[Dossier] apprendre à aborder une inconnue



Jibril a un secret pour faire des rencontres lorsqu'il est seul

Pour aborder une inconnue, le stress s’évacue par la bouche

Dans l’article précédent, nous avons vu qu’apprendre à séduire était beau, bon et bio. Certains se contentent de la junk-food le midi, alors qu’en face, pour 5€ de plus on peut manger équilibré et sans bruit. La santé c’est dans l’assiette disait mon tonton Guy. Certes, mais c’est aussi dans le lit : certains se contentent de la junk-fuck, alors que pour une phrase d’accroche appropriée et une goute de sueur en plus, ils se surprendraient à avoir les femmes qu’ils méritent.

Evidemment, cela demande un peu d’investissement sur soi (et pas seulement l’achat d’un déodorant). Heureusement, vous êtes au bon endroit : SpikeSeduction. Ce n’est pas le McDo ici, pas d’odeur de transpiration ni de friture, et n’oubliez pas, très chers lecteurs, que le bonheur peut se trouver dans la rue, un soir de semaine, devant un passage piéton en attendant que le feu passe au vert.

Que faites-vous ce cas ? Vous tapez « drague feux rouge Paris » dans Google ? Mais le temps de dégainer l’Iphone et de tomber sur l’article de Jibril et c’est déjà trop tard, elle est partie. Donc ce que vous faites, vous dites simplement bonsoir. L’appétit vient en mangeant, la parole en parlant.

aborder une inconnue
Les plus belles conversations avec des inconnues commencent par une simple bonjour

Dire bonjour ou quelque autre salutation, est la manière la plus simple d’engager une conversation dans notre vie de tous les jours, pourquoi en serait-il autrement avec celle qui sera peut être la mère de vos gosses ? Avant de vouloir faire dans l’originalité (qui souvent ne paie pas), maitrisons nos basiques.

« Comme un fou, comme un soldat… »

En soit, dire bonjour ou bonsoir, ne vous ferra pas obtenir de rendez-vous avec les filles (à moins que vous n’habitiez à Medellin, dans ce cas « bonjour, je t’aime » fonctionne très bien), mais c’est de la courtoisie toute simple, et si votre interlocutrice ne vous répond pas, vous pourrez gentiment la reprendre, avec à la clé, un sujet de conversation.

M: Bonsoir
E: (aucune réponse)
M: (pause)
E: (en suspens) ?
M: C’est marrant ça, les gens ne se disent pas bonjour, ni bonsoir… alors qu’on habite dans le même quartier, dans la même ville. Peut être même qu’on était ensemble en maternelle, juste à côté, là (pointe du doigt) …
E: (rire) Je n’habite pas ici, je suis juste venue pour des photos.
M: Ah exact, il y a un studio photo juste à côté, avec les vitres noires c’est ça. Ils avaient fait un vernissage l’été dernier, on a été invité et c’était super.
E: Ah non, c’est pas ça, mon photographe a un appartement, on travaille ensemble… bla bla je fais mon book en ce moment.
M : moi je fais mon Facebook en ce moment
E : (rire) ah non, j’en ai pas moi

aborder une inconnue
Aborder une inconnue c’est d’abord la rassurer sur le fait que vous n’êtes pas un lourdaud chiant comme la pluie

Le feu passe au vert, puis s’en suit une discussion sur les réseaux sociaux, nos sorties, et notre enfance. Si vous vivez à Paris, la plupart des jolies filles que vous verrez dans la rue ou le métro sont provinciales ou étrangères, et seront d’accord avec vous sur le manque de courtoisie et le degré d’indifférence dans ces endroits. De manière générale, à Paris, les belles personnes ne sont pas parisiennes, et si c’est le cas alors elles sont casées ou prennent le taxi. Si vous vivez en province, à vous de trouver autre chose spécifique à votre ville.

Drague HQE : Haute Qualité Environnemental

Autant, en boite de nuit un videur laisse ou non rentrer les personnes (il juge de l’adéquation entre le lieu et les personnes qui veulent y entrer), ceux qui fréquentent la bibliothèque sont la plupart du temps des lecteurs habitant le quartier ou des étudiants ; si vous vous retrouvez à une avant-première de film le mardi soir, il y a de fortes chances que vous soyez entourés de cinéphiles ou de professionnels du cinéma, etc. Dans ces endroits les gens à qui l’on parle peuvent deviner qui nous sommes, se faire une idée (même fausse) et surtout se rassurer.

