Pourquoi les techniques de séduction US vous ont fait tant de mal



Les coachs en séduction américains vous veulent du mal, pourquoi?

Pourquoi les techniques de séduction américaine vous font fait du mal, partie 3

Les robots sociaux

Techniques de séduction américaines, partie 3
Techniques de séduction américaines ont poussé des centaines de milliers d’hommes dans le monde à scientifiser les relations sociales, pour au final y comprendre encore moins qu’au début. C’était à dire plus rien du tout !

Aujourd’hui, nous allons nous intéresser au pire des effets secondaires qu’elles génèrent, la production à la chaine de robots sociaux, paradoxalement incapables de la moindre relation humaine normale après leur « formation ».

Nous avons vu, lors des chapitres précédents – notamment le premier -, que l’effet coup de pied au cul induit par un coaching en séduction était inestimable pour un timide qui se lance. Donner des techniques très cadrées à quelqu’un qui n’a jamais réussi à aborder une fille, même si discutable, a au moins le mérite de le forcer à bouger et de lui donner un cadre dans lequel il va pouvoir s’exprimer sans craintes, et acquérir un peu de confiance pour la suite.

Ce qu’on ne dit jamais c’est que ces techniques très cadrées doivent être utilisées sur une période de temps très limitée, le temps de comprendre le mécanisme plus global des interactions hommes-femmes. Je pique l’expression, mais le but reste de devenir une meilleure version de soi-même.

Quelles sont donc les limites ces méthodes? Le dénominateur commun, c’est qu’elles vous poussent toujours à adopter des façons d’être et de parler sans discernement, parce qu’elles ont été jugées « quantitativement efficaces » par une autre personne, sur une autre personne. Ca passe un moment pour le boost de confiance, mais à un moment il faut arrêter faute de passer pour un fou.

Nous avons donc listé les travers les plus fréquemment constatés, puis nous avons comparé l’attitude normale d’un homme séduisant, celle qu’on essaie de reproduire, à sa version singée. Ci-dessous, la liste de ce que vous ne devez plus faire après quelques semaines de pratique:

Techniques de séduction US : ce qu’il faut laisser au placard

Les phrases d’approche toutes faites

James Bond, dans ses films, a toujours une phrase d’approche très fine et irrésistible pour entamer la conversation avec la fille sublime qu’il croise au bar du casino qu’il fréquente ce jour là. L’apprenti séducteur, lui a peur de ne pas avoir beaucoup d’esprit au moment d’aborder une fille, donc il apprend des phrases toutes faites censées être spirituelles et/ou originales pour compenser.

Le but? Se donner un boost de confiance alors qu’il se retrouve dans une situation inconfortable, voire terrifiante pour les néophytes. L’effet pervers? La plupart des apprentis séducteurs, une fois lâchés dans la nature, ne sortent jamais de ce schéma de phrases pré-fabriquées et, au lieu de chercher à être originaux, les ressortent comme des robots, sans réfléchir. Que ça ne cadre pas avec leur personnalité ou leur situation du moment finit par ne plus les gêner, même s’ils paraissent au final bizarres, voire effrayants, au moment de lancer la conversation.

On en oublie donc le B-A BA de qui veut être séduisant, et notre premier conseil sera donc de laisser tomber au plus vite ces phrases préfabriquées et d’être un tant soit peu original (l’originalité n’étant pas, comme vous le constaterez au point suivant, forcément synonyme d’excentricité).

Sortir du lot: Le Peacocking

« Ah, on vient de me dire d’être original, je vais y aller à fond: chapeau de cowboy, lunettes de moto, costume rose et canne-épée »

Malheureusement, beaucoup de monde se méprend quand il s’agit d’être original. C’est bien d’être un clown qui fait rire tout le monde et se repère de loin (enfin, c’est bien quand c’est volontaire), mais il faut que ça corresponde vraiment à votre personnalité. Parce que la chute, au premier rendez-vous, quand vous serez tout normal face à elle(s) après avoir été un délire ambulant, va être rude.

Etre original, ça ne veut pas nécessairement dire être différent. Ca veut dire rester vous-même (et, si possible, le meilleur vous-même), avec toutes vos spécificités, et les assumer. Tout le temps.

Les « negs-hits »

Probablement le « truc » de séducteur le plus mal compris et appliqué, le neg part du principe qu’un homme séduisant ne se laisse pas impressionner par une femme, si belle soit-elle, et prend le dessus. Mais il ne s’agit, à la base, que d’une taquinerie pour piquer l’intérêt d’une fille en lui faisant comprendre que même sans elle, notre vie suivra son cours.

