Aborder une femme dans la rue, est-ce encore raisonnable ?



Jusqu'à quel âge est-il possible de parler à une femme inconnue dans la rue? Réponse définitive à la question

Aborder une femme dans la rue ou l’erreur collective masculine qui pénalise chaque homme individuellement.

Où il est question de drague, de rencontres dans la rue, et d’un incalculable panel de cons par la faute desquels tout cela appartiendra peut-être un jour au passé.

Chère Clemmie,

Je lis rarement les blogs de filles, mais j’en entends parfois parler.

  • soit parce qu’on m’y insulte copieusement (en tant que présupposé guru sans vergogne d’une meute de mâles enragés, prêts à toutes les manipulations et tous les outrages pour parvenir à leurs fins),
  • soit (plus rare) parce qu’un ami m’envoie un lien, précédé d’une note « à lire ».

C’est ce qui s’est passé ce matin, où en touillant mon thé j’ai lu votre article daté du 2 septembre, « comment nous draguer sans nous les briser« .

Pour les hostiles du lien hyper-texte, qui liraient ma réponse sans avoir pris connaissance de vos questions (ils auraient tort), sachez que Clemmie (approuvée par son panel de copines) y développe son argumentation sur la pénibilité de cette nouvelle « aventure » (NDLR : partout où figurent les guillemets, je cite ; vous pouvez allez vérifier) de la vie des femmes contemporaines : sortir dans la rue. Une argumentation que nous allons reprendre point par point dans un instant, mais pas avant d’avoir levé toute ambiguité sur les raisons de cette lettre ouverte. Car, oui, au cas où cela ne serait pas encore clair, il s’agit bien d’une lettre ouverte.

Chère blogueuse, Clemmie, Clémence, Clémentine, ou peu importe votre pseudo,  vous avez (presque) entièrement raison.

Et, une fois n’est pas coutume, ce sont les hommes qui vont peut-être m’insulter. Malheureuse république que cette cinquième, condamnée à l’alternance.

Oui, Clemmie, hormis l’anecdote du numéro à prendre ou à laisser (qui est un peu faible), en dehors de cela je vous approuve, je vous remercie, et vous me faites démarrer la semaine avec l’agréable impression qu’il existe encore, de l’autre côté de la barrière des sexes, un peu d’honnêteté et de bon sens à partager.

Se faire aborder dans la rue (au moins) 10 fois par jour

En cette rentrée 2013, il y a deux choses sur lesquelles il va falloir se calme très vite avant implosion sociale :

  1. le matraquage fiscal (non mais vous avez reçu votre troisième tiers d’impôt sur le revenu ? C’est une blague ou quoi ? Il faut faire un prêt pour boucler ses impôts de l’année maintenant ?)
  2. le matraquage sexuel dans la rue, consistant à aborder une femme comme on cligne des paupières, sans aucun humour, sans élégance et (surtout) sans sincérité. J’insiste sur ce dernier point car il est clef :

Paris (un exemple parmi d’autres) compte 53% de femmes et 47% d’hommes. Dans ces conditions, qui ne sont pas expérimentales mais bien réelles, si 1 femme entend 10 fois par jour qu’elle est belle / bonne / chaude / fécondable (rayez la mention inutile), alors il est mathématiquement impossible que les hommes réservent ces compliments à celles qui leur plaisent vraiment, à moins d’admettre qu’ils ont abdiqué tous critères au profit d’un seul : que la femme en question veuille bien d’eux. Auquel cas, il ne sert à rien d’imaginer aborder une femme.

Propositions banales et incessantes (« salut ça va », « ohé mademoiselle »), contre nécessité de trier le bon grain de l’ivraie – et fatale lassitude devant la vulgarité. Les dés sont pipés, lancez-les quand même Monsieur le croupier, car les joueurs sont là.

Aborder une femme ou la « belle » rencontre, cette espèce menacée

Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas. Je suis toujours sociologue et je prodigue toujours des conseils sur la séduction.

Je suis pour la possibilité d’aller dire à une femme qui nous plaît (vraiment) que c’est le cas. Par le biais d’un agréable jeu de dupe nommé pudiquement jeu de séduction. Comme l’a postulé Michel Clouscard et popularisé un autre intellectuel brillant au canapé rouge, notre modèle de société repose sur l’exogamie monogamique, pas l’endogamie. Sans possibilité d’oser aller vers l’inconnu(e) chercher du nouveau, c’est le retour progressif au mariage de raison, et à l’horizon l’accouplement entre cousins consentants et vaguement éloignés.

Fustiger l’acte courageux d’un homme qui, sur un regard, se libère du carcan de son univers social (rencontres arrangées avec ses collègues de bureau, binômes de Fac ou filles des amis de ses parents, soit ce qui constitue le cercle élargi de la plupart des gens) pour aller jouer son destin sur un coup de dés pour aborder une femme chez qui il aura cru déceler le talent et la curiosité de s’intéresser à autre chose qu’à son cercle élargi à elle (pas de jeux de mots vaseux sur le cercle, merci, j’essaie de garder à cet article un peu de tenue), c’est supprimer à l’existence ce qui fait 80% de son intérêt. Autant devenir Maoïste, ermite, ou expert-comptable.

