Je ne veux pas changer de vie – par Gentleman



Bloqué dans une vie qui le ronge, il s'apprête à commettre l'irréparable

Changer de vie, en soi, ce n’est pas très compliqué. Il suffit de passer d’une situation A à une situation B, qui deviendra le nouveau A. En théorie, c’est aussi simple que ça. En pratique, il y a tout un tas de raisons, connues, cachées, conscientes ou inconscientes qui rendent le changement périlleux. Fort heureusement, il reste possible, quelles que soient les circonstances.

Changer implique toujours le même procédé

Il parait qu’il existe un grand livre quelque part, où tout est écrit, que le chemin est tracé d’avance. Je ne sais pas pour vous, mais je trouve ça particulièrement déprimant. Ne pas pouvoir avoir le choix, ne pas pouvoir préférer une voie plutôt qu’une autre, ça serait ennuyeux. Heureusement, ce n’est pas le cas. Personne ne peut choisir votre voie à votre place. Commençons par le commencement, et faisons l’hypothèse qu’au départ tout va bien.

Zone de confort

Sans rentrer dans le détail, la zone de confort est un endroit (pas forcément physique) où vous vous sentez à l’aise, un endroit que vous connaissez. Vous l’avez parcouru en long, large et en travers, et vous savez qu’elle va être la réaction lorsque vous déclenchez une action. Les réactions ainsi produites vous sont favorables, agréables, le ciel est bleu, les oiseaux chantent, les fruits sont frais… tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes (j’y reviendrai plus tard, mais c’est aussi une zone où peut régner l’ennui !) Votre maison, votre famille, le chemin que vous prenez tous les jours pour aller travailler, le serveur du bar où vous allez après le travail sont des zones de confort.

Zone de confort relatif

La zone de confort relatif (nouveau concept) ou zone de confort atténué (un concept, plusieurs noms, normal) est une zone là aussi connue, mais dont les réactions ne vous sont pas agréables. Vous connaissez votre zone de confort, mais pour des raisons qui vous sont propres, cette zone de vous convient plus, un ou des éléments perturbateurs viennent modifier cette zone de confort. Soit, vous changez, en interne. Vos désirs, vos préoccupations, vos envies, vos rêves évoluent. C’est ce qui arrive bien souvent avec le temps, avec l’expérience, on a envie d’autres choses, et c’est bien normal. Soit votre environnement change, que vous l’ayez provoqué (changement de boulot, déménagement, arrêter de voir un groupe d’amis pour telle ou telle raison) ou non (licenciement, rupture affective, gagner au loto, l’arrivée d’un enfant…) Dans les deux cas, vous passez de la zone de confort, ou tout est acquis et connu, à une zone un peu plus sensible ou certains éléments, les éléments nouveaux vous font un peu peur. Vivre dans cette zone n’est pas un problème, et c’est ce que la majorité des personnes font, elles vivent dans un environnement qui ne les satisfait pas complètement, mais ne les dérange pas plus que ça non plus. La multiplicité de l’homme, dans ses activités, fait que plusieurs zones peuvent cohabiter chez une seule personne, mais dans des situations différentes (zone de confort au travail, zone d’inconfort à la maison, zone de confort relatif avec les amis…).Au travail vous connaissez surement le combo : « Salut, tu vas bien? » « Mouais, comme un lundi quoi ». La zone de confort relatif est bien souvent le lieu où ont trouvé résidence bons nombres de personnes. Il se contente de suivre leur vie, mollement, mais surement.

Zone d’insécurité

La zone d’insécurité arrive au moment où la sécurité des zones de confort relatif n’est plus suffisante ou lorsqu’un seul évènement significatif, c’est-à-dire une donnée qui a beaucoup d’importance à elle seule, se produit. La zone d’insécurité n’apporte rien de bon, c’est un endroit où ne règne que la peur et les sentiments négatifs. Il est difficile, voire impossible d’y vivre, on y survit. Le problème n’est pas forcément sur un plan matériel (être SDF, chômeur), mais sur un plan physiopsychologique (Au scrabble ce mot est une tuerie !). Les personnes en dépression, au bord du gouffre, sont dans une zone d’insécurité totale. Sans aller jusque-là, on peut séparer les différents pans de la vie d’une personne pour voir où sont ses zones d’insécurité partielle. On peut à la fois être à l’aise dans le milieu du travail et nul en amour, ou être le meilleur compagnon de route possible sans être capable structurer un voyage. La zone d’insécurité est une zone de trouble profond qui pose beaucoup de problèmes dans un ou plusieurs domaines.

