Sortir de la dépendance affective



En décodant le principe de la dépendance affective, cette chercheuse a fait une surprenante découverte

A l’instar de l’obsession amoureuse, la dépendance affective (ou, en anglais, one itis), est généralement vécue comme exceptionnelle et unique : celui qui la ressent se perçoit, comme malade, touché par un mal psychologique, honteux et rare dont le reste du monde est épargné. Pourtant, je connais peu d’expériences plus universellement partagée  que la dépendance affective!

Et gardez vous bien de vous croire plus malin car j’ai vu les plus cyniques et les plus sauvages d’entre nous se faire prendre au piège. Quels mécanismes de psychologie nous entraînent dans cette spirale de la dépendance affective, et comment en sortir ? Deux questions souvent posées et dont les réponses sont pourtant assez simples…

Les mécanismes de la dépendance affective

Psychologie de l’ennui et du désir

Contrairement à ce que pensent beaucoup, la dépendance affective n’est donc pas le sort des ratés et des faibles, au contraire. Quel mécanisme psychologique permet de l’expliquer ?

Premièrement, à l’origine de la dépendance affective on trouve quasiment toujours une situation de stagnation, d’ennui diffus qui conduit à l’attente d’un élément perturbateur. Or quelqu’un qui a toujours vivoté d’une manière agréable mais pas exceptionnelle a développé plus d’occupations routinières qu’une personne qui s’est déjà consacré entièrement à un projet ambitieux.

Elle est donc moins prédisposée à ressentir la vacuité de son existence et le désir d’aventure. On dit souvent que la dépression est l’apanage des pays riches : ce n’est pas uniquement parce que la survie matérielle capte l’attention, c’est aussi parce qu’il y a des possibilités de mobilité sociale et existentielle plus fortes dans les régions prospères. Si on n’est pas capable d’imaginer une vie plus excitante que celle qu’on a, on ne risque pas, en effet, de fantasmer sur ce qu’on pourrait avoir.

Deuxièmement, je crois vraiment que la sensibilité d’une personne est un indicateur fort de sa profondeur spirituelle et psychologique. Beaucoup d’études ont ainsi montrée la corrélation qui existait entre intelligence et dépression. D’une manière générale, nous avons tous une tension intérieure, qui est le moteur de l’action, de la motivation et du dépassement de soi.

Quand cette pression interne n’est pas dirigée sur un but positif, elle se transforme en angoisse qui ronge et détruit celui qui la porte. Elle cherche une focalisation, et faute de lui en donner, s’attache à celui qui occupe le plus vos pensées – d’où la dépendance affective.

Repoussez vos limites

L’intelligence n’est pas une chose tranquillement assise dans votre cerveau, c’est un mouvement et ceux qui n’ont jamais poussé leurs limites sont seulement des beaux parleurs (vision très Bergsonienne, je l’accorde, mais il faut choisir son camp !).

Troisièmement, le désir est un facteur qu’il faut également prendre en compte. Si vous êtes fasciné par le corps de l’autre, c’est clairement l’expression d’une frustration sexuelle qui s’ignore (ou non d’ailleurs). C’est la forme la plus basique de dépendance et la bonne nouvelle c’est que c’est celle qui s’arrêtera le plus rapidement.

On prête facilement des qualités morales à quelqu’un qui est juste beau. On a ainsi constaté que statistiquement, les femmes au physique jugé agréable avaient un salaire plus élevé de 30% que celles aux physiques jugés peu attirants et l’écart, bien que moins spectaculaire (10%), existe également pour les hommes. Ici, tout le monde est à égalité et on ne peut pas imputer ce genre de désir à une faiblesse quelconque, au contraire, c’est votre force vitale qui s’exprime.

Si donc vous êtes en pleine dépendance affective : mes félicitations ! Cela signifie donc que vous avez la capacité psychologique et le besoin de vivre plus intensément que ce n’est le cas à présent. Je grossis volontairement le trait mais j’aimerais vraiment abattre ce préjugé courant et culpabilisant selon lequel la dépendance affective serait réservée aux gens vulnérables et sans valeur.

Je connais des tas de femmes magnifiques et particulièrement brillantes qui ont été ou sont désespérées  à cause d’un homme ! Toutefois ça n’aide pas beaucoup me direz vous : comment cesser d’y penser ? Comment sortir d’une dépendance affective? comment retrouver la sérénité ? Comment se détacher d’une femme ou d’un homme? Voici les vraies questions.

Comment se sortir de la dépendance affective

Sortir de la dépendance affective, règle numéro 1 : Abandonnez. Complètement je veux dire : effacez son numéro, virez la de vos contacts Facebook, soyez sans pitié avec vous-même ! De manière générale, quand quelqu’un vous montre un intérêt faible, coupez court. La psychologie de l’amour à ceci de terrible que celui qui gagne est toujours celui pour qui ce n’est pas important ! Pas la peine de chercher une revanche ou de lui sortir ses quatre vérités : pour avoir été souvent à la place de la personne convoitée, je peux vous dire clairement qu’au mieux vous parviendrez à l’irriter 5 minutes et au moins vous conserverez ce qui vous reste de dignité !

Si vous appartenez au même groupe que votre obsession, évidemment, c’est plus compliqué mais pas infaisable. Mettez vous bien dans le crâne que vous êtes en période de sevrage psychologique et que vous devez vous soignez avec la même assiduité que si vous étiez accro à l’héroïne ou à l’alcool. Arrêtez de tout analyser, s’il y a la moindre chance, cette personne finira par revenir, dans un an peut-être, mais croyez moi, elle le fera et, si vous ne l’avez pas complètement oubliée, vous aurez alors les armes pour ne pas retomber dans le même cycle infernal .