Et c’est justement pour que la « belle » rencontre (celle qui combine la sincérité dont nous parlions plus haut, l’audace et la magie) ne finisse pas au rayon « espèces disparues » du muséum d’histoire naturelle (cette idée figurait déjà dans mon livre : 50 leçons pour séduire la femme qui vous plaît, dont quelques mauvais lecteurs ont dit qu’il était trop simple, parce qu’ils n’y avaient probablement rien compris) que cette drague omniprésente et concupiscente doit s’arrêter.

Pourquoi cette blogueuse a (dans l’ensemble) raison sur la majorité des hommes qui veulent aborder une femme dans la rue

Extraits à l’appui. Entre guillemets s’il vous plaît.

« Toutes les phrases d’accroche qui suggèrent qu’elle ne devrait pas traîner toute seule, tu peux les oublier »

Clemmie tutoie parce qu’elle est cool, moi non ; mais elle a parfaitement raison. « Oh hé mademoiselle, euh, n’aie pas peur » : vu et entendu. A la télé et en vrai sur les Champs Elysées.  Si, elle a peur, ducon! Et le problème c’est qu’il lui restera une bonne partie de cette peur lorsqu’un type normal (contrairement à toi), quelques semaines plus tard, fera sa rencontre dans un autre lieu public et espérera lui témoigner son intérêt avec un minimum de charme et d’élégance. Ou le poids de la faute collective sur les tentative individuelles pour aborder une femme.

Parce qu’hélas lorsqu’il s’agit d’aborder une femme, le discernement absolu, c’est comme l’oreille absolue : plutôt rare.

« Si elle est occupée, alors elle est occupée »

Pas réservé aux filles celui-ci. A croire que les gens ont de la merde dans les yeux en ce moment (en plus d’en avoir dans les oreilles, avec le format mp3 qui gomme toutes les nuances dans l’interprétation musicale, sans que personne ne s’en rende compte, ni ne se rappelle ce que c’est vraiment que l’interprétation musicale. Ou la nuance), mais ils n’hésitent plus à vous interpeller alors que vous êtes au téléphone. Essayez de faire le tour du Centre Pompidou à pied, en journée, un week-end, avec un portable à l’oreille et vous verrez si c’est agréable.

Crétin, ce n’est pas parce qu’il y a écrit « Médecin Sans Frontière » sur ton t-shirt bleu que tu es autorisé à me couper la parole alors que je suis au téléphone avec ma copine, qui plus est pour me dérouler un script appris par coeur et uniquement destiné à me soutirer de l’argent pour financer tes instances dirigeantes. Et toucher ta première petite prime de la journée. Aborder une femme oui, mais pas si elle est déjà dans l’action.

C’est énervant hein? Alors imaginez que vous soyez une fille, et que vous sentiez chez votre interlocuteur le besoin d’assouvir un désir frustré par la répétition des échecs, et qui se dit soudain qu’il allait aborder une femme.

Aux hommes qui liront cet article sans connaître le reste du site : less is more. Faites moins, faites mieux. Il n’est pas normal d’aborder 10 filles par jour. Même quand j’étais célibataire, je ne croisais pas plus de 2 ou 3 filles qui me plaisaient par mois. Si chez vous c’est par minute, alors c’est que vous n’avez aucun goût personnel. Ou bien que vous êtes sévèrement en manque, auquel cas il existe des solutions professionnelles pour ça, et l’effet social à long terme ne pourra pas être plus mauvais que ce que vous faites maintenant. A savoir, bien souvent, appliquer des techniques de séduction américaines mal lues, mal comprises et mal digérées.

« Si elle ne relance pas la conversation (…) laisse la tranquille »

Amen. Voir nos articles sur les signes d’intérêt.

« Ce n’est pas parce qu’elle est restée polie et souriante après que tu te sois incrusté à sa table qu’elle est intéressée »

La politesse consistant pour certains à puiser dans ce qu’ils pensent être un champ lexical du 17e siècle, pour d’autres à rajouter un s’il vous plaît derrière des insanités, et pour d’autres encore à regarder en silence les mains dans les poches depuis le fond de la rame du métro, rien d’étonnant à ce qu’une réponse polie allume, chez l’être qui en est dépourvu, des signaux totalement incohérents. Comme un feu qui passerait du rouge au vert, puis du vert au rouge, à une vitesse épileptique. Maman ou putain, elle me sourit ou bien elle me punit, dans le doute j’y vais tête baissée jusqu’à l’éventuelle barrière ou le « restons bons amis ».

Pathétique.

« Donne-lui ton numéro sans lui demander le sien »

Ah non Clemmie, ça c’est vraiment très faible comme conclusion d’une interaction réussie. Après, évidemment, si c’est à l’issue d’un simili-dialogue pataud à base de question fermées et de réponses qui l’étaient encore plus, c’est pas de numéro du tout, et c’est bien normal. Ou bien un faux, ce qui – j’avoue- peut parfaitement se comprendre s’il s’agit d’éviter de se faire lapider par toute la famille élargie du « séducteur ».

