[Dossier] apprendre à aborder une inconnue



Jibril a un secret pour faire des rencontres lorsqu'il est seul

Ne pas aborder une inconnue, c’est contre nature

Continuons notre réflexion sur l’apprentissage de la séduction en solo (qui s’est fait, dans mon cas, en abordant une inconnue), en ces temps glacés, de nez qui coulent et de marrons chauds.

Voilà donc le cadeau de Noël pour les adeptes du bitume et des strapontins du RER A. La page précédente traitait de deux croyances essentielles en journée (dont la fameuse tout le monde s’en fout), je vous invite à le relire.

Et n’oubliez pas, très chers lecteurs, que le bonheur peut attendre sur un quai de métro, avec des talons vernis et un sac Daily Monop’ rose.

Ne le dis à personne

Il faut être conscient de la vie de la plupart des belles filles, elles se font souvent aborder par des inconnus, et sont habituées à ces débuts d’interactions. Elles ont des réponses et des attitudes qui sont devenus des réflexes. Vous êtes le trentième de la journée et croyez-moi, en cas d’échec, elle ne se souviendra pas de vous. En d’autres termes, si vous prenez un refus, elle n’ira pas le dire à votre patron ou à votre maman.

aborder une inconnue
Vous n’imaginez pas ce qu’un  » bonjour  » peut entraîner comme situation

La vie est belle : les filles qui se refusent à nous ne se souviennent pas de nous, elles ne le diront à personne et quand bien même elles iraient le raconter : tout le monde s’en fout. Tout le travail effectué en Street Session, c’est d’enseigner comment imprégner la mémoire de notre belle inconnue de votre image, et de manière durable. Cela dédramatise le fait d’aborder une inconnue croyez-moi.

La croyance, la petite phrase qui précède l’interaction est la suivante :

« au mieux, elle ne se souviendra pas de moi, au pire… je coucherai avec »

Cette croyance (elle ne le dira à personne), associée à un lieu, est fondamentale : personne ne sait ce qui s’est passé à cet endroit. Il n’y a pas de plaque commémorative avec écrit « Ici, Jibril s’est pris un râteau le 15 janvier 1999 ». Le lieu (la rue ou le magasin où l’on se trouve) est à reconquérir à chaque fois, c’est la liberté totale ! Le lieu redevient vierge à votre départ et votre état émotionnel n’en dépendra pas. C’est pour cela que je classe cette croyance comme importante pour aborder une inconnue lorsqu’on est seul.

Draguer, c’est reculer

Comme vu précédemment, notre belle inconnue aux talons vernis qui attendait son métro, a l’habitude de se faire aborder par les hommes. Pour nous, citadins sincères, comment s’écarter de cette masse de dragueurs et sortir du lot ?

Maintenant, dans certains bars et boites de la capitale, il y a des écrans qui retransmettent ce qui se passe sur le dancefloor ou au bar. On y voit les barmans préparer les cocktails, les gens danser, se parler, etc. Et puis je me suis attardé sur les mecs qui parlaient aux filles, qui se prenaient des râteaux. Tous ceci étant retransmis en live dans la salle d’à-côté, et j’observais en sirotant mon coca light du vendredi soir.

J’ai compris qu’étant un sujet sexué et drôle, ça pouvait faire super sujet de discussion, sympa à partager avec les filles assises à côté de moi. Alors je me suis mis à commenter ce qui se passait à l’écran, à faire le Thierry Roland de la drague, à inventer une vie à ces types qui se penchaient sur les jolies filles. Ce soir là, j’avais pris du recul par rapport à ce qui se passait sur la piste de danse, et j’étais reparti avec quelques numéros de filles qui m’avaient écouté.

aborder une inconnue
L’observation est votre première arme pour réussir à aborder une inconnue

Exemple avec notre inconnue aux talons vernis : Prendre du recul peut nous aider, toujours en restant léger, smiling. Lui dire qu’elle doit se faire aborder par des dizaines de mecs qui la trouvent belle, mignonne, charmante, que ça doit être dur à vivre.

M : Salut.
E : Bonjour
M : Ca doit être dur d’être une jolie fille comme vous.
E : (no answer)
M : J’imagine bien, des dizaines d’hommes doivent vous dire que vous êtes belle, mignonne, charmante…
E : :)
M : Je compatis. Moi-même avant j’étais beau, mignon et charmant. Mais j’ai arrêté.
E : Ah ?
M : J’utilise des patchs.
E : …
M : Vous avez une certaine classe et surtout de jolis souliers vernis. On dirait Cendrillon. Mais de là à dire que vous êtes belle, mignonne, charmante…
E : rire
M : Et après minuit qu’est ce qu’il se passe ?
E : …
M : (le métro arrive) Super ! le carrosse.
E : …
M : Ils ont prolongés les métros d’une heure le week-end, je pense que ça vous laisse un peu plus de temps…

Prendre du recul, c’est s’extraire 5 minutes de la scène, et décrire ce qui doit se passer dans sa vie, ce qui se passait avant, etc. Ici on parle d’elle de manière légère et non intrusive. Dans un article précédent on avait parlé de nous-mêmes. C’est à l’homme de le faire. Quand on lit les témoignages de rencontres dans les magazines féminins, une rencontre sur deux ressemble à « tout s’est passé en quelques secondes avec Pierre, c’était son regard. On s’est tout dit » Une femme ne peut pas en faire plus.