Sortir de la dépendance affective, règle numéro 2 : Trouvez-vous un projet. Celui-ci doit être suffisamment ambitieux et stressant pour absorber une bonne partie de votre énergie. Exemple : trouver un travail plus intéressant et mieux payé, monter votre entreprise (possible à n’importe quel âge), organiser un événement d’une grande ampleur, perdre 8 kilos en deux mois, devenir un bon cuisinier, etc.

Chaque fois que vous repartez sur les mêmes interrogations sans fin, mettez vous immédiatement à y penser. C’est une technique de psychologie comportementale qui a fait ses preuves : au début, vous devrez vous forcer des centaines de fois par jour mais n’oubliez pas que les choses prennent la place qu’on leur donne et moins votre dépendance affective aura de place et de temps pour s’exprimer, plus elle diminuera. Vous voulez vous détacher de quelqu’un? Attachez-vous à autre chose.

Sortir de la dépendance affective, règle numéro 3 : Courir plusieurs lièvre à la fois (ça vous évitera aussi de déplacer votre obsession sur la première personne venue). Ce conseil est autant préventif qu’apaisant. Si on se fixe sur quelqu’un, c’est généralement parce que c’est la seule qui soit attirante dans notre entourage. En conséquence, pour s’extraire de cette situation, il faut introduire des comparatifs. En somme, c’est le moment d’enchainer les rendez-vous et d’aller tenter votre chance auprès de tous ceux ou celles que vous considérez comme trop bien pour vous.

Dites vous bien que vous avez un avantage rare et précieux: vous n’êtes pas réellement demandeur (puisque quelqu’un occupe déjà votre esprit) et donc au maximum de votre potentiel de séduction ! Rien de cynique là-dedans, la relation la plus riche et la plus satisfaisante que j’ai eu était ainsi un simple « divertissement » à l’origine. Vous pouvez par exemple vous inscrire sur des sites de rencontres comme Meetic, eDarling ou EasyFlirt, sur lesquels vous multiplierez facilement les rendez-vous avec des personnes un minimum intéressantes.

Sortir de la dépendance affective, règle numéro 4 : C’est plutôt méconnue, mais pour sortir d’une , rien de tel que du sport et encore du sport. Le sport libère des endorphine et sculpte votre corps (donc vous rend plus séduisant) donc concrètement, ça ne peut que vous aider. J’ai tendance à penser que la salle de sport avec cours collectifs et la meilleure des options car vous pouvez y passer des heures sans supplément, rencontrer de nouvelles têtes et les prix assez élevés vous pousseront à rentabiliser votre investissement.

Règle numéro 5 : Les amis et la famille. S’occuper des autres et de leurs problèmes est un moyen assez efficace de relativiser sa propre dépendance affective. Obligez vous à ne pas parler d’elle en leur compagnie et intéressez vous à leurs préoccupations. L’appétit vient en mangeant et l’intérêt vient en s’intéressant. Forcez vous à être joyeux et à en rire, on devient ce qu’on fait qu’on le veuille ou non. Si vous passez votre temps comme une loque devant votre télé, désolée mais vous avez peu de chances de vous transformer en autre chose qu’un vieux tas vide et sans énergie.

Sortir de la dépendance affective, règle numéro 6 : Mettez vous en danger. Manifestement, vous avez besoin qu’il se passe quelque chose dans votre vie donc n’hésitez plus. Je ne parle pas ici de faire votre premier coma éthylique ou de vous jeter avec férocité sur le premier qui vous manque de respect mais d’affronter vos peurs en tentant des actions qui semblent vouées à l’échec. Allez draguer la plus jolie fille du café qui est avec sa horde de copines en mode crash test, je vous jure que plusieurs heures après vous aurez encore des poussées d’adrénaline. De toutes façons, on n’est ridicule que si on se sent ridicule : celui qui assume ce qu’il fait et n’a pas peur d’échouer ou de passer pour un imbécile aura toujours le prestige du courage.

En conclusion, pour sortir d’une dépendance affective :

Passer à autre choses prend du temps et demande un effort qui semble énorme pour celui qui s’y trouve. Cependant, gardez à l’esprit que c’est peut-être aussi une chance : la chance de réaliser ce qui vous tient à cœur et la chance de vraiment vous remettre en question. Vous avez déjà surement entendu parler de cette maladie qui insensibilise à la douleur : les gens qui sont dans ce cas meurent ordinairement avant même d’atteindre l’âge adulte !

De la même manière la souffrance psychologique nous informe que quelque chose va mal dans notre existence : c’est une sonnette d’alarme puissante qui doit nous exhorter à changer et à agir. Le chemin pour sortir d’une dépendance affective est long mais pour y arriver, il faut faire le premier pas alors en route…