L’enfer, c’est les autres

La rue, elle, est à tout le monde (de même que le métro) et il va falloir faire un petit effort pour se justifier, rassurer et sortir du lot si vous voulez aborder une inconnue qui vous plaît. L’exemple précédent s’est déroulé le soir, au passage piéton, près d’un grand boulevard (refus de priorité, klaxons, feux de détresse, double file, scooter rasant les rétros), c’est-à-dire dans un environnement assez hostile et pas très rassurant. Il s’agissait avant tout de montrer à notre amie qu’elle ne craignait rien, que l’homme qui allait lui parler était extérieur à cette scène frénétique de sortie de bureau, que ce n’était pas un guet-apens, que ce n’était pas non plus une caméra cachée de Marcel Béliveau (longtemps que vous n’avez pas entendu ce nom hein ?), somme toute qu’elle était en territoire connu.

De quoi ai-je parlé ? De voisinage, de vernissage, d’école maternelle, de « j’habite juste à côté, c’est un quartier sympa », d’amitié et de réseaux sociaux. De choses rassurante et sécurisante. Voilà comment passer d’un sujet qui a trait à l’environnement immédiat (on parle bien d’opener circonstancié), cet environnement c’était mon quartier, à quelque chose de plus riche, et dont elle a la maitrise (voir l’article précédent « moi-je »). Donnez de la valeur pour mieux en recevoir. Et effectivement, parler de choses positives, liées à votre environnement immédiat nourrit votre interaction. Il en est de même pour les personnes. Un très bon investissement en ces temps de crise.

Unit 1, lesson 1, aborder une inconnue

aborder une inconnue
100 heures de technique valent moins que 1h de pratique

Vous êtes entièrement d’accord avec ce que vous venez de lire, et si vous êtes un homme célibataire, vous allez vouloir l’appliquer, c’est tout à votre honneur. Passons à la pratique ! Car c’est bien de lire les articles et récits sur Hommes d’influence, d’essayer de grappiller quelques phrases à replacer à l’occasion, mais si ce n’est que pour la connaissance théorique ça ne sert à rien. La mise en pratique de ces savoirs permet de les fixer en vous, de les acquérir définitivement. Et c’est ce que nous faisons le samedi, dans mes ateliers journée pour aborder une inconnue.

Beaucoup d’entre vous, une fois en face d’une belle fille demain sur le quai du métro ou dans le bus, ne trouverons pas l’énergie ni le courage de lui adresser un simple « bonjour » en la regardant dans les yeux. A moins d’être né à Naples, c’est tout à fait normal ce que vous ressentirez. La fameuse peur de l’approche, peur du vide, de l’inconnue, d’être jugé, de tomber, de se faire mal.

« Mais Jibril, je suis timide, je n’ai jamais abordé une belle inconnue, comment faire ? »

Exercice pour aborder une inconnue

Pour les plus timides d’entre vous, suivez les bons tuyaux, un exercice à faire seul évidemment, avec un baladeur MP3 et un casque sur les oreilles. Alors il ne s’agit pas de maquiller votre timidité ni de faire le clown, mais un petit exercice pour vous libérer.

Avant de prendre les transports pour rentrer chez vous, demain après le boulot ou autre activité, asseyez-vous à une terrasse avec votre baladeur MP3, seul, votre chanson du moment dans les oreilles à un niveau sonore faible, et chantez ! Fermez les yeux et chantez, que votre voix soit audible à plus de trois mètres, que quelques passants ou voisins de table vous entendent, dites-vous bien que tout le monde s’en fout (cf. article précédent et croyances) et que le soir vous ne passerez pas au Zapping de Canal+. Votre café fini, regagnez votre bus ou quai de métro, et avec cette énergie de chanteur accumulée, adressez un « bonjoooour » à la plus jolie fille que vous voyez.

aborder une inconnue
The Voice, ou comment se libérer par la voix

Ca y est, vous l’avez fait.

Aussi stupide que ça puisse paraître, c’est ce qui se passe dans les coulisses de n’importe quel spectacle ou concert. Le chanteur fait des vocalises, autant pour chauffer son instrument que pour évacuer le stress. Le footballeur chante l’hymne de son pays. Le comédien raconte quelques blagues avant d’entrer en scène. Il en est de même pour l’art d’aborder une inconnue.

Le stress s’évacue par la bouche, alors chantez si vous êtes seul !

