Avant de penser à séduire…




Comment séduire, me demandez-vous. Ce à quoi je vous réponds : êtes vous heureux au boulot ? Si je commence par là, ce n’est pas par pur hasard, mais bien en relation à la place que le professionnel représente aujourd’hui dans nos vies… Vies à l’individualisme croissant, ponctuées de relations mondaines électroniques et virtuelles, et au stakhanovisme toujours grandissant. On se cache derrière un bureau voulant donner une valeur à son existence, refuge béni pour ne pas affronter le monde extérieur, simulacre d’échanges relationnel et sentimental ponctués de LOL et de MDR… et surtout répétition de journées à la façon « un jour sans fin » et pour un minimum de huit heures pas jour… Et souvent beaucoup plus pour beaucoup d’entre vous ! Dans ce contexte, il est plus que légitime de se poser la question de son niveau de bonheur et d’épanouissement dans sa vie professionnelle

Souvenez vous lorsque vous étiez collégien ou lycéen, comment une bonne note, une mauvaise note, l’appréciation d’un professeur revêtait une importance capitale de notre existence à cette époque… Comment ces paramètres faisaient à la fois la pluie et le beau temps. Contexte de crise, concurrence économique, secteur concurrentiel, ce n’est finalement que ce contexte scolaire qui se trouve aujourd’hui transposé au monde adulte, même si l’on ne ramène plus de devoirs le soir, les carnets de notes ont laissés la place aux évaluations annuelles, et les professeurs se sont mus en employeurs… mais l’importance et l’inertie dans nos vies du professionnel, qui reste plus que jamais présent, incontournable… déterminant.

Vous comprendrez alors aisément l’intérêt stratégique de ce domaine dans votre niveau de bonheur, et dans votre équation de satisfaction générale sur vous-même. Il n’est évidemment pas question de vous demander d’avoir un travail extraordinaire, où chaque journée qui commence est un nouveau défi, une découverte… A moins d’être le commandant Cousteau (lorsqu’il était encore en vie, bien sur) ça n’existe évidemment pas !

Tout travail avec l’érosion du temps, même le plus passionnant au début, finit par devenir répétitif et routinier. Mais routinier ne veut pas dire pénible à vivre, et minant sur un plan moral… Il est donc important d’identifier parfaitement les causes de votre désaffection pour votre travail, et ce comme pour une relation avec une personne : « est-ce que ces défauts désagréables sont corrigeables ou non »
Elle fume une cigarette tous les trois jours, pouvez-vous lui demandez d’arrêter cette mauvaise habitude ? la réponse est probablement : OUI (si vous avez généré en elle un niveau d’intérêt suffisamment élevé) Elle est intéressée (financièrement), et ne met jamais la main à la poche ? La réponse est certainement NON, et il va falloir la quitter si ça devient pour vous (et à juste titre) pesant.

Pour le travail, il en va de même, si ce qui vous dérange est changeable (bureau, service, hiérarchie,…) faites-le et maintenant… sinon, changez de travail… Cette variable est bien trop prépondérante aujourd’hui pour être ignorée ou minimisée. Donc refaite un CV, inscrivez vous à un atelier Dream-Job, mais reprenez votre vie professionnelle en mains, ne soyez plus une victime. Si ce paramètre ne va pas, le déséquilibre qu’il va provoquer dans votre vie sera tellement important qu’il empêchera votre épanouissement personnel et dans vos relations sentimentales.

« Comment séduire ? » : et vos interactions avec les autres, alors ?

On touche là un point parfois très sensible… Etes vous satisfait de la façon dont vous gérez vos interactions avec les individus ? Je ne parle pas ici de séduction, mais simplement de la gestion de vos interactions de tous les jours.

