Avoir de la chance.. mode d’emploi



Ce qui va suivre défie l'entendement, la logique et même la science, mais c'est pourtant vrai. Comment est-ce possible?

Ce qui va suivre m’est arrivé dimanche dernier et je ne vous le raconte qu’aujourd’hui mais lisez bien. Il sera question de rencontres avec des inconnues, d’avoir de la chance, de sortir seul de chez soi, de planètes, de cercles vertueux, et du prix des séminaires de Stéphane.

Lui et moi avons un point commun quand on parle du fait d'avoir de la chance..
Dans le domaine de l’entrepreneuriat, la chance se force aussi. C’est ce que pense Oussama Ammar, cofondateur d’un accélérateur de start-up, ci-dessus.

La chance, c’est quand tout semble s’enchaîner naturellement… Mais alors, Comment avoir de la chance ?

J’avais décidé cet après-midi de travailler sur un de mes projets qui me tient le plus à cœur en ce moment. Non pas dans ma chambre dont les murs sont de plus en plus couverts de grandes feuilles paper board, eux-mêmes couverts de mes brouillons au marker bleu (et qui alimentent la curiosité de mes colocs), mais dehors, dans un café parfait pour ça. Seulement j’avais faim et décidai de m’arrêter prendre rapidement une pizza au passage.

A cet endroit de forte affluence je ne parvenais pas à trouver une place de libre sans devoir la partager avec quelqu’un d’autre (réflexe idiot que de penser ça vous me direz, mais je n’habite pas à Barcelone). Par chance j’ai remarqué une fille assez jolie. Quitte à s’asseoir à côté de quelqu’un, autant que ça vaille le coup. En arrivant devant elle, je lui ai demandé si elle attendait quelqu’un et si je pouvais m’asseoir. Elle m’a fait signe de la tête que c’était libre. Après m’être installé, 3 personnes l’ont aperçue et lui ont parlé en anglais-américain. Elle leur a dit qu’elle les rejoindrait dès qu’elle aurait fini son immonde panini. Quand ils sont repartis, j’ai engagé la conversation.

S’en est suivi une discussion toute normale (sans séduction, juste avec de la normalité) qui a naturellement mené, avant qu’elle ne parte, à une prise de numéro. Pendant que je mastiquais ma pizza en regardant les 10 chiffres de cette américaine, je me demandais où j’allais bien pouvoir l’emmener. Je me suis soudain souvenu du bel endroit qui tient de lieu de scène dans mon récit de rencontre « Sortir seul,…« . Bien, j’avais trouvé le lieu. Quand je pensais aux personnes qui pourraient m’accompagner (puisque dans ma projection j’ai inclus ses amis et les miens), je me suis souvenu de ce petit groupe de gens que je commence à voir de plus en plus et que j’avais rencontré par l’intermédiaire d’un site d’évènements très local du style Meetup. Parfait, je n’avais plus qu’à appeler dans quelques jours et à proposer une sortie dans un bel endroit et avec des gens biens. Est ce que c’est ça, avoir de la chance ? Pour le temps d’une pizza tout du moins.

Flashback sur mon exemple de rencontre « chanceuse » et ses perspectives

Ce qui vient de se dérouler :

  1. Un projet (dont je parle de l’importance dans mon article précédent : être séduisant au chômage, et ça s’applique aussi si on travaille, hein)…
  2. …projet pour lequel j’avais décidé de travailler seul à l’extérieur.
  3. Partagé une table avec une inconnue
  4. Un peu de chance qu’elle soit américaine
  5. Un endroit de rendez-vous découvert par mes soins, lors d’une sortie seul
  6. Des gens qui pouvaient m’accompagner, trouvés par mes soins lors d’une recherche de sites internet approprié

Avoir de la chance n’est pas un sort, n’a jamais frappé personne par hasard et durablement

En attendant que les planètes s’alignent

« Bon, tout ça pour dire quoi, à par frimer ? :) »

J’y viens. C’est devant la limpidité de cette situation qui me surprenait moi-même, qu’une phrase de Stéphane d’un de ses séminaires m’a sauté à la figure, comme une évidence:

« Au bout d‘un moment, il y a une corrélation entre le temps investi dans un domaine (ici, se bouger pour socialiser) et la connaissance de ce domaine (donc socialiser comme il faut, quand la situation le demande). » – Stéphane

Nous n’avons sûrement pas besoin de séminaires pour savoir que cette phrase fait du sens et même pour un jour la trouver tout seul, mais en attendant, on a sûrement besoin qu’on nous le rappelle.