L’apprenti séducteur, lui, va la plupart du temps en faire une tentative de domination sans partage d’une fille qu’il ne respecte au final pas du tout. Tentative de domination qui se transforme souvent en insultes…

Un neg, c’est 1) contextuel, 2) exceptionnel et 3) fin, et ça devrait être interdit pendant qu’on passe son permis de draguer, parce qu’il n’y a rien de plus blessant, méchant, cruel qu’un neg mal calibré, et donc rien qui vous tranformera en sale con aux yeux de toute l’assemblée en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Le vocabulaire incompréhensible des techniciens de la drague

Target, wingman, sarge, Kiss Close (ou pire, KC), Fuck Close (ou pire, FC), le vocabulaire du séducteur professionnel est au mieux pathétique, au pire effrayant (et ce n’est pas par hasard si nous avons banni ces termes de notre forum il y a quelques années, imités progressivement par tous les gens sensés de la profession).

OK, on essaie d’apprendre à séduire alors qu’on a toujours eu du mal à le faire, mais ça n’implique pas de se transformer en geek qui ne pense qu’à ça, et quand on commence à intégrer un nouveau vocabulaire à son langage, il y a deux vrais problèmes:

  1. Le premier, c’est qu’on pense un peu trop à ça,
  2. Le second, c’est qu’on est entouré de gens qui pensent un peu trop à ça.

Et, classiquement, quand on pense un peu trop à quelque chose, qu’on le pratique un peu trop, qu’on développe un langage dédié, on finit par devenir un obsédé. Et un obsédé de la séduction, c’est l’antithèse d’un homme séduisant…

Tout le problème étant, quand on découvre un nouvel univers de possibilités insoupçonnées jusque là, de rester modéré dans son approche, et de garder à l’esprit que séduire n’est pas une fin en soi.

La problématique du mâle alpha

Dans la droite lignée du vocabulaire désignant les jolies filles sous des termes aussi flatteurs que « target », « HB10 » et autres « hired guns », il devient logique de considérer les femmes comme des bouts de viande qu’on se dispute avec les autres « PUA » de la boite.

Comme les loups, on se bat pour devenir le « mâle alpha », celui qui domine et a le droit de bouffer en premier, donc de choisir le bout de viande le plus appétissant. Ca vous met mal à l’aise? C’est normal, car c’est totalement anormal.

OK, l’homme séduisant est plus leader que suiveur, il fait ce qu’il a envie de faire quand il en a envie et ne se laisse pas emmerder, mais souvenez-vous qu’un autre homme, c’est avant tout un pote avec qui on fait tous les trucs qu’on ne fait pas avec les filles, pas un ennemi à descendre à tout prix. Et une femme, c’est un peu plus qu’un bout de viande à becqueter, même si ça n’est pas un petit être fragile à surprotéger non plus…

Je ne compte plus le nombre de « potes » que j’ai fini par éjecter de mes relations parce qu’à chaque fois que j’abordais une fille, ils venaient se mettre automatiquement en compétition avec moi. Accessoirement, à ce petit jeu, je n’ai pas perdu souvent, parce que le plus normal des deux, ça a toujours été moi. Sur le long terme, on ne gagne rien à se mettre en rivalité ou à chercher à systématiquement prendre le dessus sur les autres. Soyez donc respectueux et fair play envers tout le monde, sans vous laisser marcher sur les pieds, vous vous en porterez mieux.

La sortie du dragueur: la sarge

J’écrase une petite larme en écrivant cette partie, car je me souviens de nos premières sorties avec mon « wingman », devenu depuis mon ami. On sortait, justement, juste pour draguer, et on rentrait en général la tête basse parce que la plupart de nos tentatives avaient tristement échoué.

Puis, un jour, on est juste sortis boire un verre, et bam, ça a marché. On avait oublié de s’inventer des identités, des raisons de se connaitre, et on s’est tout bêtement amusés pendant la soirée. Rien n’est plus séduisant que ça, et surtout pas de scanner la pièce à la recherche de chair fraîche pour repérer la plus HB10 de toutes les HB10, pour ne pas perdre de temps avec une fille qui n’est « que » jolie et à son goût…

Dans la même veine, on trouve les petits charlots qui prétendent avoir tout compris aux femmes sous prétexte qu’ils ont abordé 1000 filles en un an (ce qui fait, au final, 3 filles par jour, soit 0,125 filles par heure, ce qui est tout de suite moins impressionnant…). Le volume étant toujours l’ennemi de la qualité, je vous laisse repenser à toute la laideur qu’il a dû vivre et rencontrer pendant cette année. Et je ne veux bien sûr pas parler que du physique.