« Si tu es obligé de préciser à la nana que tu dragues que “tu ne veux pas lui faire peur”, c’est que t’es déjà très, très mal engagé »

Amen. Déjà entendu, boulevard de Sébastopol, par un type dont on dira pudiquement, pour le résumer, qu’il avait une capuche. Partagé entre la peine et l’énervement, j’avais envie de lui dire d’arrêter d’importuner les gens mais la perspective de me faire importuner par lui et ses quatre potes qui faisaient le réverbère devant le KFC m’en a dissuadé. Il est probable qu’il continue aujourd’hui, le pauvre con.

« N’oublie jamais que, quel que soit le degré de pureté de tes intentions envers la jolie fille, sur son chemin jusqu’à la terrasse (ou au parc, ou au resto…) elle s’est mangé une quinzaine de regards concupiscents »

Amen, hélas. Encore vécu hier : un type au crâne globuleux, affreux et chauve, qui tente de regarder à travers le t-shirt de ma copine qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Je lui ai demandé s’il voulait mes lunettes pour mieux voir, ce qu’il semble ne pas avoir entendu. Sans doute le problème d’audition que nous évoquions plus haut.

Enfin, je laisse le mot de la fin à l’auteur :

« Il s’agit d’entendre et d’accepter le refus ou les signes de désintérêt sans agressivité ni vexation. Il s’agit de comprendre et d’accepter qu’hommes et femmes ont la même légitimité dans l’espace public et que les unes ne s’y trouvent pas pour le plaisir des autres. Il s’agit de comprendre que siffler, suivre, insister, et s’imposer, ça n’excite personne d’autre que vous et vos petits copains »

Que Dieu vous entende, que les hommes écoutent, et que les femmes aient du discernement. A ces trois conditions, il est possible qu’on s’en sorte.

Stéphane

Je sais que vous allez réagir à cet article, pas même la peine de vous le demander ;)


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29 commentaires

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  • En 2018 la société semble encore interdire aux femmes d’aborder les hommes et cet interdit culturel a été assimilé par ces dernières comme un principe indiscutable. Sans doute considèrent-elles cela comme dégradant et bien que cet interdit culturel soit celui d’une société patriarcale qui a toujours cherché à les assujettir, aujourd’hui, bien qu’elles soient émancipées, elles ne paraissent pas souhaiter le remettre en question, sans doute parce qu’elles en tirent de nombreux avantages et notamment le pouvoir, puisqu’elles ont le meilleur rôle finalement : celui d’objet de désir mais également celles qui choisissent les meilleurs partis, ce qui seront évalués selon des critères esthétiques très arbitraires : les plus beaux, les plus grands, les plus athlétiques, ce qui feront les meilleurs pourvoyeurs selon des critères de perfection qui sont culturellement imposées aux hommes par la société là aussi bien qu’ils paraissent naturels à la plupart des individus. L’homme libéré du patriarcat devraient donc en principe refuser ce jeu de dupes où ils n’ont pas le pouvoir contrairement à ce qu’ils semblent croire et où seuls quelques-uns gagneront dans une compétition impitoyable et dérisoire comme le démontre par exemple un Houellebecq dans son roman : Extension du domaine de la lutte.

  • @Robert Gros : +1. l’abordage de rue ne peut se concevoir sans quantité, c’est là ou la demi-mesure de Stéphane est totalement dépourvue de sens. Ou bien on dit OK à l’abordage de rue ou bien on dit NON. Dire à un débutant d’attendre la « sincérité » ou bien d’être réellement interessée par la fille pour aller l’aborder c’est le précipiter dans une interaction : 1/ maladroite 2/ vouée à l’échec 3/ probablement dévastatrice pour sa motivation (enfin, il pourra se prendre le rateau si la fille s’arrete du moins). Je ne crois absolument pas aux balivernes des « intentions », on a tous fait l’expérience d’aller aborder une inconnue avec les meilleurs intentions et de revenir dépité.

    Dire OK à l’abordage de rue = admettre que pour un nombre élevé d’approches, on sera maladroit, bizarre, voir pas rassurant. Donc c’est admettre qu’on sera lourd (lourd ne veut pas dire « insultant », on peut être très poli et lourd, malpoli et léger/amusant). Donc il faudra admettre qu’il y aura des femmes qu’on va importuner.

    Continuer d’aborder c’est abonder dans le sens féminin (comme l’a expliqué Estrelinha), c’est jouer dans leurs terrain et leur donner (si c’est encore possible) encore plus de pouvoir, c’est alimenter le mythe (troll ?) de LA rencontre et jeter des fleurs à des femmes qui ne le méritent pas (dans l’absolu vu qu’elles n’ont rien fait pour nous, et dans une moindre mesure vu leurs attitudes de Parisiennes hautaines et froides).

    C’est pour ces raisons que j’ai laisser tomber cette grande illusion.

