2 plaisirs sexuels (trop souvent) oubliés, par Léo



Ces 2 secrets sont inconnus de la plupart des hommes, qui continuent leur exploration vaine d'un éventuel point G qu'ils ne trouveront jamais

Vous conviendrez avec moi que je me lance dans un fin numéro d’équilibriste en abordant ce sujet trop peu (et mal) traité qu’est la sexualité et le plaisir sexuel. Alors plutôt que de partir tête baissée, je vais tout de suite commencer par balayer d’un trait (ou plutôt de quelques lignes) ce que cet article n’est pas.

Le plaisir sexuel, ça n’est pas

Cet article n’est pas une lecture froide et complètement desérotisée comme la presse féminine en produit parfois, en vous expliquant pour changer (de l’année précédente), que la fellation c’est trop 2012 et qu’aujourd’hui la mode va à la méditation orgasmique ; pour que 12 mois plus tard, on vous dise exactement le contraire, en prêchant que la fellation étant vintage devient de facto cool (si vous avez moins de 18 ans, vous pouvez remplacer cool par swag , enfin il parait) et qu’il faut dès lors laisser tomber toutes ces conneries tantriques pour revenir aux bases. Non, ce ne sera définitivement pas ça.

Cet article n’est pas un rapport mathématique, théorique et sans âme qui vous explique comme tous ces mauvais e-books (tapez « eve o ebook » dans google), que vous devez placer votre doigt ici, à 2,47 cm, attendre 4,23 secondes et crier Cocorico trois fois pour que mademoiselle sente en elle une vague de sensations proche du nirvana, qu’elle s’adule devant vous et que vous soyez déclaré sur le champ comme celui avec qui « elle n’avait jamais ressenti tout ça », ce qui signifie en langage des femmes … Oh wait ! Mais ya pas un séminaire sur la véracité du langage des femmes ?

L’idée de cet article naît du constat que la séduction émotionnelle (connexion), celle qui se déroule avant le rapport sexuel, a une similitude toute trouvée avec la séduction charnelle, c’est à dire celle des étreintes concrètes. La femme ou la fille en âge d’avoir des rapports horizontaux recherche (inconsciemment) un homme qui sera composé d’une dualité entre humanisme et fougue, raison et folie, ou encore protection et aventure. En allant dans cette direction, le rapport sexuel devient le prolongement naturel de cette démarche.

Concrètement, nous cherchons à mettre en avant un comportement masculin qui se veut à la fois cavalier, ferme et dominant mais contrebalancé avec une présence rassurante et une affection « gentille ». Mais me direz-vous :

« Mais comment cela se traduit-il, une fois sous la couette ? »

Pas si vite coquin(e), comme d’habitude, vous êtes trop pressé(e) et vous allez faire n’importe quoi !

Le jeu de l’infirmière

Ou comment la psychologie se met (souvent) au service du plaisir sexuel

Qu’y a-t-il de plus érotisant qu’une position fortement équivoque (voire iconographie), ou encore une situation marquée d’une forte connotation sexuelle (mêlant inattendu, peur d’être découvert, rapidité…) qui réveille en chacun des deux partenaires (n’allons pas au-delà pour l’instant) une excitation se transformant en un plaisir sexuel inouï ?

Parenthèse, l’homme assumant l’image du cavalier (qui a hélas perdu quelques qualités) vient dévergonder la princesse (qui aujourd’hui ne l’est plus vraiment, ou du moins, sous une autre forme moins angélique).

Même dans un contact peu rapproché, le psychologique peut faire décoller le plaisir au détriment du physique. L’homme engage et initie une situation (proposition, position, etc.) qui ne se veut pas physique au sens où elle ne favorisera pas le toucher (mais ne l’exclue pas non plus), mais enclenchera une suite d’idées mettant en valeur un cadre et une représentation dont l’image est hautement génésique (= sexuelle).

Induire une situation psychologique ne signifie pas mettre le contact à l’écart, mais le fait devenir un simple liant entre l’amant et l’amante. Dans un langage plus clair et plus concret (parce que je vous connais, vous cherchez toujours des conseils pratiques), certaines situations et positions ne favorisent pas le contact entre elle et vous.

En revanche, mademoiselle tire son plaisir psychologique (inverse du physique) car la scène et votre position sexuelle sont hautement sexuées. Votre performance n’est pas l’enjeu à ce moment là, c’est l’image qui doit prendre le dessus. Regarder un peu plus haut, vous voyez ce couple entrain de forniquer dans les toilettes ? Et bien je suis certain que le plaisir physique n’est pas à son maximum (car le rebord est froid, la position est inconfortable) mais de part la situation, le contexte et comment cette position a surement été amenée, le plaisir cérébral est à son maximum !

L’idée est de rendre le rapport sexuel plus rock n’ roll, dévergonder vos habitudes, amener des positions plus crues, plus homme. L’inviter à venir essayer cette nouvelle robe avec elle dans les cabines d’essayages ? Lui défendre de faire du bruit alors même que des inconnus sont à quelques mètres de là ? Faire résonner une clairière ou des cueilleurs de champignons pourraient vous surprendre ? La faire se tenir aux rambardes du balcon de l’hôtel que vous avez pris pour cette nuit, face à la ville éclairée ?

Le pic de plaisir sexuel viendra d’une alternance et d’un dosage fin de ces propositions. Le psychologique et les propositions érotiques ont cet avantage de faire leur effet sur le long terme. Rien ne sert de courir, il suffit que la route soit bien préparée.