Diane

Crédit photo : .S


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36 commentaires

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  • Bonjour à tous je m’appelle Alice, j’ai 14 ans (bientôt 15) et j’ai vécu ça pendant 3 ans, entre 10 et 13 ans ! Vous allez dire que c’était trop jeune et que c’était pas pour de vrai (car il y a déjà des gens qui m’ont dit ça à cause de mon âge) mais moi je vous jure que c’était pas du vent ! J’étais absolument folle de chez folle du grand frère de ma meilleure amie, au point de faire des trucs que je déteste faire d’habitude juste pour le voir, et de pleurer toute les larmes de mon corps quand je l’avais pas vu de trop longtemps ou qu’il ne m’adressait pas la parole ! Tout ça pendant 3 ans, et ça aurait sûrement duré plus longtemps s’il s’était pas trouvé une copine (ou que je l’avais jamais appris) ! En tout cas quand je l’ai su j’ai cru que ma vie s’arrêtait (car en plus même si j’osais pas lui dire je faisais des efforts de f** pour essayer de lui plaire), je vous jure, j’ai hurlé comme une f*lle et je me suis littéralement arraché les cheveux (oui, littéralement !) Une fois la crise passée, de colère, je l’ai supprimé de mes contacts, et j’ai décidé de ne plus jamais revenir chez ma meilleure amie, sinon j’allais trop souffrir en le voyant si beau et savoir que c’était une autre qui en profitait ! C’est exactement comme ça, en ne le voyant plus, que ça m’est passé ! Depuis je ne suis plus jamais retombée amoureuse et je vis beaucoup mieux comme ça ! Ouf !!! (Par contre c’est pas passé si vite que ça, même si au bout d’un moment je n’avais plus spécialement envie de revoir le garçon, j’en voulais à m*rt à la fille encore longtemps après même si je la connaissais pas, jusqu’à que ma meilleure amie me dise qu’ils n’étaient plus ensemble en fait… Et encore j’avais continué de lui en vouloir encore un certain temps car ils étaient restés trop longtemps ensemble à mon goût ! Mais maintenant ça va beaucoup mieux, aaaah je revis !)

  • Merci pour ce texte. Il est, j’espère, la première marche vers ma guérison.

  • Bonjour !

    Merci pour cet article intéressant ! Il m’a aidé à débloquer des choses, simplement le fait de comprendre d’où ça vient ouvre des portes, et parmi les nombreux articles que j’ai lu, vous êtes le premier à me l’apprendre et à – en plus – donner des conseils si simple et facile d’accès.

    Merci !

  • C’est rassurant de constater que beaucoup de gens vivent cela et qu’on n’est pas « anormaux ». J’ai vu plusieurs psy et ils ne semblent pas comprendre ce que nous vivons avec la dépendance affective. Le problème c’est que je le connais à peine et les psy ne comprennent pas qu’on puisse aimer a ce point un quasi inconnu. Les psy ne savent peut-être pas quoi dire face a ce phénomène et ils répondent n’importe quoi. La psycho est loin d’être une science exacte. Quoi qu’il en soit voilà mon histoire: Ma descente aux enfers s’est produite quand un mec que j’ai connue il y a 10 ans m’a contacté sur FB, cette invention du diable qui détruit des mariages. En revoyant son visage sur ses photos mon cœur s’est mis à battre et ma poitrine s’est serrée. Je le trouvais tellement beau que j’ai cru presque en crever. Au moment ou on s’est connus, il était un player et un womanizer, mais pauvre conne aveuglée par mes hormones je me suis mise à rêver qu’il puisse avoir « change » après toutes ces années, mais ce genre de mecs ne changent jamais. Le problème, c’est que quand il m’a recontacte 10 ans plus tard, je suis mariée et j’ai un enfant. Donc mon obsession pour cet homme est extrêmement culpabilisante et déstabilisante vu les circonstances. Je n’ai jamais été infidèle et je ne pourrais pas supporter le stress et la culpabilité que cela engendre. Je ferais probablement une crise cardiaque. Je n’étais vraiment pas prête à ressentir ça. Je n’ai donc eu aucun échappatoire possible pour oublier et mon quotidien est devenu invivable, puisque je suis en couple. Je rêvais a lui la nuit presque tous les soirs. Je rêvais que je lui parlais, que je le cherchais partout, je trouvais son appartement mais il était vide, etc. Plus j’essayais de le chasser de ma tête plus c’était tenace et ne voulait plus sortir de ma tête. J’ai vraiment tout essayer pour le sortir de ma tête. Tout! Et personne a qui en parler car c’est un secret honteux. Quand j’étais célibataire je guérissait rapidement de déceptions amoureuses pourtant très passionnels, puisque j’avais la parfaite liberté de rêver à nouveau, de faire des nouvelles rencontres. Ce n’est pas possible quand on est maries avec des jeunes enfants, donc je ne comprend pas pourquoi des ados et des gens de 20 ans libres comme l’air se prennent ainsi la tête. J’étais pas comme ça a votre âge! Faites des rencontres et amusez-vous bon sang! La vie d’adulte avec des responsabilités et des engagements est bien plus compliquée que la votre! Après avoir passe des mois en dépression, essayée plusieurs psy et anti-dépresseurs, j’ai finalement guérie de mon obsession amoureuse, quand il m’a recontacte, grace à Dieu s’il existe. Alors, je lui ai avouée que j’ai eu le coup de foudre pour lui et que mes souvenirs avec lui sont remontés d’un coup en le revoyant (seulement en photos), que je le trouve tellement beau. Je lui ai dit cela car j’ai décidée de cesser d’avoir honte de mes sentiments pour lui et pour tester sa réaction. Je me suis exposée au ridicule, me disant que je n’avais plus rien a perdre. Et sa réaction fut: « je veux qu’on soit seulement amis » (traduction: je veux que tu sois un plan q avec toi, car il a toujours été ainsi à l’époque d’être « amis » avec plusieurs femmes et d’essayer de « conclure » avec elles). Et enfin, j’ai cessée de l’idéaliser. Enfin tout était clair, sans ambiguïté possible, sans espoir d’un amour réciproque. Je lui suis très reconnaissante de son honnêteté, car il aurait pu profiter de la situation et me raconter du baratin. Surtout qu’il vient d’une culture ou les hommes sont de très beaux parleurs et sont vraiment les plus grands séducteurs et coureurs de jupons du monde. Voilà ce que je vous conseille pour guérir: arrêtez de vous faire des films dans votre tête et dites-lui tout, et observez sa réaction… Si c’est non réciproque lâchez l’affaire immédiatement. Il ou elle ne vous aimera jamais, même si vous insistez. Ne devenez surtout pas « amis », en espérant qu’il ou elle va finir par céder. Ça n’arrivera pas dans 99.9% des cas.