  • C’est un texte d’un orgueil et d’une malhonnêteté rare. Maintenant que Stéphane a pu passer du côté des séducteurs par sa réussite sociale indéniable, il crache sur les dragueurs (le pouvoir d’achat étant la seule chose qui les différencie — en particulier chez les hommes de couleur). C’est bien de citer Alain Soral à demi-mot, encore faut-il ne pas mentir sur ce qu’il dit. Soral dit Sociologie du dragueur que la « qualité vient avec la quantité », soit tout le contraire de cet article. L’expression « less is more » ne s’applique pas avant la rencontre mais après (on appelle d’ailleurs ça le « challenge » chez Doc Love, le maître de Stéphane en matière de séduction — le mien aussi). De plus comment Stéphane peut-il conseiller aux hommes d’aborder au maximum 2 filles par mois, c’est-à-dire pour un homme moyen (10 % de réussite) qui drague entre 20 ans et 30 ans de coucher avec une vingtaine de filles dans sa vie, quand il a lui-même connu plus d’une centaine de partenaires ? Je vois plus dans ce conseil un complexe de métis (racial et social) crachant sur une composante de sa double origine qu’un éloge sincère de la retenue, son nouveau pouvoir d’achat lui donnant un accès aux femmes plus facile.

    Stéphane, laisse les pauvres Africains (« éviter de se faire lapider par toute la famille élargie du “séducteur” ») essayer de baiser, c’est déjà assez dur pour eux, ils n’ont pas besoin que leurs frères qui ont réussi (« à ces trois conditions, il est possible qu’on s’en sorte ») leur crache aussi à la gueule en se rangeant du côté des bourgeoises occidentales féministes parce qu’ils leur font de l’ombre. Ne sois pas le « house negro » mais le « field negro » (comme disait Malcolm X), faut pas être trop gourmand dans la vie. Je ne dis pas que les Africains draguent tous bien, mais c’est la vie. Tu as écris des articles bien meilleurs.

  • @Noraleeds:

    « Pour les autres, vous donc, ayez conscience qu’ils existent pour annoncer la couleur de votre différence avec le tact qu’on apprend ici (merci aux auteurs du site). Il n’y a pas de culpabilité à porter. »

    Si c’est le message qui voulait être transmis, la manière laisse fortement à désirer. Ecrire un article inquisiteur dessert ce dessein. De plus, dans un contexte de gué-guerre médiatique contre les hommes relancée et soutenue par certaines féministes à forte audience médiatique, c’est inconvenant.

    « Je ne vois pas où est le rêve dans ces points à éviter qui ne sont rien de plus que de dire « faites attention, évitez de passer pour le dalleux des rues »

    Il n’y a pas de rêve, il n’y a rien en fait, aucun conseil pour draguer dans la rue et c’est cela que j’ai critiqué dans mon 1. La conjonction du manque de véritables conseils et du fait que les personnes incriminées ne liront pas ce texte a comme résultat qu’elle a écrit pour rien du tout. Le seul effet de ce texte est que d’aucuns pourront penser que cet écrit est une manière de taper sur les hommes jugeant des mauvais tout en installant une possible culpabilité des autres hommes, ce qui les maintient dans une aliénation mentale.

  • @Estrelinha
    « Les coupables « ne liront jamais ce genre de billet et les non-coupables seront doublement frustrés non seulement de ne pas être informer mais surtout de devoir porter le poids d’une culpabilité qu’ils ne méritent pas. »
    Les coupables sont les gros lourds de base illettrés qui ne font AUCUNE sélection comme dit JP et qui bombardent à coups d’insultes (compliments de « baisabilité » pour eux) avec la désagréable habitude de vous suivre quand vous hâtez le pas, et vous insultent derechef. Donc, personne ici. Certes, ils ne liront jamais ce billet (il faudrait pour cela qu’ils ne s’effraient pas d’un espace sans image et avec un bloc de texte). Pour les autres, vous donc, ayez conscience qu’ils existent pour annoncer la couleur de votre différence avec le tact qu’on apprend ici (merci aux auteurs du site). Il n’y a pas de culpabilité à porter.

    « Les femmes nous projettent leurs rêves comme conseils » Je ne vois pas où est le rêve dans ces points à éviter qui ne sont rien de plus que de dire « faites attention, évitez de passer pour le dalleux des rues » (ça c’est du rêve, merci).

    @Bart
    « En lisant l’article de Clemmie, il me semble que ce qui la dérange se situe plus dans la manière très peu élégante, bourrin voir carrément agressive de certains mecs que dans la fréquence de ces abordages.  »
    C’est exactement cela. Les femmes, au fond, se plaignent du manque de respect de ces abordages. Quelqu’un d’équilibré qui vous parle et pour qui un refus n’entraînera pas une insulte, mais plutôt un comportement façon Laurent (qui s’exprime plus haut) ne sera pas vu avec animosité par elles, mais plutôt agréablement. On n’est pas des requins non plus (certaines le sont mais ce n’est pas leur genre qui détermine cette attitude).

