L’égalité hommes-femmes au travail n’est plus seulement une prophétie, ni même un désir d’équité, c’est un dogme, une religion, un totalitarisme latent dont les contrevenants finissent licenciés, châtiés sur la place publique, obligés par leur employer à formuler des excuses dont ils ne pensent pas un mot. Mais la science (sociale), qu’en dit-elle ? Les femmes adoptent-elles un comportement différenciant dans l’environnement professionnel ? Est-il envisageable qu’une partie de ce qui leur arrive leur incombe, ne serait que partiellement, ne serait qu’un tout petit peu, ou bien est-ce l’ n-ième preuve d’une domination systémique, ourdie par l’odieux homme blanc cisgenre ?

L’égalité hommes-femmes au travail, c’est pas pour demain : 6 expériences à vous glacer le sang 😰

L’égalité hommes-femmes au travail ? Expérience n°1

Qui : gender in Management (journal)
Quand : 2009

À la question « les femmes font-elles de bons managers », les femmes répondent majoritairement oui, mais elles ne veulent pas travailler pour elles. Et plus une femme a connu longtemps le marché du travail, plus elle veut que son supérieur soit un homme

L’égalité hommes-femmes au travail ? Expérience n°2

Qui : Kim Elsesser, conférencière à UCLA
Quand : 2011
Comment : étude sur 60.000 personnes

a) À la question « préférez-vous un supérieur hiérarchique masculin ou féminin », les réponses des hommes sont presque équilibrées à 50/50, avec une légère prédominance pour les supérieurs masculins ; ce sont les femmes qui préfèrent travailler pour (sous) un homme, à une écrasante majorité.

b) Les managers femmes sont décrites, par les femmes elles-mêmes, comme « émotionnelles », « méchantes » (catty) et « bitchy« 

L’égalité hommes-femmes au travail ? Expérience n°3

Qui : ABA journal
Comment : étude sur 142 secrétaires juridiques

a) Pas une femme sur 142 (zéro, 0) n’a répondu préférer travailler pour un « associé » (partner) femme que pour un homme

b) Seules 3% ont indiqué apprécier travailler pour un partner femme. Les femmes qui reportent à un partner femme présentaient plus de symptômes de stress comme par ex troubles du sommeil et maux de têtes, que celles qui travaillaient pour un homme.

c) L’ABA journal, à l’origine de cette étude, a reçu menaces et pétitions de lecteurs pour renier les résultats de l’étude, ainsi qu’une demande d’excuses. Excuses qu’il a publiées.

L’égalité hommes-femmes au travail ? Expérience n°4

Qui : Robin Ely
Quand : fin des années 80
Comment : étude « tokenism »

Seulement 4% de senior professors femmes en Hollande. Un courrier postal leur a été adressé accompagné d’un questionnaire leur demandant de décrire leurs relations professionnelles entre collègues. Les femmes enseignantes se sont décrites aussi « agressives » et « dominantes » que les hommes, mais surtout elles ne voulaient pas collaborer avec les autres femmes qu’elles trouvaient unanimement « unsupportive »

L’égalité hommes-femmes au travail ? Expérience n°5

Qui : Michelle Duguid, professeur de management à l’université de Cornell

a) Les femmes qui se sont entraidées par le passé évitent de le faire de nouveau quand l’occasion se présente.

b) Les femmes en position de pouvoir sont plus réticentes à recruter d’autres femmes quand elles savent que celles-ci vont rejoindre directement leur équipe

L’égalité hommes-femmes au travail ? Expérience n°6

Qui : Laurie Rudman, psycho-sociologue à l’université de Rutgers

Quand des femmes franchissent le plafond de verre, et osent des jugements assertifs, les autres femmes sont les premières à les attaquer pour cela ~ Laurie Rudman

Dans une série d’études, Laurie Rudman, psycho-sociologue à l’université de Rutgers, a demandé à des groupes mixtes de choisir des partenaires pour une partie de jeu de société. Chacun pouvait choisir entre hommes, femmes, ayant ou n’ayant pas confiance en eux.

a) Les hommes ont choisi des partenaires ayant confiance en eux, hommes/femmes à égalité (pas de sexisme)

b) Les femmes n’ont pas su choisir entre les femmes ayant confiance en elle et les autres.

c) Mais surtout, pas une seule femme (zéro) n’a choisi de partenaire femme ayant confiance en elle à la place d’un homme de même profil.


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3 commentaires

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  • Bonjour,
    J’exerce une mission de service public pour une administration française, et l’enveloppe octroyée aux primes du personnel est aujourd’hui conditionnée à un quota de personnel cadre féminin. Il a été souligné par le directeur que nous ne sommes pas bons dans cet objectif à atteindre ( c’est quantifié par la tutelle de l’organisme public en question). Ironie des quotas, il y a 83% de personnel féminin dans l’entreprise. l’ENSSS, principal formateur des cadres de la sécu enregistre cependant un taux de candidature féminin très bas. Idem dans la filière du Droit, où le droit de la sécurité sociale est boudé massivement par les femmes.

  • Bonjour,

    Je souhaite partager une expérience que j’ai vécue en tant que patron :
    une de mes stagiaire me disait avoir vécu une sélection positive, entendez « c’est une femme donc elle a plus de droits » par l’université qui la recrutait.

    Au lieu de passer le concours d’entrée comme tout le monde, on lui a dit : tu sais, il manque de femme, alors pas besoin de passer le concours.

    Comme c’est vexant ! Encore une histoire de sexisme loupé ! De quel droit on se permet de sélectionner ? Du moment que l’on est bon, c’est tout, non ? Homme ou femme.

    A plus
    Et un grand merci pour cet article, qui fait vraiment réfléchir.
    Evan

  • Je partage ici un commentaire reçu via FB d’une certaine « Stéphanie » :

    Bonjour !
    Merci pour cette dernière vidéo. MERCI !!!
    Si vous saviez comme ça peut m’agacer cette histoire de pseudo parité homme/femme au travail.
    Le recrutement en arrive à des aberrations du type : 10 postes 5 pour les hommes et 5 pour les femmes. Ah oui… Mais que fait on si aucune femme ne se présente ? On ne propose pas les postes à des hommes ? Ah bah non ! A cause la parité. Mais n’importe quoi !!! N’importe quoi ! Les gens confondent tout : équité, égalité, parité, etc. C’est consternant et agaçant. Entre nous, ça me désole de me dire qu’on me garde une place juste parce que je suis une femme ? Sérieusement ? je préfère tout de même être recrutée pour mes compétences que pour mon « vagin » (je m’excuse de le dire de façon aussi crue mais on en est là quand même). C’est stupide !
    Dans le monde des mathématiques, on en arrive à des dérives… Il faut absolument enrôlés des femmes. Mais il faut se détendre les gens. Ce n’est pas un combat mais des maths ! Ah oui mais elles ne viennent pas parce que c’est un monde d’hommes bla bla bla… Est-ce qu’on ne pourra pas simplement se dire qu’elles ne choisissent pas les maths parce que ça ne leur plaît pas ? Simplement hein ! Plutôt que de voir du machisme et du patriarcat partout. C’est incroyable ! Quand les maths plaisent aux femmes, elles choisissent cette voie et puis c’est tout ! Il faut arrêter le féminisme de comptoir parce que ça devient grotesque. Bien sûr, les maths ne sont qu’un exemple. C’est du vécu. Mais dans tous les domaines, cette dérive de la parité du « genre » (je ne supporte plus ce mot) est délétère.
    Merci encore pour cette vidéo.
    Au plaisir !