Pour en venir au but, je vais maintenant me faire l’avocat du diable :

« Ça fait 2 fois en 1 semaine que tu nous racontes des rencontres faciles, t’as de la chance en ce moment»

Depuis le temps, j’ai pu me faire mon avis sur la chance. Je vais donc vous donner mon avis, et libre à vous d’être d’accord ou pas (et aussi, regardez cette vidéo du prof de l’ESCP sur ce sujet, si parmi vous certains ne l’ont pas encore vue)

Je ne compte plus le nombre de fois où je suis sorti seul, et où rien n’a marché. J’ai tout essayé, à commencer par le pire : le samedi soir dans des endroits à très haut niveau d’énergie. Je me suis fait :

  • Piégé par le manque d’alibis valables,
  • Envoyé balader,
  • Ecrasé par la pression sociale,
  • Viré de ces bars par ma propre dignité, qui me soufflait dans l’oreille que j’avais toujours l’air moins con chez moi que dans cet endroit où j’étais plus transparent que l’air.

Bref, j’ai ressemblé aux mecs qui puent la solitude, qui plus est dans une petite ville.

Alors quand au bout d’un moment, je dirais environ un an et demi, toutes ces sorties ratées (sans parler des sorties en journées aux terrasses ou à l’intérieur, hiver comme été) commencent à donner un peu plus que des râteaux et autres joyeusetés, je dirais qu’il y a légèrement un peu plus que de la chance au programme.

Voici donc les quelques ingrédients que tout au plus, la chance viendra compléter :

  • La répétition de l’acte de sortir = du temps ! (et savoir comment le faire, pour éviter de rentrer chez soi complètement démoli)
  • La répétition de l’acte de briser la glace en général = du temps ! (et savoir comment le faire, car je me foire encore régulièrement comme un débutant)
  • Ne rien attendre de sa sortie, si ce n’est l’objectif qu’on s’était fixé (s’amuser, écrire un article, répondre à machin, profiter des rayons de soleil) = ne pas se mettre de pression inutile « bon, aujourd’hui je   sors seul, il faut que j’aborde une fille sinon je ne serai jamais comme Stéphane »

Il y a sûrement d’autres ingrédients (à ce jeu-là on n’a jamais fini), mais si les lecteurs retiennent ceux-là je pourrai m’endormir tranquille, en pensant à ma soirée du mercredi.

« Mais tu ne sais même pas si tu vas revoir cette fille »

Non, je n’en sais rien, mais à la limite, peu importe pour ce que j’ai à dire aujourd’hui : je l’ai rencontrée et ai prévu un plan agréable prévu pour elle, ses amis et les miens, sans avoir à me démonter le cerveau vis après vis. Ce que j’ai fait avant me permet de savoir quoi faire maintenant. Et ça m’offre en bonus un rôle d’organisateur.

Avoir de la chance ? Ou répéter, répéter, répéter

Les fruits de nos efforts ne viendront sûrement pas demain, ni après-demain. Mais de la même manière que des planètes qui s’alignent pour la première fois donnent un phénomène rare, les 3 ingrédients que j’ai cités vont à un moment se mélanger harmonieusement pour nous permettre de réaliser ce que nous avions encore trop peu fait. Quand on a compris ça, on peut ainsi forcer des évènements similaires à se répéter (un peu plus souvent que l’alignement de planètes). On peut appeler ça forcer le destin, la chance, peu importe. Mais ces choses-là se provoquent.