Vous sentez-vous à l’aise en toute circonstance, ou au contraire avez-vous des difficultés à allez spontanément vers les gens, à lancer des sujets de discussion, à vous imposer, à ne pas être tout le temps en attente de validation d’autrui ? Vous reconnaissez-vous dans partie ou totalité des exemples précités ? Votre muscle de socialisation est-il atrophié ?Il est donc temps de passer à l’action…

Pour rappel, seules les filles peuvent faire les plantes vertes, et seulement les plus belles. Pour les hommes, même les plus mignons, la plante verte est fatale. Il est donc impératif de savoir initialiser, mener et orienter un interaction, sans cela, nul salut… La première chose à faire est dès maintenant de vous accoutumer à aller vers les autres, je parle pas de la superbe blonde d’un mètre quatre-vingt, ou de la brune aux seins énormes… non, non, je vous parle du groupe là-bas de deux mecs et une fille, ou de la petite mamie à l’arrêt de bus, ou bien de la caissière du supermarché de l’angle de votre rue, vous savez, Gilberte… la petite brune du monoprix, celui où vous faites vos courses quasi tous les jours depuis trois ans et à qui vous n’avez jamais parlé… et bien il va falloir que ça change… et maintenant !

Car si vous croyez pouvoir attendre l’icône féminin pour sortir vos plus belles phrases, autant vous dire que le moment venu, vous n’aurez et ne saurez strictement pas quoi dire, comme ça vous est probablement arrivé des dizaines de fois… La capacité à socialiser est, comme déjà dit à de multiple reprises, un muscle, et comme tout muscle il évolue dans le temps en fonction des actions qu’on lui fait effectuer et du travail qu’il subit.

Sans travail et sans interactions fréquentes pour l’entretenir, ce muscle s’atrophie… une fois ce muscle atrophié, vous n’êtes plus capable d’aller spontanément et naturellement vers les gens, mais pire que cela vous êtes incapable de saisir une perche au vol, comme cette jolie petite brune qui vous a complimenté sur votre blouson en cuir marron…

Dommage, car le temps que votre cerveau se mette en route et face l’analyse suivante : « c’est à moi qu’elle parle… oui ?… qu’est ce qu’elle me dit ? … que mon blouson en cuir est joli… c’est donc un compliment… je lui répond quoi ?… », la jolie petite brune, et déjà loin… très loin… vous ne la reverrez probablement jamais !

Et tout ça pourquoi ?

A suivre

Alexandre


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13 commentaires

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  • Orthographe -> même si l’article est déjà publié, il n’est pas interdit de le corriger à postériori…

  • @Romain,

    la création d’entreprise n’est pas forcément le dream job de tout le monde. Cela demande d’être très généraliste et de faire tout du sol au plafond (de la compta à la stratégie, en passant évidemment par la vente).

    Un chercheur passionné sera beaucoup plus épanoui dans son labo et avec ses équipes que si tu lui demande de créer une entreprise.

    L’important, c’est surtout de repérer ses goûts et d’aller dans le même sens en évitant le statu quo par fainéantise ou peur du changement.

    L’article aurait mérité une bonne relecture : La qualité du message est remise en cause par l’apparente négligence orthographique…

  • Bon article.
    J’ai toujours été surpris que vous parliez toujours de dream job sous l’autorité d’un employeur. Je n’ai que très rarement (ou même jamais) pu lire un article sur LE dream job : créer sa propre entreprise et par conséquent être son propre boss.
    Pour un site qui se veut formateur d’hommes d’un statut supérieur dans le domaine de la séduction, pourquoi ne pas faire de même pour la sphère professionnelle ?

  • Bon article!
    Je me suis reconnu dans les derniers paragraphes. Depuis que j’ai une copine, je suis beaucoup moins orienté séduction, donc moins sociable avec les inconnus. Fatal…
    Mais je me fais violence un petit peu tous les jours :)

  • Je ne peux qu’approuver Ravaillac, même s’il a tué Henri IV

  • Alors la suite c’est pour l’année prochaine ou un peu plus tard ?

  • Un très bon article, bravo Alexandre.
    Parfois on a du mal à prendre du recul et à se rendre compte que tout est connecté.
    Merci