  • Voilà un article très intéressant.

    Je suis tombé fou amoureux d’elle…beaucoup trop vite et comme elle m’a en même temps deçu ça c’est extrêmement mal terminé entre nous…

    Mais ceci a été un véritable détonateur!
    Ca m’a fait un bien fou!
    Ca m’a donné enfin envie d’avancer dans la vie!
    Enfin faire une remise en cause de soi!

  • article interessant mais vs savez kan nous vivons un cas obsession la guerisson es tres difficile moi je suis ds cette spirale depuis que jai 18 ans et oui un enseignant au depart je me suis dis ke cetait la puberté mais juska cet heure 22 ans je vis toujours ce trouble cé vrai ke lui et moi ns avons gardé le contact il me donne toujours cours a luniversité et maintenant ns travaillons sur plusieurs projets ensble jai tou essayé jai mi la distance jai coupé le contact mai rien ce ki me magnétise le plus cé les regards kon echange souvent les sourires mais apres je ressens une distance venant de chez lui et a chake foi ke je decide de coupé le contact jai limpression ke lui il s’arrange à revenir meme kan il sabscente pou 2mois en ce moment je voudrais profité mevader mamuser et faire des rencontre mai nn jarrive pas car ns discutons sur facebook et il mappelle pour demander un service et la tou mon carem tombe ds leau et je me blok je veu plu faire des rencontres je le cherche ds toute les visages je deviens triste et je suis enervé je sais plus koi faire jai vraiment envie de faire face au probleme discuté avec lui mais le souci cé kil es marié et oui je suis ds une prison ki me tue a petit feu chak jour jai effacé son numero plusieur fois mais il suffit dun sourire et jefface tou voila deja 4 ans jarrive pas expliké je vis un cauchemar mais je laime tellement et il le sais et je crois kil profite aussi et il samuse je suis sur lamour est cruel

  • moi J’ai un probleme un peux plus compliquer moi je l’aime secretement depuis 3ans au lycée je la voyai tout les jours , on est plutot bon ami , j’ai presque réussir a sortir avec elle mais sans succés , je l’aime toujour 3ans aprés , depuis elle semble avoir tout oublier et voudrai qu’on reste bon ami , j’aimerai mais j’arrive pas a la considéré comme une simple ami =/ ses conseil , et les commentaire me donne de la motivation a allez plus loin mais je sais pas ,couper les pont avec elle comme sa sans raison est-ce la meilleur solution ?

  • Oh my god!
    Je ne suis donc pas seule à être dans ce cas!
    Mon obsession amoureuse dure depuis 3 ans. Le pire c’est qu’il fait parti de mon environnement amical ET professionnel. C’est très difficile à gérer. Je suis pleinement consciente que je souffre du symptôme dit « des amours imaginaires » mais malgré tout, je continue secrètement à espérer et à interpréter. Il ne me dit pas bonjour? C’est qu’il me kiffe. Il like une de mes photos sur facebook? C’est qu’il me kiffe! Voyez le genre de réactions grotesques. J’ai beau essayé de me raisonner sur le pathos de ma situation, il y a toujours une petite voix qui ne cesse de me susurrer « Dans le fond il sait bien que tu es sa moitié. » Pauvre de moi…
    Ce qui est vraiment affligeant c’est que je ne le connais même pas! On a couché ensemble plusieurs fois mais j’ai été incapable de lui adresser la parole. Et dés qu’il a voulu me parler j’ai refusé! C’est un cas clinique, non? Car le peu de fois où je l’ai entendu s’exprimer je l’ai trouvé naze, mal à l’aise, pas drôle. Il est tombé direct de son piedestal. Alors je préfère qu’il se taise pour pouvoir rêver et fantasmer sur ce que j’aimerais qu’il soit. En réalité j’ai projeté sur lui une image d’âme soeur qui n’existe pas. Dés que je l’aperçois dans une soirée, je me sens à la fois toute nouée et rassurée. Mais loin de moi l’idée de le harceler. Au contraire, je l’évite pour me protéger mais aussi pour maintenir ce fantasme vivant. Je m’imagine que c’est mon double spirituel qui est là pour veiller sur moi tout comme je veille sur lui. Ce que je ressens dans mon corps est très fort et très destructeur.
    D’ailleurs depuis que je l’ai rencontrée je me suis mise à boire beaucoup. Beaucoup trop. Pour pouvoir m’évader et oublier. Mais oublier qui ? Lui ou la vacuité de mon existence ?
    Pourtant j’ai beaucoup d’amis et une vie professionnelle bien remplie. Je plais à beaucoup d’hommes car j’ai la chance d’avoir un physique avantageux mais je les rejette tous à cause de lui. Je lui suis fidèle alors qu’il ne me l’a jamais demandée et qu’ il s’en fiche éperdument ! Mais rien n’y fait…
    J’ai beau être suivie par un psychanalyste depuis 3 ans, ma vie est un enfer. J’ai même été jusqu’à avoir envie de me foutre en l’air tant ma souffrance était grande…
    Dans mon cas, il est difficile de couper les ponts avec l’objet de mon « obsession » à cause de notre entourage professionnel et amical proche. Mon psychanalyste m’a donc conseillé d’affronter le problème de plein fouet en allant lui parler face à face. Histoire de voir qui il est vraiment, de me rendre compte qu’il n’est pas du tout celui que je crois et de me libérer définitivement. Malheureusement pour moi il y a un réel danger : l’homme en question est un queutard invétéré qui serait -malgré son non-amour pour moi- ravi de me remettre dans son lit. Si il y a bien une chose qui n’est pas le fruit de mon imagination, c’est bien ça ! Il a encore essayé dernièrement. Mais si il me retouche encore une fois je pense que je crèverai d’une « loverdose ». Que faire ?