    @Safari
    « Cependant il doit bien exister des endroits dans le monde où les filles ne se font pas déranger/importuner/harceler comme ça, et où il est encore possible de leur faire face sans se faire cataloguer, non? »
    Il faut sortir de Paris et des centre-ville. Ou appliquer les bons conseils de notre ami Laurent.

  • REALITY CHECK pour celui qui a ecrit cet article

    1) 53% de femmes a Paris, peut-etre mais il y en a surtout plus apres 60 ans.
    les ratios celibataires en france sont pas bons, il y a nettement plus de mecs celibataires en-dessous de 50 ans

    2) en soiree et pas seulement en rue tu a des gars qui draguent TOUT ce qui bouge,0 selection, ca fait peur. du vecu.
    c’est bien d’etre selectif mais il faut voir la competition en face.
    certains gars que j’ai connu ils pensent a ca qu’a longueur de journee et n’importe quel moment, et pas uniquement des jeunes, meme qqfois a 60.

    3) la drague de rue c’est tres lie au contexte sociologique a Paris peut etre jouable mais dans d’autre pays ca peut etre considere comme du harcelement puni par la loi

  • Je me suis toujours demandé pourquoi j’ai toujours pensé que les avis ou conseils de femme sur la séduction pour les hommes étaient fallacieux et ce texte vient de me faire comprendre pourquoi.

    Deux choses pour commencer:

    1. La démarche de cette chère Clemmie est mal tournée car dire comment ne pas faire une chose n’explique en rien comment réaliser la chose en question. Vous imaginez si les notices de meuble étaient présentées de cette manière? On en monterait aucun, sans mauvais jeu de mot.

    2. Cependant, cette première erreur était le signe d’une autre erreur qui est que la démarche est mal dirigée. Les coupables « ne liront jamais ce genre de billet et les non-coupables seront doublement frustrés non seulement de ne pas être informer mais surtout de devoir porter le poids d’une culpabilité qu’ils ne méritent pas.

    Retour à la suite de mon propos, le problème de tous les conseils de fille en matière de séduction est qu’ils sont de l’ordre du « comment cela devrait être (selon elle) » et non du « comment c’est vraiment ». Les femmes nous projettent leurs rêves comme conseils sauf qu’une rêve n’est pas réel et que les hommes (en séduction) veulent réussir dans la réalité. C’est pour cela que dans une grande majorité des cas, elles donneront des conseils fallacieux.

    Le mythe de la « belle rencontre » que Stéphane défend est typiquement féminin mais pour apprenti séducteur, il est à bannir de son esprit assez rapidement. C’est celui des pubs Louboutin ou Gentlemen’s Only comme quelqu’un l’a écrit plus haut, c’est à cela que d’aucunes rêvent. Sauf que dans un monde où la plupart des rencontres amoureuses se font au sein de cercles sociaux plutôt restreint, ce mythe ne tient pas debout. C’est une illustration du fossé que je décrivais plus haut entre « comment cela devrait être » et « comment c’est vraiment ». Les femmes se situant sur le premier axe et les hommes sur le second en termes de séduction, les conseils des femmes en séduction ont une grande chance d’être fallacieux.

  • Je tient a pique Philippe pour sa remarque qui tire sur le racisme et la péjoration :
    Des fois je me demande comment ça doit être d’aborder des filles dans la rue quand on est arabe et mal habillé.
    Je vous signale que premièrement cette remarque n’a pas de rapport avec le sujet de la drague (cela tire plus sur une remarque d’un fond totalement lepenien dirais je)
    De plus les gars de quartier ne sont pas uniquement d’origine « arabe » il y a de tout des africains , des blancs mal habillé et 100 % de ce qui compose le reste de la planète.
    Pour ta gouverne tout les « arabes ne disent pas wech »
    Voila un peu de culture pour toi comme ca tu permettra a la planete d’être moins lourde de stéréotype et de betises.

  • C’est tout de même un peu lourd, cette armée de « blogueuse » qui se posent en donneuses de leçons…
    Il faudrait peut-être qu’un jour, elles se regardent aussi en face : caissière chez Maje qui joue à GTA pour tromper son abîme existentiel, attachée commerciale chez onsenbranle qui enchaîne les séries et les sorties lesbiennes (ah, pardon, c’est « entre filles ») pour se conforter dans son illusion de « girl power », « communicante » de presse aux 1001 chats, qui empile les fringues et garde les hommes à distance, pour se persuader qu’elle est très bien seule…
    Jouisseuses égoïstes, elles déversent leur ego comme des torrents de boue sur le monde (« J’ai envie de voir des nénettes jolies comme une pub Nina Ricci se jeter sur le dude avant qu’il ait eu le temps de faire le premier pas vers elle », cad des boulimiques de shopping et de produits de beauté, consommer de l’homme pour tromper leur solitude entre 2 achats), mais qu’offrent-elles en retour?
    Personnellement, je n serais pas intéressé par une relation avec ce genre de personnes revancharde et consumériste. Elles n’auraient jamais à se plaindre de mes « techniques d’abordage ».
    Peut-être, finalement, que les cassos qu’elles intéressent, sont aussi les seuls assez masochistes pour vouloir d’elles. Peut-être, que ce dont elles se plaignent, finalement, ce n sont pas les manières de l’homme, mais l’homme lui-même.
    En d’autres mots : ce qui leur déplaît réellement, c’est d’être dragué par Moktar au RSA, alors que la pub Louboutin leur avait promis Pharell le « billionaire ».