La zone d’effort arrive au moment où vous vous prenez en main pour faire avancer les choses, pour tenter de revenir vers une zone de confort. Le refus du changement, ou les impossibilités de changement résident ici, dans cette zone. Il y a une sorte de mur invisible, ou un fossé, qui vous empêche de passer à la nouvelle zone de confort tant convoitée. Cette zone est très intéressante, c’est pour cela que j’y reviendrais plus longuement après.

Au final, on retombe dans une zone de confort, douillette, attendrissante, avec des petits Angelo qui jouent de la musique sur des nuages roses de barbe à papa… De même, j’y reviens plus tard.
(Le but étant, après l’effort, d’atteindre la zone de réconfort offerte par les bras de notre chère et tendre (c’est une image)).

changer de vie

Pourquoi changer ?

« Regardez ces pauvres timides frustrés (AFC) dans la rue, ah, si seulement ils savaient, si seulement ils pouvaient eux aussi avoir la même force que nous ! » Voilà ce que je lis souvent dans la présentation et dans les posts suivants des nouveaux membres arrogants sur le forum. Prendre conscience de ses tares ne les soigne pas pour autant, c’est juste une prise de conscience. J’explicite. AFC pour Average Frustrated Chump : Mec de base frustré ! Oui, mais si la personne que vous avez en face de vous n’est pas frustrée, qu’importe sa façon de s’habiller, de parler, de vivre… Un de mes professeurs de mathématique est tellement passionné par son sujet qu’il ne transpire pas une once de frustration dans ses cours (ce qui est rare pour un prof). Il aime les maths, et elles le lui rendent bien. Il aime les nombres comme d’autres aiment la musique, il n’y a pas le moindre problème là-dedans. Vous ce que vous aimez ce sont les femmes, et vous êtes sur ce site, car justement, elles ne vous le rendent pas si bien que ça, et ça vous frustre.

Les adolescents pensent être tout puissants, invulnérables, omniscients, et c’est vrai, ils le pensent. Les jeunes (dans le sens d’immature) qui arrivent sur le forum en proclamant haut fort «je suis un AFC », comme si c’était une victoire, pensent eux aussi tout savoir, dans le sens où eux ont découvert leur situation en comparaison de ceux qui s’ignorent, les autres gens. Une fois l’effervescence du début passé, beaucoup tombe des nues. Après avoir fait quelques pas, ils se découragent devant l’ampleur de la tâche qu’ils ont à accomplir, où se perdent en route. Si on ne considère ce site qu’en terme de séduction envers le sexe opposé, et bien qu’il y ait des membres qui soient aujourd’hui totalement comblés, on est loin du 100 % de réussite. Tous les membres ne sont pas devenus des séducteurs hors pair. Le site, par le biais de différents intermédiaires (conseils séduction, relooking, ou formule changez de vie) peut ouvrir des portes, montrer le chemin, allumer une bougie dans une pièce sans lumière… chose qu’il fait très bien (quand je dis « il », je parle du site comme d’une entité vivante, mais c’est évidement tous les membres actifs qui sont sous-entendus), mais il ne pourra pas faire tout le travail à votre place. Vous avez des moyens d’avancer, pourquoi ne pas les saisir, comme Nicolas ?

Reprenons notre exemple de mec moyen frustré. Il est moyen et frustré. Il se doit donc de s’élever et de se libérer. L’un pouvant aller sans l’autre. À mon sens la frustration est plus intérieure, et la médiocrité (moyen et médiocre sont un équivalent de milieu, comme à l’école avec un 10 sur 20) plus extérieur. La frustration est plus une notion psychologique en relation avec le ressenti interne de la personne, sans rapport objectif avec le monde extérieur. Un golden-boy sera frustré si on lui refuse l’entrée dans la dernière boite à la mode, ou la dernière voituredesportquichietroplaclassevroumvroum. Un moine sera heureux d’avoir ses sandales aux pieds pour aller au marché. Pour balayer cette frustration, il faut donc changer, mais le chemin est semé d’embûches.

Gentleman

A suivre


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4 commentaires

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  • je trouve la réflexion tres interressante, elle avait déja été un peu abordée, mais il me semble que c’est le premier article de fond sur ce sujet, et il a le mérite de bien éclaircir la situation
    je lirais la suite avec interet

  • Excellent article !

    Je rajouterais que l’un des challenges actuels consiste à se libérer de la frustration que fait peser la société sur toutes les activités non fortement « hormonées » et moins assumables publiquement que le trio culture/sport/soirées…et aux résultats non instantanés/spectaculaires.

    Sur ce dernier point, je recommande la lecture de Mastery, de George Leonard (http://www.amazon.com/Mastery-Keys-Success-Long-Term-Fulfillment/dp/0452267560).