  • Je me rends compte que j’ai une véritable obsession: penser à cette personne nuit et jour, en subir un manque qui fait tellement souffrir que les autres plaisirs de la vie n’en sont plus (sport, jeux vidéo, sorties, amis…). Attendre comme un drogué qui attend sa dose the shoot de revoir la personne, se sentir si bien en sa présence (très sporadique) et retomber dans un état de manque et une dépendance physique et mentale… des sentiments loin, très loin d’être réciproques.
    Je suis tout à fait d’accord que c’est provoqué par un certain ennui dans la vie, et une misère affective… en tout cas pour moi ça a été clairement ça: tiens cette personne je commence à m’y attacher, métro boulot sport dodo, on se voit une fois par semaine au plus, c’est un peu le rayon de soleil, la pointe de sel, l’épice qui vient déranger ma vie ultra saine mais ennuyeuse. C’est parti de là!! Et puis tiens ça se passe bien, je perçois des gestes, j’interprète (mal), je pense que cette personne va craquer pour moi, sinon elle n’accepterait pas de me voir une fois toutes les deux semaines grâce à mon insistance, on l’a même fait sans préservatif, c’est la première fois que je ne me protégeais pas… Cette relation a duré 5 mois, ces films que je me suis fait, mon exclusivité affective et ma fidélité (choisie par moi-même évidemment), cette relation dure encore dans ma tête.
    J’ai perdu du poids, surtout ces dernières semaines où cette obsession s’est accentuée: je pensais lobotomisez-moi, achevez-moi! Pour moi aucune douleur physique ne pouvait atteindre mon degré de souffrance psychique. Et puis je suis tombé sur cet article, pendant le boulot la semaine dernière, car je souffrais tellement que ça a fini par complètement affecter cet aspect professionnel de ma vie qui se passait très bien. Et ça a été une révélation: « tiens! Un article qui écrit sur moi », je me suis reconnu, et ça fait du bien de se dire qu’on n’est pas le (ou la) seul(e) à ressentir ces choses, et même que certains décrivent, la situation avec une telle exactitude!
    Depuis j’ai eu une discussion franche avec cette personne il y a quelques jours, qui m’a dit qu’en plus de n’avoir jamais été exclusive allait se mettre en couple avec quelqu’un d’autre. Et là où je me rends compte d’être autant malade, c’est que cette révélation ne m’a pas persuadé que cette personne n’était pas faite pour moi. Je ne conçois toujours pas de ne plus la voir, ou d’au moins avoir des contacts avec elle, car ne plus voir cette personne équivaudrait à la considérer comme morte, et ça je ne peux pas le supporter, même si je ne dois plus la voir physiquement, j’ai un besoin vital de savoir qu’elle va bien, ce qu’elle fait etc. et même si mes amis me disent « mais on s’en fout de ce qu’il ou elle peut bien devenir », moi je n’y arrive pas , je suis humain, les liens affectifs que je créé sont par définition durables non? Je me retiens chaque après-midi puis toutes les nuits de lui envoyer un sms, et j’ai cet espoir fou, cette certitude vaine que cette personne pense à moi. J’aimerais tant être un imbécile heureux, j’en suis juste un… malheureux…

  • je suis aussi en proie à une obsession amoureuse : après 2 weekend en amoureux celui-ci m’a « larguée  » sans explication
    je narrive pas à m’en remettre même après 3 mois
    j’ai bien sûr viré ses coordonnées je fais du sport j’ai essayé une autre relation pendant 2 mois mais j’ai jeté l’éponge rien ne me soulage j’en suis à essayer la tyrosine et le triptophane et le millepertuis tous les conseils de bon sens sont plus faciles à énoncer qu’ à suivre je n ai aucun sentiment de dévalorisation ni de tristesse j’ai des projets mais cette obsession est usante et impacte ma vie

  • @ mortier : la meilleure maniere d’attirer une personne, c’est de vivre pour soi même sans cela tu n’as que très peu de chance de pouvoir séduire et aucune chance de pouvoir gérer une relation…donc vis pour toi et bosse tes partiels ! La dépendance affective vient du fait que tu t’es coupé avec tes émotions, tu les fuis en évitant le contact émotionnel avec l’être en question, quelque chose te fait peur comme le fait de faire face á un éventuel rejet, abandon et meme …le fait que ça marche ( peur inconsciente d’abandonner ta mére ou qu’elle t’abandonne) . Il faut comprendre d’où vient cette fuite , cet évitement avec toi même , á ce titre, tu devrais consulter un psychanalyste car je te le dis , tu risques de répéter ce schéma dans toutes tes « relations »…et pendant très très longtemps ! Pour l’heure , vis pour toi et toi seul et concentre toi sur tes exams , ensuite prends un rendez vous chez ton médecin généraliste qui t’indiquera un bon psychanalyste. Tu ne trouveras JAMAIS rien de bon sur internet sinon des moyens de nourrir ton
    obsession.

  • Bonjour à tous, j’ai trouvé vos articles et vos remarques très intéressantes. Cependant ma situation est différente de celle évoquée. J’ai 18ans, y aurait-il la possibilité que quelqu’un qui s’y connaisse vraiment me contact pour me donner quelques bons conseils? J’ai des examens dans moins d’un mois et mon obsession me détruit tellement que j’ai peur de ne pas y arriver, je n’arrive plus à me concentrer.