  • @Maurice : bravo, je remarque que tu arrives maintenant à rédiger des messages entiers sans (presque) de connotation politique, il y a un progrès ;)

  • @ Fabrizio.
    Je confirme que tu n’es pas un troll, merci pour cette réponse plus agréablement rédigée.

    Clemmie n’a sans doute pas à donner des conseils de drague car
    Il n’est pas dans la culture, et peut-être pas dans la nature des femmes de nous donner des conseils de séduction. Ca ne s’est jamais vu à ma connaissance. Demande-t-on à un amateur de Cognac de savoir répondre au processus de fabrication de cette liqueur qu’il est en train de déguster avec grande satisfaction et qu’il est en train de qualifier comme son cognac préféré ? (Ok, la comparaison est boiteuse, mais j’ose prétendre qu’il y a de l’idée !)

  • « Je ne sais pas vous, mais je trouve ça étrange de devoir rappeler qu’une femme n’est ni une marchandise à consommer, ni une cible à dégommer pour l’accrocher au dessus de la cheminée entre la tête de sanglier et celle du cerf. »

    D’accord avec cela, mais par contre ça ne choque personne quand c’est l’inverse,regarder les sites comme adopte un mec ;) l’homme marchandise que les femmes mettent dans leur panier.Aucun problème c’est normal… Un site de qualité comme celui-ci ne peut pas défendre l’article de Clemmie ,ok elle massacre les dragueurs de rue lourd et violents,mais quel conseil elle donne concrètement pour la draguer elle et toutes ses copines princesses? L’homme doit toujours tout assumer et encore on arrive à lui reprocher. Quant à toi Maurice il faut que tu prennes conscience que tout le monde ne pense pas comme toi, je ne troll pas.Je donne simplement mon avis.

  • « …, qui liraient ma réponse sans avoir pris connaissance de vos questions (ils auraient tort) »

    Assez étrangement , je m’attendais à une réponse plus « aggressive » de votre part Stéphane , j’avais tort et je m’en suis étonné. Je pense que ma première réaction face à cette femme aurait été un automatisme , une identification aux drageurs de rues (dont je ne suis pas) , répondre aux coups par des coups , de manière à rassuré un ego fragile sans doute

  • « 2 ou 3 fois par mois ? Mais on s’émousse ! » lis-je…

    Je ne pense pas déformer la pensée de Stéphane en rappelant ce qui me semble être des évidences.

    Vous pouvez vous entraîner évidemment sur des femmes qui ne vous plaisent pas forcément en discutant à la terrasse d’un café, dans certains restaurants où l’on est obligé de discuter avec ses voisins (Bouillon Chartier, que j’adore pour l’ambiance cantine XIXème), dans tel ou tel bar, dans tel ou tel discothèque, dans telle ou telle bibliothèque, dans tel ou tel endroit qui soit un endroit que vous aimez fréquenter.

    L’autre jour, j’étais intrigué par le parfum d’une jeune femme dans le métro, et je lui ai demandé ce qu’elle portait. Je n’ai jamais envisagé une seule seconde de la draguer. J’ai eu droit à un quart d’heure de conversation agréable.

    Notez pas ailleurs qu’avec ce type d’entrainement, vous pouvez aussi discuter avec des messieurs.

    Bref, avoir des conversations normales avec des inconnus normaux, ce n’est pas non plus interdit ! Et c’est très bon pour votre aisance sociale ! Et ça fera cercle vertueux pour la prochaine de la Quinzaine de l’Amour !

    Quant à Fabrizio le troll, je crois qu’il en arrive même à faire honte à ses paires italiens…

    « @ Philippe
    Des fois je me demande comment ça doit être d’aborder des filles dans la rue quand on est arabe et mal habillé. Avec ma tête de gentil bourgeois blond j’attire relativement facilement la confiance, et pourtant ça reste assez difficile, alors j’imagine même pas la difficulté. C’est comme partir avec un sac de 25kg sur le dos. »
    *** Quand on en drague mille à la semaine, il y a toujours une idiote à se laisser prendre au jeu (ne serait-ce que par provoc). Ceci étant, les personnes dont on parle ne se contentent pas d’être mal habillées : ce sont des personnes qui ont aussi un mauvais comportement (agressivité, mépris…)

  • Il existe pourtant des gestes simples qui font que, au contraire d’accentuer la méfiance, vous pouvez embellir sa journée.

