  • @Flonaish : bien résumé, je n’en aurais pas moins dit…

    Où sont les avocats du tour du monde, que j’imaginais plus nombreux ???

  • – Ce qu’on appelle aujourd’hui « un tour du monde » est très souvent un tour d’Asie et d’Amérique du Sud parcouru en suivant la piste ultra-balisée des backpackers.
    – Lorsqu’on se déplace géographiquement, que ce soit pour un tour du monde ou pour s’expatrier, on emmène ses problèmes dans son sac à dos ou ses valises. Ils ne resteront pas en France.
    – Comme le précise Anthony à la fin, vos collègues de travail et vos amis s’intéresseront à votre tour du monde le jour de votre retour et ce sera tout. Le quotidien reprendra immédiatement le dessus. Le savoir-être acquis vous sera utile pour faire un nouveau tour du monde mais pas franchement en France.

  • Comme disait Michéa (je crois),  » l’universel, c’est le local moins les murs ». En gros tout ce qu’on prétend aller chercher ailleurs on le trouve à côté de soi pour peu qu’on veuille bien s’ouvrir aux autres. (détruire le mur mentale).

    La façon de voyager contemporaine que ce soit 3 semaine en touriste ou 1 ans en jeune explorateur (la nuance pour moi est infime), je la trouve médiocre. Médiocre non pas par la médiocrité ou non des gens mais par la médiocrité de l’époque qui a réduit les occidentaux en simple consommateurs. Aujourd’hui on consomme l’espace et le temps comme on consomme un Burger frites dégeu au Macdo. Aujourd’hui on voyage non pas pour vivre quelque-chose mais pour se rendre pour un laps de temps (économiquement calculé) dans des endroits où, historiquement d’autres personnes on vécu des choses intéressantes, tragiques, intenses. (Guerres, découvertes, lieux religieux, monuments, architectures). En gros on se donne l’illusion de vivre des chose alors qu’on ne fait que sortir de sortir d’une espèce de zone de confort qu’on essaie très vite de récupérer une fois à l’étranger avec la quasi certitude de rentrer si ça tourne mal.

    Personnellement je n’ai jamais été tenté par se genre de long voyages et j’assume totalement mes vacances comme simples moments de détentes et de repos dans des endroits si possibles classes. Pour moi voyages est synonymes de lectures, farniente et soleil. (plus ou moins)

    En résumé que ce soit le voyageur du dimanche ou moi, nous somme tout le contraire du héros de « Voyage au bout de la nuit ».

  • « Les sud-américaines sont-elles vraiment toutes moches ? »

    C’est le genre d’affirmation que l’on peut excuser d’un touriste, pas d’un type qui se targue d’un globe-trotteur.

    Premièrement, l’Amérique latine est un continent multiculturel et multiracial. Vraiment. Pas comme le PS vous dit que la France l’est. Vraiment.
    C’est à dire que, d’une rue à l’autre, d’un quartier à l’autre vous trouvez plus de différence qu’entre Paris et Moscow. Tout ça en quelques mètres. C’est le genre de truc que l’on doit voir pour comprendre. Ainsi, si vous connaissez peu les endroits, vous vous retrouverez dans des ghettos infâmes peuplés de tarés. C’est où se retrouvent les touristes qui essaient rêvent la vie de manu Chao.

    Par contre, pour ceux qui connaissent bien ce genre de coin, l’aventure est très différente. Disons que le rapport de diversité que nous connaissons Paris/Banlieue racaille est multiplié par 10 ou par 20. Pour ceux qui savent vivre, qui comprennent, qui ont voyagé, savent que c’est pourtant la norme dans 9/10 de notre planète.

    Ainsi, en Amérique Latine, vous trouverez des endroits luxueux, des filles que vous ne verrez jamais à Brest, Perpignan ou Besançon et vivrez des trucs qui n’existent pas dans votre bled.

    Lisez Cizia Zyke, mais avant de voyager, le plus important, c’est de se sortir les doigts. Détendez-vous, soyer (ou essayez) d’être cool, ferme et ouvert. Sinon, vous risquez bien de faire 50 000 bornes sans rien comprendre…

    Quant au fond :
    Oui,
    Voyager, partir seul, découvrir des trucs nouveaux, vivre des trucs différents, dangereux, douter, se retrouver seul; tout ce genre de truc fait pousser les cojones.
    Évidemment, c’est mieux pour séduire, enfin, c’est qui en valent la peine..