Alors évidemment, ça ne marchera pas toutes les fois suivantes. Juste de plus en plus, dépendamment de notre mode de vie, de notre sens de l’observation, des actions concrètes que nous ferons dans ce sens, et surtout de leurs répétitions.

« Bon ok, compris, c’est un peu le principe du cercle vertueux ton truc »

Oui, exactement c’est mettre en place un cercle social vertueux, à l’intérieur duquel la chance va préférer nous sourire en nous donnant de temps-en-temps un coup de pouce, au lieu de s’user les genoux dans des cercles où il ne se passe rien.

« D’accooord ! Mais est-ce qu’on peut gagner du temps ? »

Nous savons que les raccourcis directs n’existent pas (ce site se tue à le rappeler), mais nous pouvons cependant accélérer.

Oui, nous pouvons accélérer performances. Dans mon cas ça a été quelques séminaires (il faut quelques mois pour pouvoir pleinement les saisir, et encore je suis loin d’avoir connu toutes les situations*, mais au final oui, je peux dire que j’ai gagné du temps). Pour les autres, ce sera peut-être autre chose, un atelier, etc.

3 bonnes pratiques à mettre en place maintenant, pour enfin avoir de la chance

  1. La répétition des bonnes actions (pas de manière industrielle, mais je pense que vous aviez compris)
  2. Ne rien attendre d’autre de sa sortie que l’objectif qu’on s’était fixé
  3. Accélérer, si possible

Forçons les planètes à s’aligner, les ingrédients à se mélanger.

Nous n’aurons jamais raison du temps, mais le temps prouvera que nous avions raison.

Si cet article vous a plu, racontez-moi ci-dessous un épisode où vous avez eu de la chance, et profitez-en pour le partager sur facebook, par ce que me lire, c’est déjà un peu avoir de la chance..

Damien

* Un séminaire de développement personnel ou une partie d’un séminaire qui ne semble pas utile aujourd’hui ne veut pas dire qu’elle ne le sera jamais. Il faut donc se donner le temps que la situation dont il est question nous arrive. Et aussi, sachons les écouter : j’ai fait pendant longtemps l’erreur d’écouter les séminaires sans prendre de notes. Sans réécoute et sans prise de note, on oublie 95% de ce qui est dit. Et payer 150€ pour 5% de l’info, en effet, c’est cher.

Appliquer tout ce que vous avez lu, ça vous aidera à forcer, ou d’autres diraient, avoir de la chance..

Crédits photos: Rowan McLaughlin


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12 commentaires

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  • Totalement d’accord avec JohnDouglas: les sorties « à prétexte » sont excellentes pour sortir seul et tuer la timidité à la longue.
    Pour ma part, j’aime bien faire des expos (demander des renseignements à une jolie guide m’a déjà mené loin :), des vernissages (quoi de plus facile que de demander l’avis de quelqu’un sur quelque chose qu’on aime/qu’on trouve pourri), des concerts/boeufs dans des bars.
    Dans toutes ces situations, je ne me suis jamais senti seul, parce qu’il y a un fond, un prétexte à la soirée, contrairement au bar où l’on ne fait que boire son verre en scrutant l’entourage.
    Et effectivement, faut pas se mettre la pression en y allant: je n’y vais pas pour aborder, mais pour me divertir.
    Une dernière chose: je n’aborde jamais QUE les filles, car c’est le meilleur moyen de s’obliger à des résultats. Pour se sentir bien en soirée, il faut BA-DI-NER !

  • @Clovis: Je pense qu’il y a rien de pire (cf. moins séduisant) qu’un homme seul dans un bar sirotant sa bière et cherchant à tout prix un contact visuel…

    Je sors souvent seul, j’ai appris ça à force de voyager et d’avoir 90% de mon cercle d’amis marié avec enfant. Mon conseil pour te sentir à l’aise est de vraiment trouver ce prétexte qui te fera te bouger. Pour moi c’est la musique, un jazz club ou un pub anglais, dès qu’il y a de la musique live je suis dans mon élément, et personne ne se demande ce que je fais la seul, je suis la pour écouter un concert. C’est aussi le moment parfait pour bosser sur ton badinage, ne te limite pas qu’aux femmes, j’ai rencontré des mecs super sympas en soirée comme ça aussi.