    – Tact, politesse.
    – Désir, audace, sincérité, mais ni vulgarité ni lourdeur.
    – Acceptation du refus, humilité, empathie le cas négatif.
    Mieux, démonstration du simple plaisir de lui avoir parlé.
    « OK pas de souci. Ça m’a fait plaisir de te parler en tous cas. :) »

    La majorité des femmes que j’ai abordé m’a toujours remercié de l’avoir fait en m’y prenant de cette manière.
    « Je ne me sentais pas très bien aujourd’hui et vous m’avez illuminé ma journée. »
    « Merci, vous m’avez redonné le sourire. »
    « En tous cas, c’était touchant. »

    C’est un cercle vertueux. Se prendre un râteau, avec ce genre de reconnaissance, n’est même pas frustrant.

    Être celui qui donne (la bonne humeur et l’envie) plutôt que celui qui cherche à prendre (son cul).
    C’est vrai, on en revient à cette dialectique.

  • Dire ce qu’il ne faut pas faire, surtout quand il s’agit au final plus des règles de politesse/bienséance que de réél conseil, n’est pas suffisant pour avoir la réponse au « Comment nous draguer sans nous les briser? ». Tous ces conseils reviennent à plutôt à « Comment il ne faut pas nous draguer, sauf si vous voulez nous les briser ».

    La nuance est petite, mais importante. Et elle pourrait se généraliser à bien des domaines. Au lieu de penser à faire monter le niveau général en s’intéressant à la majorité des hommes qui sont bons ( à la manière de Steve Carrel dans Crazy Stupid Love ), on va tirer sur la minorité que constitue les chiens de la casse qui importunent tout le monde ( femmes ET hommes ). Un homme qui grandit dans cette génération et qui est un minimum intelligent et éduqué aura du mal à parler ou à sourire à une fille qui lui plait dans la rue. Et c’est dommage, avoir une bonne interaction spontanée, avec un homme ou une femme d’ailleurs, rend la vie bien plus cool :).

    Les lourds sont un poids pour tout le monde, mais je préfère les articles qui conseillent de faire certaines choses aux articles qui se contentent de lister des interdits castrateurs et inhibiteurs pour la plupart d’entre nous. Surtout que ceux qui voudront lire et commenter ces articles ne seront pas ceux dont la délicatesse fait traiter de p*** toute fille qui ne répond pas à leur compliment aussi plat que vulgaire.

  • A ceux qui se demandent comment paraître inoffensif dans la rue en passant après les 12 000 « wesh mademoiselle t’es bonne », la réponse est simple.

    L’intention.
    Si votre intention c’est juste de baiser une nana le plus vite possible (ce qui est compréhensible à la limite hein), et que vous n’avez pas sincèrement craqué sur elle, elle le sentira.

    Arrivez avec le sourire, serein, en lui faisant un compliment sincère sur ce que vous avez remarqué chez elle (si vous n’avez rien remarqué, ne l’abordez pas).
    Des filles qui avaient sursauté quand je les avais rattrapées (et on les comprend) ont très bien réagi dans les secondes qui suivaient grâce à ça.

    Une bonne et saine intention rassure instantanément.

  • C’est vrai que c’est un problème, avec tous les mecs « lourds » (appelons-les comme ça) qui traînent, les filles sont terrorisées dans la rue. Je ne compte plus le nombre de filles qui m’ont dit qu’elles avaient peur dans la rue, dans le métro, qu’elles s’étaient fait suivre en rentrant chez elle, etc. L’imaginaire doit sans doute y jouer une partie mais il y a aussi une réalité.

    Ça rajoute une difficulté dans la drague de rue, il faut absolument et très vite montrer patte blanche, sous peine que l’interaction ne s’arrête avant d’avoir commencé.
    Je n’ai pas vécu dans les années 70, mais j’ai vraiment l’impression que les relations hommes-femmes étaient beaucoup plus détendues que maintenant. Les filles sont très méfiantes, et je ne parle pas de ces délires de guerre des sexes (qui d’ailleurs retombent souvent sur des conneries comme le ménage, la cuisine ou la vaisselle). Merci Isabelle Alonzo et sa clique.

    Des fois je me demande comment ça doit être d’aborder des filles dans la rue quand on est arabe et mal habillé. Avec ma tête de gentil bourgeois blond j’attire relativement facilement la confiance, et pourtant ça reste assez difficile, alors j’imagine même pas la difficulté. C’est comme partir avec un sac de 25kg sur le dos.

    Sinon 2 ou 3 filles par mois ça me parait pas beaucoup quand-même.

  • Je ne sais pas vous, mais je trouve ça étrange de devoir rappeler qu’une femme n’est ni une marchandise à consommer, ni une cible à dégommer pour l’accrocher au dessus de la cheminée entre la tête de sanglier et celle du cerf.

    J’ai envie de croire qu’il aura une prise de conscience dans « cette communauté ».

    Quelle action concrète (même petite) allez vous mettre oeuvre aujourd’hui pour faire changer les choses ?

  • C’est drôle, je trouve que l’article de Clemmie aurait même pu (du moins pour certains paragraphes) être écrit par Stéphane, notamment pour certains termes/concepts utilisés.

    Pourtant même si les conseils de Clemmie semblent justes et de bon sens, ils semblent aussi aller de soi.