Ascenseur, métro, escalator. Quand une femme vous regarde plus de trois fois en 30 secondes, elle vous signifie « aborde moi s’il te plait, je ne sais pas le faire, je ne peux pas le faire ». Ce regard fuyant, vous le connaissez sûrement. Mais si… combien de fois étions-nous assis dans le tram/train/métro, à essayer de déceler un petit appel de phare supplémentaire de la fille avant de nous lancer – pour de vrai, cette fois –cette fille qui nous avait pourtant bien regardé une ou deux fois en rentrant dans la rame, et puis plus rien…

Une fois vous ou elle descendu. Au travers de la vitre (cf. article sur les barrières en séduction), on comprend qu’on ne se reverra jamais, et elle vous lance ce regard de deux secondes qui paraissent éternelles : le regard du « trop taaard » faisant écho au « Biiiip » des portes qui se ferment.

aborder une inconnue
Si vous attendez ce regard pour aborder une fille, vous ne ferez pas beaucoup de rencontres

Et vous que faites-vous ? La vie ce n’est pas la Freebox, on n’appuie pas sur pause et on revient en arrière. Une de mes manières favorites pour aborder une inconnue :

« Salut je t’ai vu. Tu m’as regardé. Je t’ai regardé… on s’est regardé… Je me suis dit que tu n’allais jamais m’aborder, alors je suis venu le faire »

Une femme ne vous abordera jamais dans la rue ou les transports, et quand elle le fait, c’est mal. Les femmes savent séduire, mais jamais draguer. Pour la simple et bonne raison que c’est à l’homme de le faire, et que ça dure depuis la nuit des temps. Des milliards d’hommes ont abordé des milliards de femmes depuis des siècles, et ça continuera longtemps. Parce que c’est humain et c’est naturel. Ne pas aborder une inconnue qui nous plaît, c’est contre-nature.

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12 commentaires

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  • « L’anonymat des villes et des gratte-ciels de La Défense à donc cet effet pervers : tout le monde s’en fout de vous et c’est vraiment triste. »
    c’est vrai, mais une société est faite des individus qui la compose, si celle de nos grandes villes est ainsi c’est vraissemblablement parce que les gens qui y vivent sont comme ça.

    le pendant est donc vrai aussi, et du coup ce n’est pas « tout le monde se fout de vous » (même si dans cet article c’est cet aspect que l’auteur veut faire passer) mais plutôt « tout le monde se fout de tout le monde, nous y compris ».

    pour changer une société il faut changer ses individus…
    en commençant par soi-même.

  • bravo Jibril, j’adore cette article

    ça m’entre a qu’elle point la rue et l’endroit fermer c’est deux chose complément différente.

  • J’ajouterais aussi que rien que le fait de dire bonjour avant de lancer son opener est rassurant, et t’as plus de chance d’obtenir des réactions positives.

  • « The loudest one in the room is the weakest one in the room. »

    C’est tiré du film Le Parrain.

  • Trop souvent les « potes » vous collent des bâtons dans les roues:
    – ils profitent de votre charisme pour aborder la demoiselle une fois que vous avez initié le contact ( ils viennent vous aborder au moment où vous commencez à prendre connaissance de la demoiselle )
    – ils vous rabaissent de manière à paraitre supérieurs à vous, et donc plus intéressants : ils font tâche (look + comportement + paroles)
    – ils vous forcent à partir au moment opportun où vous posez des points précieux
    – ils vous découragent si vous avez la bêtise de leur demander des conseils
    – en fin de compte ils sont jaloux de votre succès et préfèrent vous voir échouer, ce qui les confirme et les rassure de leur propre inaptitude

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  • Trop souvent les « potes » vous collent des bâtons dans les roues:
    – ils profitent de votre charisme pour aborder la demoiselle une fois que vous avez initié le contact ( ils viennent vous aborder au moment où vous commencez à prendre connaissance de la demoiselle )
    – ils vous rabaissent de manière à paraitre supérieurs à vous, et donc plus intéressants : ils font tâche (look + comportement + paroles)
    – ils vous forcent à partir au moment opportun où vous posez des points précieux
    – ils vous découragent si vous avez la bêtise de leur demander des conseils
    – en fin de compte ils sont jaloux de votre succès et préfèrent vous voir échouer, ce qui les confirme et les rassure de leur propre inaptitude

    Seul:
    – j’aborde qui je veux
    – je suis libre de tous mouvements et actions, je ne rends de compte à aucun pote
    – le challenge parait plus difficile, ce qui n’est qu’une illusion, mes réussites comme mes échecs ne tiennent qu’à moi
    – je passe inaperçu (+ de 3 mecs ensemble un samedi soir : c’est un team vite catalogué )
    – je fais plus de rencontres car je suis toujours dans un environnement inconnu !

    Moralité:
    – Imposez vous des sorties en solitaire.
    – Choisissez précieusement vos collègues.
    – Personnellement je n’en ai qu’un seul. Nous avons tous les deux l’intelligence de s’éclipser au moment où le collègue est sur le point de conclure. Aucun de nous deux ne rabaisse le niveau de l’autre, on se conseille mutuellement : il est un pro de la rhétorique, je suis un pro du kinesthésique. Tandem de choc !

  • J’y arrivait à l’époque mais je crois qu’aujourd’hui je dois réviser mes classiques. Le problème quand on y va seul c’est que l’on peut se voir coller une étiquette avant même d’ouvrir la bouche « celui-la il est venu pour serrer… » et donc c’est difficile de remonter la pente, mais c’est possible… enfin je crois :)

    Jibril au plaisir de te lire

  • C’est exactement ce qu’il fallait! J’espère qu’en lisant la suite je trouverai les réponses aux questions que je me pose…

    C’est vrai que c’est assez hardu de sarger en solo mais il faut bien réaliser une chose : c’est que l’on peut avoir une armée de wings derrière soi… il reste que pour closer on est seul contre tous. Donc je crois que si l’on arrive à séduire seul on peut être capable de tout. J’y

    Merci Jibril