Page suivante, aborder une inconnue, l’avis de Pierre (qui a remplacé Jibril chez nous)


SEMINAIRE SUR CE THEME
- Commandez le séminaire "multipliez votre productivité par 10"
  1. Appliquez les techniques de séduction au monde professionnel
  2. Améliorez votre performance
SEMINAIRE SUR CE THEME
- Commandez le séminaire "ce qui ne te tue pas..."
  1. Changez de vie et exploitez votre potentiel
  2. Développez votre énergie physique et votre force mentale
  3. Améliorez votre performance

12 commentaires

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

  • « L’anonymat des villes et des gratte-ciels de La Défense à donc cet effet pervers : tout le monde s’en fout de vous et c’est vraiment triste. »
    c’est vrai, mais une société est faite des individus qui la compose, si celle de nos grandes villes est ainsi c’est vraissemblablement parce que les gens qui y vivent sont comme ça.

    le pendant est donc vrai aussi, et du coup ce n’est pas « tout le monde se fout de vous » (même si dans cet article c’est cet aspect que l’auteur veut faire passer) mais plutôt « tout le monde se fout de tout le monde, nous y compris ».

    pour changer une société il faut changer ses individus…
    en commençant par soi-même.

  • bravo Jibril, j’adore cette article

    ça m’entre a qu’elle point la rue et l’endroit fermer c’est deux chose complément différente.

  • J’ajouterais aussi que rien que le fait de dire bonjour avant de lancer son opener est rassurant, et t’as plus de chance d’obtenir des réactions positives.

  • « The loudest one in the room is the weakest one in the room. »

    C’est tiré du film Le Parrain.

  • Trop souvent les « potes » vous collent des bâtons dans les roues:
    – ils profitent de votre charisme pour aborder la demoiselle une fois que vous avez initié le contact ( ils viennent vous aborder au moment où vous commencez à prendre connaissance de la demoiselle )
    – ils vous rabaissent de manière à paraitre supérieurs à vous, et donc plus intéressants : ils font tâche (look + comportement + paroles)
    – ils vous forcent à partir au moment opportun où vous posez des points précieux
    – ils vous découragent si vous avez la bêtise de leur demander des conseils
    – en fin de compte ils sont jaloux de votre succès et préfèrent vous voir échouer, ce qui les confirme et les rassure de leur propre inaptitude

    +1

  • Trop souvent les « potes » vous collent des bâtons dans les roues:
    – ils profitent de votre charisme pour aborder la demoiselle une fois que vous avez initié le contact ( ils viennent vous aborder au moment où vous commencez à prendre connaissance de la demoiselle )
    – ils vous rabaissent de manière à paraitre supérieurs à vous, et donc plus intéressants : ils font tâche (look + comportement + paroles)
    – ils vous forcent à partir au moment opportun où vous posez des points précieux
    – ils vous découragent si vous avez la bêtise de leur demander des conseils
    – en fin de compte ils sont jaloux de votre succès et préfèrent vous voir échouer, ce qui les confirme et les rassure de leur propre inaptitude

    Seul:
    – j’aborde qui je veux
    – je suis libre de tous mouvements et actions, je ne rends de compte à aucun pote
    – le challenge parait plus difficile, ce qui n’est qu’une illusion, mes réussites comme mes échecs ne tiennent qu’à moi
    – je passe inaperçu (+ de 3 mecs ensemble un samedi soir : c’est un team vite catalogué )
    – je fais plus de rencontres car je suis toujours dans un environnement inconnu !

    Moralité:
    – Imposez vous des sorties en solitaire.
    – Choisissez précieusement vos collègues.
    – Personnellement je n’en ai qu’un seul. Nous avons tous les deux l’intelligence de s’éclipser au moment où le collègue est sur le point de conclure. Aucun de nous deux ne rabaisse le niveau de l’autre, on se conseille mutuellement : il est un pro de la rhétorique, je suis un pro du kinesthésique. Tandem de choc !

  • J’y arrivait à l’époque mais je crois qu’aujourd’hui je dois réviser mes classiques. Le problème quand on y va seul c’est que l’on peut se voir coller une étiquette avant même d’ouvrir la bouche « celui-la il est venu pour serrer… » et donc c’est difficile de remonter la pente, mais c’est possible… enfin je crois :)

    Jibril au plaisir de te lire

  • C’est exactement ce qu’il fallait! J’espère qu’en lisant la suite je trouverai les réponses aux questions que je me pose…

    C’est vrai que c’est assez hardu de sarger en solo mais il faut bien réaliser une chose : c’est que l’on peut avoir une armée de wings derrière soi… il reste que pour closer on est seul contre tous. Donc je crois que si l’on arrive à séduire seul on peut être capable de tout. J’y

    Merci Jibril