La vidéoscopie du jour présentée et conçue par tonton Stéphane porte sur Mcfly et Carlito à l’Élysée. Oui, c’est bien cela, vous avez bien lu. Pour celles ou ceux d’entre vous qui ne les connaîtraient pas, une brève présentation s’impose. Cela dit, les deux compères bénéficiant d’ores et déjà d’une couverture médiatique sur internet digne des plus grands suppôts des GAFA, la rédaction a décidé de ne pas développer davantage le thème de leurs « faits d’armes ». Voici donc une brève présentation. Maintenant, place à l’analyse !
En fait, il suffit d’un premier regard à froid sur chacun des protagonistes invités à l’Élysée pour comprendre le segment auquel s’adresse cette vidéo. Le dénommé McFly est ce qu’on pourrait appeler un adolescent attardé, que l’on découvre singeant l’angoisse de rencontrer le président de la République en faisant des pompes sur une paire de tabourets en plastique. À l’insolence prépubère du comportement s’ajoute un torse marqué par l’excès d’œstrogènes, rendant comme une parodie de lui-même l’exercice sportif dont il mime la pratique.
Carlito quant à lui est d’une autre nature, d’un autre pedigree. Fils de l’écrivain, chroniqueur et animateur Guy Carlier, son assise dans les médias ne pouvait qu’être légitime. Toutefois, si on naît fils de, on en peut pas l’être pour toujours, et c’est par le biais de l’industrie alors naissante de la communication digitale, incarnée par le leader de l’époque Webedia, que le fils « tua le père ». Cependant, l’état de servitude volontaire que son comportement dépeint a de quoi nous faire grincer des dents, en témoignent son air battu et l’âge mental moyen que l’on peut accorder à ses prestations, comparable à celui d’un CM2.
McFly et Carlito à l’Élysée, une improvisation millimétrée
En revanche, là où la dernière interaction directe entre des influenceurs et l’Élysée s’était soldée par un monumental échec, le coup de poing communicationnel à base de galipettes, de grimaces, de torsions linguistiques prépubères et de grossièreté est un véritable triomphe. Alors que faut-il remarquer pour expliquer une telle différence ? Brièvement, tout dans cette nouvelle tentative est fait pour inclure le spectateur à l’expérience du tournage réalisé. Nous sommes avec McFly et Carlito à l’Élysée. Le mot d’ordre de la réalisation est manifestement d’instaurer cette proximité. Le président de la République est ainsi relégué, et ce au sein même du palais présidentiel, à un simple invité du show organisé par les deux influenceurs, dans un format qui est le leur.
Il ne faut d’ailleurs pas oublier une chose, l’entreprise de communication qu’est Webedia, et qui emploie McFly et Carlito, est totalement tributaire des propriétaires des plateformes qu’elle utilise pour diffuser ses contenus. C’est-à-dire en majorité Google – qui possède YouTube -, mais entre big tech companies on se comprend et pour des raisons d’écosystème commercial, l’implication du pouvoir doux des méga-corporations GAFAM dans leur entièreté est évidente. En somme, ces entreprises possèdent, dirigent et gèrent définitivement un certain imaginaire collectif et politique, et l’on est presque gêné comme Emmanuel Macron lorsque ce dernier arrive confiant puis repart malaisé de la prestation. Tandis qu’à l’inverse les deux compères arrivent angoissés et finissent leur intervention d’une joie toute insolente. Pour en savoir plus sur McFly et Carlito à l’Élysée, c’est vers la vidéo concoctée par tonton Stéphane que ça se passe !
Thibault
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