La monotonie du vagin – par Jibril



Jibril connaît un problème qui arrive à très, très peu d'hommes: l'ennui des femmes. Comment en est-il arrivé là?

Certaines parlent un peu trop sur l’oreiller, je crois que c’est après l’amour que j’ai appris le plus de choses sur les femmes, et donc sur les hommes. Quelques pensées à partager avec vous.

Quand on est pressé, on fait assurément mal les choses. Le sexe tout comme la séduction, n’est pas un examen que l’on doit réviser et ce n’est pas dans la précipitation qu’on se forge une belle expérience sexuelle. Expérience saine, qui elle-même vous donnera confiance avec les femmes.

Des frites McCain dans mon lit ?

Le sexe est à l’image de nos assiettes, de nos villes et de nos rames de métro : tout le monde est trop pressé et on ne se regarde pas dans les yeux. On junk-fuck sa (son) partenaire et on « baise sur le pouce », individualisme, peur, génération Rocco et volonté de se surpasser caractérisent la vie sexuelle de notre génération. On se déçoit soi-même, on se promet de faire un footing pour perdre les calories de la veille. Mais pourquoi ne pas simplement prendre le temps et consommer des choses saines ? Atteindre l’orgasme « à tout prix » et plaisir « discount » : la plupart des citadins des grandes villes ont peur de se dire bonjour et vous pensez qu’ils sont épanouis au lit ? Ils en parlent beaucoup mais dans les faits les hommes font beaucoup moins l’amour. Et puis il y a la minorité des hommes qui mangent pour quatre, ils ont plusieurs partenaires régulières et tout semble fonctionner en apparence. Comment se situer et évoluer dans ce monde en effervescence où l’on ne sait plus où donner de la… tête.

Assumer le sexe et parler sexué

La rencontre reste une conquête, et toute conquête implique une résistance. Beaucoup d’hommes ne sont pas à l’aise avec cela, mettre des mots (« Les mots soignent les maux » disent les thérapeutes) permet de faire sauter ces résistances. Parler des choses à défaut de les incarner (tout le monde n’est pas James Bond) permet tout simplement de se démarquer de la masse des dragueurs trop sérieux, des « mendiants du sexe » de boite de nuit, et de ceux qui sont désolés d’aborder les femmes dans la rue. L’exemple souvent cité sur SpikeSediction en est Fabrice Lucchini, il ne ressemble pas à grand chose mais il parle de manière sexuée de tout sujet. Il assume le sexe.

Parler de choses de manière sexuée (et non pas de sexe) est comparable à l’assaisonnement de votre salade. Trois gouttes d’huile d’olive et de vinaigre pour plus de saveur.

« Mais donc il ne faut pas parler de sexe quand je parle à une fille ? »

Non, surtout pas au début. N’oubliez pas : prenez votre temps (ou tout du moins donnez l’impression de). Pour la plupart des hommes, escalader et faire monter la température signifie forcément parler de sexe, et ce n’est pas ce qui fonctionne. Lors d’une interaction ou d’une discussion déjà établie, vous pouvez toujours trouver un sujet relatif au sexe (ex : « j’ai récemment lu un article écrit par Jibril sur internet, qui affirmait qu’il y a un lien entre junk-food et junk-fuck » ;) . Le must : parler sexué et l’être, sans parler de sexe, suggérer les choses. Quand vous parlez de sexe, tenez le sujet à distance lorsque vous ne connaissez pas encore la fille à qui vous vous adressez.

Le sexe comme motivation

Revenons aux basiques. Pour apprendre à séduire les femmes, les bonnes croyances sont essentielles. Celles liées à la sexualité sont très motivantes (ex : « les femmes aiment faire l’amour », « cette belle fille a déjà eu plusieurs partenaires dans sa vie, pourquoi pas moi ? »), les croyances liés à notre sexe aussi (« c’est à l’homme de faire le premier pas », « à quoi bon avoir un sexe si je ne m’en sers pas, allons aborder cette fille ! »). Aussi, il est vrai que certaines femmes que l’on aborde ont des points communs avec nos ex-copines, et ça peut aider certains à se sentir mieux en allant aborder une fille ou escalader au cours de l’interaction. Durant mes street-sessions, c’est aussi à cela que je réponds : Comment adopter et développer ces bonnes croyances ?

Le sexe est donc un motivateur, et c’est essentiel. Tout du moins au début de votre apprentissage de la séduction (ou de votre rééducation sentimentale).

Sexy Sushi in the City

Le sexe comme objectif ?

J’aime beaucoup les sushis et il m’arrive parfois d’en commander à emporter, de rentrer seul et de les manger seul devant un documentaire animalier enregistré sur ma Freebox. J’en commande parfois un peu trop c’est vrai, mais bon, je suis seul et personne ne me voit. Et puis, à ce qu’on dit, manger japonais c’est sain pour la santé. Le problème c’est que souvent, les jours qui suivent, je ne peux plus passer devant un resto japonais sans ressentir un certain dégout. J’aime manger au resto avec mes amis, et j’aime partager un bon repas, on parle, on se marre, j’apprécie leur compagnie, mais s’enfiler autant de sushis seul d’un coup, ça craint.

Vous l’avez compris, c’est la même chose pour le sexe « à emporter ». Baiser c’est faire l’amour à soi-même et non pas avec la fille, et on se sent bien seul après. Sexe + solitude ou le cocktail non-explosif. Une perte de temps et la même sensation de sauce soja Kikkoman qui remonte au nez quand elle envoie, le toujours très délicat pour elle, texto du lendemain (l’After-Sex texto).

L’escalade des femmes ou le piège du séducteur

Cette escalade est-elle nécessaire à une vie sexuelle épanouie ? Une fois qu’on se rend compte que la solution à sa solitude n’est pas une nième femme avec qui coucher, on a fait un bout du chemin.

Quelques pistes : apprendre à dire non, à dire au revoir, à trier les sex-friends (et dans ce mot, il y a ‘friend’ ne l’oubliez pas) des relations à long terme potentielles, s’entrainer à la fidélité (et être fidèle à nous même avant tout, même si cela implique quelques semaines de célibat), à trier les filles qui prennent plus qu’elles ne donnent, celles qui n’écoutent pas, celles dont le parfum sur nos draps, une fois partie, nous dérange. Et enfin, chers lecteurs, sachez qu’il y a les femmes avec qui on se sent seul même lorsque l’on est à l’intérieur.

Le sexe comme motivation, oui, mais pas comme objectif de la rencontre. Quête sans fin de quequette, la plupart des queutards le sont car ils se sentent seuls, et ils espèrent trouver la vérité dans un espace réduit (12 cm) de l’anatomie féminine. Trouvez-vous d’autres objectifs avec les femmes que le sexe si vous ne voulez pas finir ainsi, ou vous en sortir.

Jibril


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9 commentaires

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  • Joli article, ca résume bien mon etat d’esprit du moment…après la quête de quequette, j’aimerai bien trouver une nana avec qui je partagerai plus et là tout de suite ça deviens beaucoup plus difficile ^^

  • Excellent article!
    C’est en effet en privilégiant la quantité au départ qu’on se forge une expérience qui permet ensuite de conquérir et de combler celle qui représentera la qualité…

  • Article très juste.
    La qualité me semble plus importante que la quantité.
    Mais avant de trouver la bonne partenaire, il faut rencontrer, tester, goûter…
    Donc quantité d’abord, puis place à la qualité!