Quand on prétend à devenir séduisant, c’est bien mieux de s’amuser réellement que de faire semblant, et de parler aux filles qui vous intéressent vraiment plutôt que d’aborder pour aborder, car la différence se voit. Beaucoup.

La méthode 1A, 2B, 3C

« Alors, là elle m’a dit ça, donc j’en suis au 2C, mais en fait je vais attendre un peu avant de passer au point 3A parce que je pense que j’ai un peu merdé au 2A… »

Oui, on lit encore parfois (mais très brièvement, juste le temps que je fasse le ménage) des choses pareilles sur le forum.

S’il existe effectivement des « règles » et des grandes lignes générales à la séduction, chaque cas est unique, et réclame des solutions adaptées. Il est certain que sur des interactions courtes et formatées (du genre coucher avec une fille rencontrée en boite de nuit), toutes les situations finissent par se ressembler (parce qu’on rencontre toujours le même genre de filles en boite), mais nous n’en sommes plus vraiment là, n’est-ce pas Gentlemen?

Au delà de la méthode, l’homme séduisant développe son esprit critique et son sang-froid, et par là-même sa compréhension du langage des femmes et de leur fonctionnement. Plutôt que de cataloguer chaque attitude et chaque détail dans des catégories prédéfinies sans jamais en sortir, il vaut mieux se servir de son cerveau pour analyser ce qu’une femme raconte ou fait, car personne ne rentre jamais parfaitement dans une case, quoi qu’on en dise. Le but du jeu est donc d’apprendre à faire preuve de discernement plutôt que de tout classifier bêtement comme on range ses factures, par catégories immuables.

Vous êtes « tombé » dans les techniques de séduction US ? Réhumanisez-vous !

L’aspect robot social, où le quantitatif prime sur tout le reste, est donc à mon humble avis le pire effet secondaire des techniques de séduction Anglo-Saxonnes. A force de produire des clones tous armés des mêmes phrases, des mêmes tenues, des mêmes méthodes, elles produisent des inadaptés sociaux qui sont, d’un point de vue relationnel, pires après leur coaching qu’avant.

En bonus, elles discréditent tout ceux qui font une étude sérieuse des relations hommes/femmes et de ce qui fait que ça « clique », tous ceux qui s’intéressent au développement personnel, et surtout elles éveillent la méfiance des filles, lassées d’être abordées par des geeks anormaux qui laissent des champs de ruines derrière eux. Champs de ruines qui sont autant d’obstacles supplémentaires à franchir pour ceux, normaux, qui suivent…

Suite et fin : pourquoi les techniques de séduction américaine vous font fait du mal – l’absence de vue à long terme


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17 commentaires

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  • Un autre article à venir :
    Pourquoi le baratin de sociologue vous a fait tant de mal?

  • blaise,je travail forte sur tout elan qui m’appelle qui trouve mon un un lieu au milieu d’un monde, au porte de la nouvelle ciel du mon fondement,et puisque je mes diplome,ma façon de faire deja ,ainsi pensee sur le seduction d’un seul geste qui donne un coup de foudre!!

  • Yohann, c’est l’objet des articles à venir, je suis en train de rédiger la dernière partie et je suis surpris moi-même de tout ce que je trouve à redire sur le sujet.

    A la base, il n’y avait qu’un seul article, qu’on a décidé de couper en 4 parties parce qu’au fur et à mesure de l’écriture, on a réalisé qu’autant il y a de bonnes choses, autant il y en a de très mauvaises. Le but n’étant pas de leur chier dessus pour le plaisir, mais de poser des limites qui ont besoin d’être exprimées clairement pour ceux qui découvrent la séduction et qui peuvent facilement s’emballer et chercher à faire du volume sans distinction, ce qui n’est selon mon expérience pas une bonne chose du tout. Et du coup, leur faire gagner un peu de temps, que j’ai moi-même perdu à l’époque.

  • Je ne comprends pas pourquoi vous dites que les coachs américains sont sur-évalués.

    Je viens d’acheter la Mystery Method, et force est de reconnaître que c’est un livre très intelligent qui remet certaines idées en place, et par son côté super pragmatique et super clair, décompose au millimètre le « game » comme il se déroule systématiquement quand une fille et un homme se rencontrent (en soirée surtout).

    J’attends donc la suite de la critique de Julien sur les méthodes américaines.

