Place aux grands hommes



La citation la plus puissante du site tout entier, vous attend au pied de cet article

Répondre à la question Qu’est ce qu’un Homme ne se faisant pas en un seul article, voici la suite du premier, et accessoirement le deuxième d’une série que j’espère le plus longue possible. Winston Churchill faisait 1m68, de même que l’Abbé Pierre, Martin Luther King, 1m69, Gandhi 1m70, Nietzsche 1m73… bon d’accord, Nelson Mandela fait 1m93*. Et alors ? Etre un homme grand ne fait pas de vous un grand homme. Il est déjà difficile de dire que quelqu’un est un homme, alors un grand homme…

Peur d’avoir peur

Dans la croyance bouddhiste, plusieurs enfers coexistent. L’un d’eux porte le nom de Paradis, et c’est justement le plus terrible. Une seule mauvaise pensée, une seule mauvaise action, un seul mauvais sentiment peut faire tomber le coupable dans l’anéantissement le plus total.
Dans leur quête de devenir des hommes dignes de ce nom, certaines personnes s’infligent des buts tellement hauts, des règles beaucoup trop strictes, des comportements si peu humains, qu’ils créent leur propre paradis. A partir de leurs croyances et conceptions erronées, car incomplètes, les hommes en devenir creusent eux-mêmes leurs propres tombes. Ils veulent tellement être parfaits, tellement être comme l’image d’eux-mêmes qu’ils se sont inventés, qu’ils oublient de n’être que des humains, faillibles, imparfaits.

La peur est leur pire ennemi et leur combat est sans relâche. Pensant que le combat contre la peur est la seul façon de se prouver qu’ils sont des hommes, ils la combattent sans discontinuer, en toutes circonstances. Malgré cela, la peur ne disparait jamais. Accepter d’affronter un ennemi, c’est reconnaitre son existence.

Le grand homme, contrairement à l’homme, a accepté son statut d’être humain imparfait, et ne cherche pas à devenir parfait. A vrai dire, il aime ses défauts de la même façon que ses qualités, car ils font partie de lui. Ce n’est pas pour autant que ses défauts sont ses faiblesses. Se connaissant parfaitement, le grand homme sait palier ses points faibles en améliorant ses points forts. Trouver ses points forts et les faire devenir encore plus forts, cela vous donnera un avantage incontestable, vous avez une valeur ajoutée que les autres n’ont pas.

La peur subsiste chez le grand homme, mais il ne perd pas de forces dans des batailles qui lui prendront trop d’énergie. Après avoir défini les objectifs qu’il pense être suffisants pour s’accomplir, le grand homme se tient au chemin qu’il a choisi d’emprunter. Parcourir tous les chemins d’une forêt en long, large et en travers sans savourer l’odeur des fleurs, la fraicheur apaisante des arbres, ou les douceurs de l’herbe sous des pieds nus ne sert pas à grand-chose.

Être un leader charismatique ne fait pas un grand homme…

… juste un homme dans la lumière. On a tous en tête des noms de ce qui semble être des grands hommes. Martin Luther King, Gandhi, Churchill, Nelson Mandela… ont une renommée suffisante pour rester au panthéon des grands hommes. Mais au fond, qu’est-ce que l’on connait d’eux, de leur façon de penser, de leur façon de faire, de leur comportement ? Au final, pas grand-chose. Ils sont connus, ont accompli de grandes choses, ont une aura… Je ne suis pas en train de dire que ce ne sont pas des grands hommes, mais que se baser uniquement sur leur dimension charismatique ne fait pas d’eux des grands hommes.

Être un leader n’est pas une fin en soit – sauf si vous souffrez d’un besoin de reconnaissance – mais un moyen pour arriver à votre but. Le but restant en outre très altruiste. Pour être un leader, il faut avoir un but, clairement défini, que les personnes qui vous entourent accordent à ce but une légitimité, et qu’elles l’acceptent. Ensuite vous devez avoir la capacité d’emmener tout ce monde. Au final, après l’accomplissement des objectifs communs, le leader trouve la satisfaction dans l’accomplissement du but par chacun, aussi pour lui, mais surtout pour les autres. En outre, il ne sert à rien d’aider ou de mener (la nuance est subtile) quelqu’un s’il n’en fait pas la demande, si lui-même n’a pas la volonté d’avancer. Sinon, le forcer à faire quelque chose contre sa volonté, c’est de la dictature.