  • je viens de tout lire car je vie l’obsession de l’amour et que je suis complètement perdu ne c’est plus quoi faire pour ce que j’en lie des règles mon homme avec qui je suis depuis déjà plus de trois ans ce met à suivre exactement ces règles là sauf que le résultat et qu’il ai entrain de me détruire moi et mes trois enfants je continue à tenir car je l’aime je l’aime vraiment je voudrai tout lui donner le bonheur et tous et il le sais parfaitement car je dit ce que je pense et lui de son coter ressent les même choses pour moi sauf que je voudrai m’engager avec lui pour continuer à avancer avec lui apparemment lui aussi mais ne sais pas comment gérer sa vie de couple et ces copains car ces amis ne peuvent absolument pas me voir je ne suis pas la seul sa à était la même choses pour les autres qu’il à eu avant moi il na jamais un an avec une fille je suis celle avec qui il et rester le plus longtemps. En gros c’est un homme qui à une maison et qui à le cœur sur la main car il héberge beaucoup de ces amis quasi tous d’ailleurs sauf que pour les amis s’engager avec moi veux dire que eux ce retrouvent à la rues ce sont des gens qui ne travail pas détériore la maison qui sont nourri, loger, et blanchi gracieusement mais malgré tous sa je veux construire ma vie avec mon homme même si c’est pas sa maison car perso je m’en moque complétement temps que je suis près de lui seul m’importe mais à cause de cela, de cette situation mon homme et perdu et c’est moi qui trinque au bout du compte et qui subit juste pour dire que la situation que je vie en plus de ces règles justement que lui fait bas cela me détruit moi et mes enfants encore plus car en plus d’un problème de base je me retrouve avec un deuxième sur le dos qui fait encore plus mal et qui hélas dans ma situation n’implique pas que moi

  • je trouve qu’il y a du bon et du moins bon dans le message de Diane. On ne peut qu’approuver le fait de se lancer dans un projet, d’apprendre á vivre pour soi pour relancer une estime que l’on a perdu (et depuis longtemps pour la plupart des gens qui souffrent d’obsession amoureuse). En revanche, je serais moins de son avis lorsqu’elle écrit qu’il faut fuir l’être en question, pour deux raisons. La première, est que les gens qui souffrent de dépendance affective sont des individus déficients sur le plan communicationel, ils ne s’accordent pas assez d’estime pour faire part de leur désir, de leurs besoins, á l’être fantasmé pour rentrer dans un réel contact avec lui, ils sont constamment en fuite avec eux même, d’où leur frustration (on est pas frustré par rapport á son/sa partenaire, en réalité, on est frustré envers soi même), pour ces personnes, le but consiste justement á renverser le processus et non á le maintenir ! La deuxième raison suit la première: En évitant le contact avec l’être « aimé », certes, vous réussirez tôt ou tard á l’oublier mais vous courez le risque de retomber vers une nouvelle obsession amoureuse avec un autre individu car vous n’aurez toujours pas acquis assez de confiance en vous pour communiquer vos émotions et rentrer en contact avec cet individu; résultat des courses : vous allez encore idéaliser et allez être encore frustré, si vous ne prenez pas garde, vous repeterez ce schéma encore longtemps dans votre vie ! En réalité, il faudrait faire exactement l’inverse pour lutter contre l’obsession amoureuse , il faut prendre son courage á deux mains et livrer ses émotions á l’être en question, lui dire qu’on le trouve formidable, unique, d’une beauté exceptionnelle…peut être que cela ne marchera pas mais qu’importe vous serez peut être pour la première fois en contact réel avec vos émotions et avec la personne désirée…au delá de sa réponse, le but est de régénérer l’estime de soi en ayant enfin le courage de communiquer ses désirs et ses besoins de manière authentique. Malgré la déception que causerait une réponse négative , elle sera toujours préférérable á la frustration que présuppose le refoulement des émotions qui nous poussent insconsciemment á répéter les mêmes schémas.

  • Super article. Je suis en pleine obsession amoureuse pour un homme que j’ai du croiser deux fois en tout et pour tout. Après plusieurs tentatives d’approche, soldées par des échecs, je dois bien m’avouer vaincue. Oublier la personne est dure et je déprime vraiment. J’en ai parlé à mes amies mais elles ne me comprennent pas. Il est bien difficile d’arrêter de se faire des films et de se dire que notre histoire est impossible. En tout cas cela fait plaisir de voir que les hommes sont aussi concernés. Au fond, on a beau être bien entouré, on peut vraiment se sentir seule.

  • ironie: l’article qui donne des conseils pour surmonter une obsession amoureuse a été écrit par une personne portant le même nom que celle que je cherche à oublier…

  • ahahahahah merci mec, je suis éperdument amoureux d’une meuf (dont le nom est Marie-Lorraine) et grace a vous j’ai trouvé le remède pour l’oublier, mais surtout, ce qui m’a fasciné, c’est que je viens de comprendre que je ne suis pas fou, il y en a d’autres tout comme moi qui font des depression amoureuses et qui pensent de facon exagerée à la fille, je croyait que je commencais à devenir fou, mais grace à vos écrits, non seulement j’ai compris que c’était faux (car je suis pas le seul) mais en plus, ca me motive pour faire comme vous avez dit
    BONA ARTICVLVM FRATER GLADIATORII TE SALVA

  • J’ai lu cet article, et j’aimerai dire que c’est juste un calvaire, une obsession amoureuse. J’en ai eu pour 10 ans.
    Mais apres avoir lu toute cette analyse par pur hasard, j’ai pris mon télé et je l’ai jeté par la fenetre :-) 1ere étape.
    J’ y arriverai , difficilement, certainement , j’y arriverai .