  • Animal,
    Ta réponse est plus intelligente que le début de mon commentaire. C’est effectivement pas grand chose… Je suis sans doute frustré de la fréquence des posts et que ça s’essouffle un peu niveau techniques, anecdotes etc. Je passe régulièrement sur Spike car y ai appris beaucoup (ou en tout cas ce site a participé à mon état d’esprit d’aujourd’hui). Et je trouve que ces démarches personnelles ne sont ni honteuses, ni stupides. Lorsque l’on sait que la plupart des hommes subissent leur sort sentimentalement et passent à côté de la vraie vie dans beaucoup de domaines. Comme tu le dis, les meilleurs conseils ne sont pas donnés dans ces techniques anglo-saxonnes à la fois techniques et inappliquables. Chaque situation est unique. Et je n’ai jamais lu meilleur livre sur la séduction que « How to get what you want » de Spike sur le sujet. Honte à moi je n’ai pas lu le dernier. Car la séduction me semble n’être rien d’autre que le naturel, la répartie, le sourire, la joie de vivre, l’énergie. Et ce qui doit être retenu des techniques de séduction selon moi, est de toujours garder conscience qu’un part de stratégie (il y en a de très efficaces pour susciter l’intérêt) peut simplement être un plus lorsque celle qui vous fait vibrer semble inaccessible.

    Mais l’essentiel est qu’un mec à l’aise dans ses baskets aura toujours une meilleure vie que le même quidam refermé sur lui-même.

    Je te rejoins donc tellement ça tombe sous le sens après avoir lu, comme toi, à peu près tout ce qui traînait en ebook et forums anglophones sur le sujet. Sortez ! Vivez, osez, lisez, riez… soyez sincère, ayez des faiblesses. Soyez vous-même et amusez-vous ! Vous aurez du succès dans bien des domaines et trouverez facilement une personne pour partager votre bonheur. Et cette personne dépassera ce jour là les espérances que vous aviez avant d’oser.

    Amitiés,

    David

  • David, dire que je pense avoir du discernement n’a rien d’une démonstration de valeur, c’est une opinion personnelle que j’assume. Une démonstration de valeur, ça serait de dire que je ne sors qu’avec des mannequins ou que j’ai couché avec plusieurs dizaines de filles, ce dont je me suis toujours abstenu car 1) ça n’est pas vrai et 2) c’est stupide.

    Cet article est un simple constat qu’il faut peut-être arrêter de ne jurer que par les PUA qui sont aujourd’hui dépassés, et arrêter de considérer la séduction comme une fin en soi. Le principe d’un article est de partager son savoir ou son opinion ou ses constats avec ceux qui n’ont pas autant d’informations que toi. Manifestement, tu n’as pas besoin de moi pour réaliser que les coachs anglo-saxons sont surévalués, mais tout le monde n’est pas toi, et certains ont besoin de l’entendre. Après, tu interprètes beaucoup de choses pour pas grand chose…

  • Dragues-tu comme tu argumentes tes qualités dans ton propre article ? As-tu toujours besoin de rassurer (te) les filles en leur disant que tu es ceci ou celà ? « Je t’assure je b*** comme un dieu ! ». Désolé mais je reste de ceux qui pensent que trop de démonstrations de valeurs cachent un manque de valeur (personne n’a jamais mis de HB dans son lit en suppliant). C’est certainement la valeur de cet écrit que tu cherchais à masquer. Je ne lis pas ou plus justement PLUS d’articles de qualité ici. Je ne reconnais plus le site où j’ai pu passer des heures à confronter et puiser des idées. On dirait que tu viens de découvrir qu’il y avait à boire et à manger dans les techniques de séduction. Tu as pourtant un discernement bien au dessus de la moyenne et n’a donc pas besoin de nous faire part de ta découverte.
    En fait, les chroniques se multiplient mais il n’y a plus de fond (cherches-le ici). Le sujet « séduction » n’est pourtant pas épuisé. Désolé pour ce message de sale con, car moi même auteur je déteste l’acharnement facile des cases « commentaires ». Alors je reformule. La démarche de partager c’est bien, SpikeSeduction c’est bien, la séduction, c’est très bien et fait grandir beaucoup d’hommes, qui comme tu le soulignes, ont le recul nécessaire et réalisent un vrai travail sur eux. Mais des articles avec du fond, et un brin d’humilité, ça ne gâche rien non plus. En toute amitié. David

  • A mon sens, les techniques de séduction américaines ont eu le mérite de théoriser les mécanismes de la séduction qui sont toujours les mêmes quelque soit l’approche.

    SpikeSed se concentre plutôt sur les aspects du développement personnel qui vont te rendre plus épanoui et donc faciliter les rapports sociaux et pas seulement de séduction. En ça et avec un minimum de discernement les deux approches se complètent.