  • @ Rastignac: Exact, j’y avais même pas pensé :p
    @ Clovis: Justement, j’aimerais savoir ce qui t’en empêche (logistique, énergie…) ça m’intéresse beaucoup d’analyser ce genre de situations. Enfin c’est comme tu veux hein:p

  • Merci Damien, mais ne « perds » pas ton temps avec moi, prend le plutôt pour nous concocter d’autre articles de cette qualité, je n’arrive pas à sortir le vendredi soir dans ma ville d’adoption, mais je ne suis pas à plaindre en ce qui concerne les rencontres, je me débrouille toujours.
    Et puis comme tu dis, c’est à moi de trouver ce qui va me pousser à sortir seul, et ça, tu ne pourras pas y faire grand chose!

  • Disons je trouve ça un peu casse-gueule d’essayer de revoir la fille pour une date sans séduction/connexion au préalable. Je ne suis pas un expert de ces choses-là (connexion surtout, je suis nul) :p

    Ok pour se MP

  • Moi je n’appellerais pas ça de la chance, c’est une compétence que tu as développé et que tu utilises touts les jours.
    Mais dommage que tu aie prévu de revoir l’américaine avec d’autres personnes. Moi j’aurais proposé directement une date, juste tous les deux. Comment est ce que tu vas escalader avec les autres autour, sauf ci cela se passe en soirée dans une boite ou le rapprochement physique est possible.

    Je me retrouve parfaitement dans cet article. On voit qu’il y a de la pratique sur le terrain. Et merci de l’avoir bien retranscris avec cet article.

  • Je pense que Clovis se pose plutôt la question des soirées le weekend, le plus difficile, là où tu n’as pas vraiment de « prétexte ».

    @ Clovis: la toute première fois que je l’ai fait je me sentais tellement mal que j’avais envie de disparaître.

    Je recommanderais de ne pas commencer par ce genre d’exercice, c’est trop violent pour un début (même Stéphane ne le recommande pas dans le séminaire en question).

    2 des bonnes pratiques que je propose ne se résument pas à « sors », mais à la « répétition intelligente ». Il y a une variable temps qu’on ne peut pas supprimer (mais qu’on peut raccourcir). C’est bien tout l’objet de l’article.

    Le séminaire t’aidera de toute façon.

    Je pourrais te faire une réponse plus personnelle, mais j’aurais besoin d’en savoir un peu plus, par MP si tu veux (à moins que ça intéresse tout le monde).

  • @clovis : Justement, c’est à toi de trouver ton but, ton prétexte, mais un réel! Là celui de l’auteur était d’avancer sur son projet. A toi de trouver le tien ;)

  • Après 6 mois à l’étranger, et n’ayant aucun réseau par le boulot je comprend très bien ce que dont tu parles. Cependant je trouve difficile de sortir seul, surtout en ville le soir.
    Tu dis « La répétition de l’acte de sortir = du temps ! (et savoir comment le faire, pour éviter de rentrer chez soi complètement démoli) ». Alors ma question reste, comment on fait? Ton récit sur le forum (qui est très très bon au passage) donne une bonne idée de comment faire, mais ça reste encore un peu vague. On fait quoi dans un bar tout seul si on veut pas ressembler à ces mecs qui puent la solitude à 3km? Et toutes les connaissances de meetup ne me permettent pas de sortir le vendredi soir donner l’impression de ne pas avoir d’ami, parce que c’est avant tout dans ma tête que ça se passe… Comment avoir le déclic?

  • Superbe article qui passe dans mes favoris. Ce que j’aime c’est le partage de ton évolution où l’on sent de plus en plus de joie de vivre. Bravo