  • Je trouve ça bien tous ses conseils pour éviter une angoisse qui est trop forte mais on l’a fuit et on ne fait que reporter le mal être, par expérience j’ai fait tout ça et une fois de retour au calme chez moi les angoisses et l’obsession revenaient, j’arrive à sortir la tête de l’eau car je fais actuellement une thérapie qui me fais prendre conscience que tout cela est du à une mauvaise estime de soi, je travaille actuellement dessus ce qui ne m’empêche pas bien sur de voir du monde et une fois le sevrage passée je serai prête à rencontrer quelqu’un à ne pas le faire souffrir et à avoir une relation saine et équilibré.

  • Très enrichissant et au combien porteur d’expérience. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, je viens de découvrir que je suis victime d’une obsession amoureuse.
    Homme fidèle et papa de deux jeunes garçons, voilà un an que mon mariage de 24 années heureuses se termine. Mon ex a pensé un temps trouver l’herbe plus verte ailleurs, et malgré les regrets nous allons nous arrêter ici, en bons termes.
    Fidèle j’étais, donc je ne m’intéressais pas aux autres femmes. Pourtant chacun sait ce que l’on peut éprouver en présence d’une autre femme qui vous bouleverse. Il s’est trouvé que celle qui m’occasionnait ces palpitations de type incontrôlé, s’est rapprochée de moi lorsqu’elle a appris ma séparation ; nous avons donc bizarrement conclu rapidement, comme aimanté l’un par l’autre.
    Elle, célibataire et maman d’un ado, se disait également bouleversée en ma présence depuis des mois car habitant et travaillant dans la même bourgade, nous nous croisions épisodiquement. Une relation a donc très vite démarré alors que je n’étais séparé de mon épouse que depuis deux mois, procédure amiable en cours. Très amoureuse, cette femme m’a très vite donné son amour et même présenté son entourage familiale. Elle était même très jalouse de mon ex. Je suis tombé dans le piège et devenu très amoureux d’elle. Au bout de trois mois, cette femme qui ne supportait pas que je ne sois pas encore complètement libre, m’a écarté de sa vie du jour au lendemain, sa flamme s’était éteinte…
    Sortant d’une première trahison, j’avais reporté mon amour sur elle, et depuis qu’elle ne veut plus de moi, je ne passe pas une journée sans penser à elle. Cela fait trois mois et j’ai toujours du mal à passer mon chemin. J’ai fait du ménage dans mon répertoire téléphonique et album photo, mais j’ai son numéro en mémoire. Je fais mon possible pour ne pas la contacter, mais il se trouve qu’elle me contacte elle même quelquefois, me donnant l’illusion d’un espoir, et dès que j’insiste ou tente un RDV, je me fait lourder méchamment. En tout cas je me reconnais tout à fait dans cette obsession amoureuse. Je fais beaucoup de sport ce qui me fait du bien, et rencontre d’autres femmes. Mais elle est dans mes pensées à chaque instant. Le pire et que nos maisons, distantes de quelques kilomètres se font face de part et d’autre d’une vallée ; difficile de rester sur ma terrasse sans porter le regard sur elle. Je comprends que je dois penser à autre chose et je me bat pour l’évacuer de mes pensées, mais pour l’instant, je suis toujours à guetter mon téléphone ou espérer la croiser en voiture, et pourquoi pas qu’elle me relance un jour…même si je dois me rendre à l’évidence qu’il s’agit certainement et manifestement d’une relation sans suite possible.
    M’enfin, je me bat pour l’oublier. Je vais donc suivre les bons conseils, m’interdire tout contact, lui demander de ne plus me contacter si elle me rappelle à l’occasion, et poursuivre ma quête d’une vraie nouvelle rencontre. Merci

  • Article très intéressant (j’irais même jusqu’à dire « rassurant » pour une personne comme moi qui a tendance à être sujet à l’obsession amoureuse depuis plusieurs années)
    Le point de vue de Borgia est intéressant également. Oui l’obsession amoureuse est également une forme de dévalorisation de soit. C’est surtout parce que l’on est persuadé que l’autre va nous reconnaitre comme une personne exceptionnelle que l’on va l’idéaliser. L’obsession va débuter sur du vent (un sourire d’elle, une attitude ou tout simplement une façon d’être) et ne faire qu’enfler avec le temps (on se persuade qu’elle est exceptionnelle à tout point de vue, qu’en plus d’être belle elle est douce, compréhensive, qu’elle sera votre meilleure amie en plus d’être une amante au top). Alors qu’au final le problème c’est nous. C’est parce que l’on est incapable de s’aimer, de s’accepter et d’avoir un brin d’amour propre que l’on va s’enfoncer lamentablement.

    Diane a raison l’obsession peut toucher n’importe qui. Moi qui papillonnait depuis quelques temps avec plusieurs filles je me suis retrouvé bien con quand mon Obsession a débarqué avec son joli minois. Mais Borgia a de nouveau raison quand il évoque les règles 3 et 5. (je nuancerais un peu la règle 2)

    Courir plusieurs lièvres à la fois.. Là est la fuite en avant. J’ai le souvenir assez glauque de m’être retrouvé dans le lit d’une autre conquête et d’imaginer que j’étais à mon obsession! Pas classe du tout et psychologiquement dévastateur.
    S’occuper des autres? Non. On tombe un peu dans le cliché du gentil garçon qui s’oublie lui même pour n’être plus qu’au service des autres. Dans ce genre de cas j’ai tendance à penser qu’il vaut mieux être un peu égoïstes. Il faut savoir se reconstruire avant d’aller vers les autres. J’ai aussi le souvenir de m’être plongé dans les problèmes des autres et d’avoir replongé direct le jour où un ami m’a parlé de son « obsession » pour une autre fille. N’étant moi même pas « guéri » j’ai pris un gros coup au moral et n’ai été d’aucun secours pour mon ami.