  • Ah oui, Animal, je l’ai vu en photo au bras d’une nana qui a vraisemblablement posée à poil pour Playboy, donc c’est sûr, c’est la classe :)
    Plus sérieusement, je pense que les gens ont pris la mystery method au pied de la lettre, en replaçant des phrases de neg ou de je sais pas quoi totalement déconnectées du contexte, ce qui a fait des trucs bizarres, et évidemment ca a foiré. Sans parler de certains qui se sont dit que mettre des lunettes d’aviateur des années 50 sur la tronche leur permettrait d’attirer les minettes comme des mouches, ils ont juste passé pour des gogos complètement bizarres encore une fois. Je n’ai pas lu la méthode de Mystery, mais il est probable que ce dernier n’ait pas assez insisté sur le fait de se connaître soi-même et de ne pas le copier à la lettre.

  • Je ne vois absolument pas où est le problème des techniques US ? A part un peu le peacocking exagéré de Mystery et co, et même ça d’ailleurs, personne ne le fait de façon exagérée en France. Le reste ?
    Tous les players français font du Prizing, C&F, negs,… Toutes des techniques naturelles, certes, mais c’est bien les Américains qui ont pointé le doigt dessus. Et encore, critiquer TOUTES les techniques US, on voit de loin que ça sera pas correcte. Vu que les méthodes US sont elles-mêmes multiples et différentes les unes des autres.

    Article simplement pour attirer les visiteurs.

  • Voilà pourquoi j’aime ce site. Parce que vous arrivez à mettre des mots sur ce que je pense et que je n’arrive pas toujours à exprimer.

    Je n’ai jamais été un grand amateur des techniques de séduction à l’américaine. J’aimais cette notion de développement personnel (on parlait « d’inner-game ») plus que ces phrases d’accroches à apprendre par coeur ou ces « negs » qu’il fallait balancer à tout va en soirée.
    Je dois pouvoir retrouver sur mon ordinateur un ou deux e-book notamment « comment devenir un mâle dominant » de John Alexander (avec le recul cet notion de « mâle alpha » me fait sourire).

    Dans tous les cas je dois reconnaître c’est grâce à ces artistes de la drague, comme on les appelle, que je suis ici aujourd’hui. Je pense qu’il y a du bon dans ces techniques mais beaucoup à relativiser. Comme toujours il faut faire preuve de discernement et ne pas appliquer à la lettre les conseils lus ici et là.

    « The Game » avait été une révélation à l’époque. Ce n’était pas le glossaire séduction d’une dizaine de pages qui m’avait marqué mais bien la légèreté avec laquelle on abordait la séduction. Arrêter de prendre les choses trop sérieusement (et cela dans tous les domaines de la vie), prendre la séduction comme un jeu et relativiser les échecs, ce sont ces aspects là qui m’avait aidé à me « décoincer » un peu.

    Superbe article Julien, j’attends la suite avec impatience.

  • Comme le dit Soral , la drague ne s’apprend pas dans les livres. C’est un comportement pathologique mêlé à de la PRATIQUE.

  • Yohann, regarde les photos de Neil Strauss avant relooking, c’est quand même pas terrible. Je crois m’être rasé le crâne pas longtemps après l’avoir lu d’ailleurs, comme quoi ça m’a plus influencé que je le pensais. Mais oui, toute personne normale peut y arriver, sous réserve d’être bien guidé.

    Sam, la suite sera nettement moins gentille… ;-)

  • Marrant, j’ai commencé The Game de Strauss il y a qques jours. Et ce qui me plaît dans cette histoire, c’est de voir qu’un mec timide et physiquement « pas gâté par la nature » comme il le dit (alors que sincèrement ya 30 fois pire), y est arrivé. Donc tout le monde peut y arriver.

  • Il y a toujours à retenir, du moment que tu fais preuve de discernement. J’ai relu the game il y a quelques mois, avec un regard plus critique qu’avant, et il y a plein de choses que j’ai compris différemment et que je trouve intéressantes. Mais si tu prends le livre au pied de la lettre, tu deviens un fou bizarre, cf la partie 3 de l’article (à venir, mais je démarre le teasing ;-) ).

  • Je suis d’accord!
    Même si je n’ai pas commencé par des sites américains, je me suis passionné pour l’émission the pick up artist que je trouve toujours géniale (malgré les médaillons et tout les trucs qui font que ça reste de la téléréalité).

    Après, est-ce que ça vaut le coup de lire the Game? Tu dis que c’est infructueux, mais n’y a-t-il pas quelque chose à vraiment retenir?

    Vivement la suite!