Oyez oyez chers chatons de combat, connaissez-vous UNMISSABL ? Vous n’avez assurément pas pu la manquer. Au-delà de sa capacité à attirer notre attention par un subtil jeu de majuscules et de fragilité syntaxique, cette (plus si) jeune influenceuse casse le jeu de la formation en séduction sur YouTube.
UNMISSABL, influenceuse sous influence de l’Empire
À bien des égards, publier du contenu sur YouTube ne pas être considéré comme étant un acte chauvin. Cela dit, certains au moins respectent la langue de leur pays. Ce n’est pas ce que nous pouvons dire d’Unmissabl…qui après tout ne respecte pas non plus sa langue d’invasion. Que l’introduction de sa vidéo est longue et pénible avec tous ces anglicismes ! « Disclaimer », « story time », « team premier degré », mais ne vous méprenez pas.
Ce ne sont pas tant ces anglicismes qui sont si pénibles que la manière dont ils sont utilisés comme signe de reconnaissance. D’abord il est très difficile de passer outre leur utilisation, même tonton Stéphane s’y est laissé prendre. Non, ce qui est dommageable c’est de ne pas comprendre à quoi ces termes sont liés, en l’occurrence, à l’économie de la repentance. Alors, évidemment, nous ne reprocherons pas à Unmissabl d’être ce qu’elle est et il est déjà remarquable d’en arriver là avec un QI à 2 chiffres. Mais n’oublions pas le motif de la vidéo d’Unmissabl : vendre une formation influenceuse.
« Je tacle rarement sur le physique mais là… »
Stéphane Édouard
Force est de constater que notre influenceuse du jour a eu quelques soucis avec sa chirurgie esthétique. Cela lui fait une sorte d’ombre au-dessus de la lèvre supérieure, comme le duvet d’un adolescent péniblement pubère.
À cela s’ajoute le fait qu’apparemment elle confonde les plateformes MYM et OnlyFans, intervertissant les deux noms comme si de rien n’était. C’est à se demander si elle gère la diffusion de ses contenus, ou bien même si elle fait ses comptes.
Éloge du faux, l’Empire et la barbarie
Il ne faut pas être fin observateur pour se rendre compte de la vacuité d’Unmissabl l’influenceuse. La première impression suffit. Des lèvres gonflées et un teint de pêche à peine cueillie de l’arbre, du haut de ses 22 ans, on lui donnerait facilement la trentaine. C’est qu’il faut y aller à cette âge pour s’appeler Unmissabl et vendre des formations influenceuses. Quitte à faire, autant être un individu-Lego par le corps et par l’esprit.
Bien sûr, cela est suffisant pour F, qui pour réécrire une partie de sa réalité vécue a besoin d’une preuve sociale à l’action. Créer du contenu, le diffuser, le monnayer par le biais de publicités ou d’abonnements divers, tout cela devient un bon moment partagé avec des gens dont on est proches. L’exemple le plus significatif est celui de ce jeune homme qu’elle rencontre par le biais de son stream Twitch. La jeune influenceuse le trouve sympathique et ils se lient, en compagnie d’autres personnes (!) pour quelques parties. Évidemment, tel est pris qui croyait prendre, le bonhomme s’est élancé et s’est fait éclater en plein vol. Tout ce sur quoi repose le business plan d’Unmissabl et de ses formations influenceuses : faire croire en un lien qui n’existe pas.
N’oubliez pas de vous abonner sur Instagram au profil de Stéphane Édouard si ce n’est pas déjà fait. Salut les chatons !
Thibault
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