    Je ne peux pas croire que des mecs abordent réellement en disant  » Mademoiselle, t’es bonne » ou “fais pas semblant de pas m’entendre, avec ta robe de pute”. Du moins j’espère (sincèrement) pour les femmes que ça ne présente que très (très) rarement.

  • En lisant l’article de Clemmie, il me semble que ce qui la dérange se situe plus dans la manière très peu élégante, bourrin voir carrément agressive de certains mecs que dans la fréquence de ces abordages.

    Il y a des extrêmes dans les deux sens: Aborder toutes les filles qu’on croise n’à pas de sens et n’apporte rien de bon. Aborder 2 ou 3 filles par mois là je reste sceptique; déjà si on n’aborde pas assez on s’émousse, on perd la capacité à rebondir, on stress.

    Dire à un néophyte qu’il ne doit pas aborder de fille dans la rue c’est le renvoyer vers plus de solitude et de frustration. Les croyances limitantes rassurantes s’installent vite : « je ne fais rien parce qu’ on est dans la rue. » et voilà notre ami installé dans sa petite zone de confort bien douillette.

    Quand Stéphane dit qu’il n’aborde que 2 filles par mois, il parle de son exemple à lui. 95% des lecteurs débutants ne sont pas dans sa situation: ils n’ont ni réseau, ni possibilité d’enchainer les soirées, ni social proof. ces choses prennent du temps pour se construire, surtout un cercle d’amis solide.

  • C’est un article pour les féministes ou bien? Cette fille est juste une pétasse qui en a marre de se faire draguer,qu’elle reste chez elle alors,je me demande à quoi elle ressemble. La blague : Donne-lui ton numéro sans lui demander le sien. J’ai bien rigolé la, en gros la solution selon elle c’est d’attendre que se soit les femmes qui nous draguent, dans ce cas la c’est très mal barré! Marre de ces pleurniches,je la laisse tranquille volontiers.

  • Je suis très très content de voir que du contenu de cette qualité. Celui de Clemmie tout d’abord, et celui de Stéphane, qui fait bien plus que de simplement relayer, même si un simple lien vers le post m’aurait déjà satisfait.

    C’est exactement une des raisons pour lesquelles je suis toujours aussi réticent à l’abordage de rue (l’autre étant mon manque de burnes, même après avoir expérimenté la chose).

    Même les plus talentueux d’entre nous ont du se casser les dents à s’adonner à ce genre d’exercice (qui, ou me trompe-je, me semble plus facile à réaliser si on vivait dans les 70s)

    Stéphane, je ne sais pas comment tu abordes ce point dans ton ateliers « journée », mais sans petite nièce qui nous tient le bras, ce n’est pas si évident de paraître inoffensif voire normal dans ce genre d’approche, même avec un super look.

    Malheureusement, les « importuneurs » ne lisent pas les articles sensés, ce qui me désespère un peu quant à la réunion de ces 3 conditions.

    Cependant il doit bien exister des endroits dans le monde où les filles ne se font pas déranger/importuner/harceler comme ça, et où il est encore possible de leur faire face sans se faire cataloguer, non?

  • Aborder une fille dans la rue,alors je suis bien content d’entendre Stéphane parler de ce sujet via Clemmie.A ma connaissance,Stéphane est le seul à déconseiller la drague de rue à la chaine.Etant d’une nature perfectionniste et étant passionné par la séduction et surtout par les rapports hommes/femmes,je suis allé traîner sur tous les sites ou les blogs des coach en séduction afin de trouver celui qui était le meilleur.Quand on voit certaines de leurs vidéos et la facilité qu’ils ont à aborder les inconnues (y compris à la chaîne) et quand on voit en plus que les filles lâchent leurs numéros,on se dit qu’on arrive pas à faire quelque chose qui semble être tout à fait normal.Je suis donc rassuré quand j’entends Stéphane dire n’avoir pas été attiré par plus de 2 ou 3 filles par mois,même en étant célibataire.Je pense que cet article remet les pendules à l’heure.Personnellement,je pense qu’il ne faut pas s’interdire d’aborder en rue,à la condition en effet,d’être sincère et donc d’être particulièrement attiré par cette fille et/ou d’en avoir eu des signes d’intérêts.C’est d’ailleurs ces conditions qui nous donnent le courage d’aborder quelqu’un qu’on ne connaît.En écrivant ce commentaire,je repensais à cette fille que j’ai vu un jour dans le train.Lorsque le train s’est arrêté dans sa ville,elle est montée,mais n’a pu s’asseoir faute de place.Moi j’étais assis devant elle,à quelque mètres.Ce n’était pas une bombe,mais elle me plaisait physiquement.Je la regardais souvent pendant le trajet et à chaque fois,je croisais son regard.Nous étions au printemps 2009,je commençais à avoir des connaissances en matière de rapport hommes/femmes grace à FTS,mais je n’en avais pas encore suffisamment,à l’époque.Quand elle est descendue,j’aurais dû l’aborder sans hésiter….

  • « Même quand j’étais célibataire, je ne croisais pas plus de 2 ou 3 filles qui me plaisaient par mois. » Vraiment c’est pas 2, 3 par jour plutôt ? ;)