  • Même si ces 5 règles peuvent paraître être du « rafistolage » psychologique, du pansement sur les souvenirs, je ne vois guère que ça de possible, à part la psychiatrie !

    Peut être travailler plus sur les CAUSES.
    Problème : ces causes sont la misère affective, du coup pas d’autre personne pour espérer combler ce manque.

  • Extrait d’une conversation entre Miles Davis et John Coltrane dans les années 50 :
    – Coltrane : je sais que mes solos sont trop longs, mais je n’arrive pas à m’arrêter
    – Davis : essaie de sortir l’instrument de ta bouche.

  • J’espérais des conseils miraculeux, mais je crois qu’on ne parle pas de la même chose… La règle numéro m’a immédiatement découragée. Impossible de faire le vide, d’effacer son numero, d’abandonner. Si c’était si simple, on ne parlerait pas d’obsession ! Là est bien le problème justement ! On ne peut pas lâcher !!!

  • Excellent article de Diane, une fois de plus…J’admire autant de finesse intellectuelle, mais je crains que pas mal de mecs n’aient pas les armes « cognitives » pour comprendre… C’est toute une « éducation » à reprendre ou qui n’a pas été faite, une certaine forme de « réflexion » à adopter, carrément une « auto-instruction » à développer et pour certains, c’est impossible ou déjà trop tard, manifestement…
    Pour Riccardo, notamment : si ce que pense les filles de votre façon d’être avec elles ne vous intéresse pas ou vous agace ou ne vous semble pas utile, il y a peu de chance pour que vous en gardiez une sur le long terme… De plus, cet article peut s’appliquer aussi bien aux hommes qu’aux femmes : l’obsession amoureuse n’est pas que masculine, donc je ne vois pas où se situe la féminisation de spikeseduction. Il y aurait de vieux relents de misogynie là-dessous que cela ne m’étonnerait pas.
    A bon entendeur, salut !

  • bien dit j’ai passer un an à ma faire ridiculiser par une fille qui n’éprouvait pas les mêmes sentiment et croie moi, le sport et les occupations de ma religions m’ont trop aidés

  • @Borgia : ne rien faire serait pire. il faut s’occuper l’esprit pour oublier cette idée pourrie : « elle ne sera jamais avec moi ». il est plus facile d’oublier une chose en pensant à une autre que de ne penser ou ne faire « rien ». en plus ces occupations permettrons d’interagir avec d’autres personnes, peut être trouver une fille plus intéressante, plus différente (désacraliser celle dont on était amoureux..).

    Pour ce qui est de courir plusieurs lièvres, ca peut etre juste sourire à une fille et engager la conversation avec elle. constater qu’on peut plaire à d’autres filles aide vachement à se reconstruire.

  • Article intéressant, mais je pense que vous oubliez une chose fondamentale.
    Celui qui présente des formes d’obsessions amoureuses est aussi celui qui a une profonde dévalorisation de soi, probablement lié à son enfance.
    C’est pour cette raison qu’elle se met à admirer et surestimer l’autre. En réponse l’interlocuteur se montre distant car il est en position de force.
    Ainsi les solutions que vous présenter aux règles 2, 3 et 5, sont fortement inadaptées et aggraveront avec le temps le probleme. (Je suis passé par là).
    Regle 2: Chercher une occupation pour absorber son énergie est une forme de fuite en avant, même si le chemin pris semble positif. En gros mélanger ses projets avec un pb psychologique est dangereux car l’attachement sera transferé aux personnes lièes aux projets.
    Règle 3:Courir plusieurs lièvres à la fois, c’est bien, mais encore faut-il en avoir les moyens. Et encore une fois, dissoudre son énergie pour plusieurs personnes c’est oublier que cette énergie est importante pour se construire soit même, tout au long de la vie.
    Regle 5: S’occuper des autres et de leurs problèmes… Non,commencer d’abord par s’occuper de soi et de ses propres problèmes. Le schéma relationnel proposé est identique à l’obsession amoureuse, l’autre passe avant soi. Comment guérir après avoir appliquer ces solutions?
    N’hésiter pas à me contacter, si vous souhaitez que l’on discute de ce sujet.

    Bien à vous.

  • Article dès plus intéressant. Je ne suis pas actuellement concerné par ce souci qu’est l’obsession amoureuse, mais nul doute qu’en ces temps troubles il m’aurait été bien utile.
    Merci

  • Très bon article! On a l’impression de déjà vu, tellement c bien décrit.Je viens de sortir d’une obsession, ca bouffe vraiment beaucoup d’énergie, mais il faut parfois se prendre soi-même par le col sinon c la fin.

  • couper tous les ponts est essentiel c’est clair…et surtout se trouver une autre fille à partir de la son ex on la zappe complètement :)

  • J’adore cet article.

    J’avais appliqué plus ou moins intuitivement les règles présentées ici il y a un an (bon, aussi avec ce que j’ai trouvé sur ce site :-)).

    Et force est de constater que je me la suis sorti de la tête. Et que quand j’y repense, c’est avec un simple « bof » suivi d’un haussement d’épaule.

    Si on m’avait dit ça il y a un an… :-)

  • superbe article, conseils judicieux. En plus ca tombe bien en ce qui me concerne (obsession depuis 2 mois environ + intérêt faible de la fille malgré mes approches..). c’est vrai qu’on n’arrête pas d’analyser pour savoir ce qui ne marche pas, comment y remédier..etc. ca bouffe beaucoup d’énergie. alors que le plus « simple » et d’abandonner.

    thanks