En jetant un coup d’oeil du coté du kamazutra (ou du ELLE de votre copine), sous le nom incongru d’union de la vache (signifiant bien évidemment, levrette) on retrouve ce contraste entre peu de contact (relatif) et une forte image sexuelle. La position dominante de l’homme dans cette position érotise au maximum l’image du rapport sexuel. C’est UN exemple, à vous de trouver les vôtres.

Il convient à l’homme d’être à l’origine de ces nouveaux scénarios qui mettent le contact au second plan et favorise une image, un décor sexuel, qui libérera la culpabilité quasi-constante d’une femme mise à nue et pénétrée. Pour mademoiselle, on pourra imaginer accepter de jouer le rôle de […] (<– placez ici votre fantasme favori) ce qui sans même initier aucun contact sera source d’une grande jouissance masculine.

Ceci est la première brique d’un rapport horizontal équilibré mais auquel il manque le deuxième étage nécessaire. Une fois combinés ils créeront une harmonie sexuelle unique (ou du moins, assez rare).

Le plaisir sexuel passe par le toucher

Ou la nécessité d’une proximité sans limites

Reprenons un instant l’idée abordée dans le chapeau de cet article. Dans le but, de satisfaire cette dualité du désir féminin, l’apport psychologique ne peut pas se suffire à lui-même et doit être complété d’un rapprochement physique réel, presque protecteur.

Si l’on réduisait ce rapport sexuel à une pure rencontre entre « images », même connotées, l’ennui nous gagnerait bien vite. Il faut dès lors apporter à votre demoiselle (ou à votre homme pour les filles qui nous lisent) une proposition charnelle (voir plus bas pour un exemple concret), une position, favorisant la rencontre des corps qui place le toucher et le contact au coeur de la relation sexuelle.

Concrètement, chaque parcelle du corps de mademoiselle est à couvrir et à faire vibrer et c’est ainsi que la sexualité physique prend son sens. Vos gestes ne doivent être là que pour exalter ses lignes et plus votre dévouement sera tourné vers elle, plus son attitude aura d’intentions (et d’attentions) envers vous.

Encore une fois dans le kamazutra (ou cette fois-ci dans le GLAMOUR de votre copine), regardez du côté des petites cuillères (chacun se place sur la tranche, dans la même direction et collé l’un contre l’autre), cette position a une surface de contact complètement immense ! Ca y est vous commencez à comprendre…

Ici, on n’est plus dans le fait de savoir si ce que l’on fait est sexué et crue mais on est dans le confort, l’attention, la caresse, l’écoute. Il faut en tout point que votre copine sente que vous êtes là avec elle, uniquement avec elle (même dans vos pensées, je vous jure, essayez de penser à une autre, votre copine va le voir), ce n’est qu’elle l’objet de vos préoccupations.

Ce n’est plus de savoir si vous êtes rock n’ roll quand vous parvenir au plaisir sexuel (ce qui était l’objet de la partie précédente) mais de faire passer son corps à elle au centre de vos gestes. Ne pensez plus à vous et montrer-lui votre générosité en jouant de son corps comme un instrument, avec passion et doigté.

Le toucher doit devenir la seconde peau de celle qui partage vos draps. Plus vous toucher votre partenaire (en évitant qu’elle ait l’impression d’être un bout de pâte à modeler Play-Doh) plus la sensation d’immense proximité sous-entendra une complicité inévitable et une connivence sexuelle totalement sensuelle.

A l’inverse des mauvais conseils qui ne font que vous rendre plus robotique et artificiel, le toucher a cet avantage d’entraîner avec lui une attitude globale, bien plus normale et confortable. Il replace au centre de la relation sexuelle, l’essence même de son existence : la communication des corps et leur imbrication.

Cette nouvelle situation complète à merveille le premier étage que nous avions énoncé et met en place un rapport alterné entre fermeté et symbiose physique. En comprenant (c’est-à-dire en prenant avec soi) ces qualités sexuelles, on s’aperçoit qu’elles sont tout à fait transposables à de nombreux comportements et situations. Pensez à la dernière fille à qui vous avez fait battre le cœur ? Etes-vous resté calme et gentil toute la soirée ou avez-vous fait preuve quelque fois d’impertinence et d’espièglerie ? En sexualité c’est pareil.

Le plaisir sexuel, à l’inverse de la séduction, n’est pas un jeu de dupes. Elle doit se pratiquer avec la plus grande générosité, honnêteté et humilité.

Et pour vous, que comporte une sexualité épanouie et équilibrée ?

Léo

Crédit photo : Leonardo Miranda


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8 commentaires

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  • j’adore !!
    Je trouve le vocabulaire trouvé à point.
    Des références trop souvent oubliées xD (Play-Doh)
    Merci pour cet article continu.

  • Oui, un article qui mériterait peut-être plus de concision.
    Etre plus homme, proposer des lieux et des situations plus « rock’n’roll », privilégier le contact maximal avec le corps du partenaire sont des conseils essentiels malgré tout.

  • @Florent, exactement. C’est bien là que l’exercice est délicat!

  • Conseils pertinents qui sont à mon avis les plus concrets que l’on puisse donner car c’est les grandes lignes que l’on doit comprendre et pas la crudité de telle ou telles pratiques

  • Merci les gars, j’ai repris un certains nombres de passages. C’est à mon gout plus concret !

  • Je trouve que l’article partait plutôt bien mais que ça se gate à partir du jeu de l’infirmière.

    L’écriture semble honnête mais le discours reste essentiellement abscons à mon sens.

    Bien souvent, certains articles augmentent (inutilement) l’abstraction de ce qu’ils énoncent. C’est bien dommage …

    J’imagine qu’à force de vouloir écrire (trop) bien, on manque parfois le fait d’écrire juste.