  • Voyager / faire le tour du monde / faire un échange universitaire / vivre en tant que gamins d’expats = valeur limité par rapport au fait d’être un émmigré, de payer ses impots dans un nouveau pays qui en prend parfois la nationalité…

    Pour tout ce qui n’est pas de l’expatriation long terme ou de l’émmigration je suis d’accord avec cette vidéo.

    L’expatriation (long terme) ou l’émmigration ne fera pas gagné beaucoup de points en séduction (n’en fera pas perdre) par contre vous pouvez y gagner énormément dans d’autres domaines : Découvrir une nouvelle culture, voir parfois une nouvelle philosophie, apprendre une nouvelle histoire, developper une nouvelle facon de voir les choses, d’apprendre ou de faire des affaires, de concevoir la famille, l’amitié etc…

    C’est très enrichissant, et ca permt aussi de remettre en question des choses que l’on pensait « évidentes » et de comprendre un peu mieux « l’autre ».

    Mais ca n’aide pas en séduction voir même dans les interactions sociales quotidiennes, les gens n’ayant pas vécu une experience similaire (et donc n’ayant developpé une sensibilité proche) ne peuvent pas comprendre, et ont tendance à avoir une attitude qui rappelle une autre fable :

    Certain Renard gascon, d’autres disent normand,
    Mourant presque de faim, vit au haut d’une treille
    Des raisins mûrs apparemment,
    Et couverts d’une peau vermeille.
    Le Galand en eut fait volontiers un repas ;
    Mais comme il n’y pouvait point atteindre :
    Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.
    Fit-il pas mieux que de se plaindre?

    Etre dans une relation, diminue notre capacité critique sur celle-ci (illustration : les phones coaching). Passer sa vie dans un pays, une région ou une ville est similaire.

    note : L’accent français est charmant a faible dose, à haute dose vous passez pour un attardé qui ne sait pas apprendre correctement une langue…

  • Je ne sais pas si il est facile d’aller à pied par la Chine, en tout cas je crains l’Afrique car j’ai peur que ses canicules m’emballent …

    Passons ! A mon avis le terme « tour du monde » est un gros fourre tout et le faire pour passer pour Inidana Jones est completement inutile. Pourquoi à tout pris faire le tour du monde ? Se taper un énorme bloc de stress permanent ou on passe les 3/4 du temps du voyage à se demander où on va dormir le soir … Attention je n’ai rien contre le voyage, mais un tour du monde au sens actuel n’est pas vraiment un voyage.

    Quand à faire du tourisme pur pendant un an … a mon avis c’est quelque chose de prodigieusement chiant ! Pour moi un voyage long doit être motivé par des actions, des activités, un but !

    Ha et on reviens changer d’un voyage, mais seulement les 3 premières semaines après le retour … ensuite les vieilles habitudes reviennent !

  • Très bonne entrée en matière (j’espère que ce n’est qu’une entrée en matière).

    Moi aussi j’ai une tonne de questions à lui poser.
    Est-ce qu’il y a moyen d’approfondir tout ceci sous l’angle social/rencontres voire de la séduction (j’épargne celui du look:) ?

    Je propose d’organiser une interview complète par thèmes en format podcast. ça intéresserait d’autres gens?

  • Pas de tour du monde, mais un long passage à l’étranger pour les études. Quelque que soit l’endroit, on s’emmène toujours avec soi… alors on oublie ce plan si c’est pour fuir ! Contrairement à l’interviewé, partir seule m’a toujours forcée au contact. Toute occasion de discuter et faire du lien (fut-il ténu) est un bonheur au quotidien !

  • Très intéressant, et je pense que beaucoup de voyageurs solo, comme moi, tiendraient exactement le même discours qu’Anthony!

    Ce que je trouve à chaque fois le plus incroyable, c’est à quel point la solitude effraie les gens… »mais tu ne vas pas t’ennuyer tout seul? »…alors que justement, lorsqu’on voyage solo, on a souvent le choix très précieux de pouvoir s’isoler ou d’aller vers les autres. Et dans la grande majorité des cas, je rencontre beaucoup plus de personne en voyageant seul qu’accompagné!

    Si le sujet vous intéresse, je vous recommande vivement le livre « vagabonding » de Rolf Potts, une bible du voyageur indépendant.