L’alpha d’un groupe possède certes une aura, de l’influence sur les autres, mais il n’y a pas de but commun. L’alpha ne cherche en aucun cas l’accomplissement des membres de son clan, pas plus que le respect. Il conduit parce que les autres ont envie de le suivre, pas l’inverse. Sur ce site, je lis beaucoup de personnes voulant être des leaders, des chefs de clans, des « grands ». Je ne vois pas où est le but là-dedans. L’antithèse du mec frustré n’est pas le meneur du jeu. Un prof de mathématiques qui n’a pas une once de colère en lui, mais est rempli de joie quand il va transmettre son savoir à ses élèves, peut très bien se révélerun grand homme, même s’il s’habille avec un pull orange trois fois trop grand pour lui, et un pantalon marron en velours.

Le bien, le mal, le vrai, le faux, le droit, le reste.

Le bien et le mal ne sont pas des notions que l’on peut comprendre, même si nous en avons un aperçu assez vulgaire. Personne n’est omniscient, et personne ne peut savoir si au final ses actes sont bons ou mauvais. Tel l’effet papillon, un acte qui semble être bien peut au final se transformer en quelque chose de mal. Exemple (extrême, pour comprendre la logique), sauvez la vie de quelqu’un, c’est bien. Si cette personne sauvée tue deux personnes par la suite, le premier acte n’est plus « bien », mais « mal ».

Il en va de même pour le vrai est le faux. Nous avons tous une perception subjective de la réalité. C’est un point de vue que nous ne pouvons pas partager. Si l’idée que l’on se fait de l’objet et l’objet lui-même sont en accord, alors nous voyons ce qui est vrai, mais cela n’arrive qu’avec une connaissance très poussée de l’objet. Cette étude, pour un seul et unique objet, peut prendre toute une vie, alors pour l’infinité d’objets qui composent notre vie…

Le grand homme a accepté que ces notions ne soient que des concepts intellectuels, plutôt que des idées que l’on peut appliquer. Il leur a trouvé un substitut tout à fait acceptable que sont les valeurs. Fondé sur l’éthique, la morale, les normes sociales et surtout le bon sens (le bon sens n’est pas inné, loin de là), il respecte son système de valeur, dans la limite du raisonnable. Là encore se tenir à n’importe quoi, quoi qu’il en coûte, est excessif, et l’excès n’est pas viable. Si vous voulez savoir qu’elles sont vos valeurs, rendez-vous ici. Les valeurs définissent la ligne de conduite du grand homme, sortes de règles qui ne valent que pour lui, elles le conduiront à sa réussite, ou à sa perte si elles ne sont pas respectées.

Les émotions et la force morale

Un homme sans émotion est un robot, un homme avec trop d’émotions est incontrôlable. Les émotions font parties de vous, s’en détacher serait tuer une partie de vous. Il existe 6 émotions de base, la joie, la peur, la colère, le dégoût, la tristesse, la surprise. Dans l’imaginaire collectif, la joie est une émotion positive, la peur, la colère, le dégoût et la tristesse sont négatives, et la surprise peut être les deux. Mais dans l’imaginaire collectif seulement, car la grande majorité des personnes ne sont pas à l’écoute de leurs émotions, n’ont pas la moindre idée de ce que leurs émotions leur disent. Les émotions peuvent s’apprendre, mais comme d’habitude, il faut pratiquer pour acquérir un savoir. La raison fait son apparition dans le contrôle des émotions, soit pour les débrider, soit pour les calmer. Deux hommes dans une même situation peuvent ressentir la même chose, mais agir de deux façons totalement différentes. Un homme venant d’apprendre que sa femme le trompe pourra devenir agressif, abattu, lâche… succomber à ses émotions, ce qui dans ce cas n’a rien de positif. Un autre homme, dans le même cas de figure, gardera la tête sur les épaules. Non pas qu’il ne ressente rien, mais il a appris à se contrôler.

Ce contrôle ne vient pas du simple fait de la volonté (combien ont déjà voulu, sans pouvoir, faire quelque chose ?) mais de la force morale. La force morale permet de rester maître de soi en accord avec ses valeurs quelles que soient les circonstances. Elle constitue le ciment qui permettra à la volonté de s’exprimer librement. Le courage est le premier pas, la volonté est le but, la force morale est ce qui vous permet de parcourir le chemin. Comme le courage et la volonté, la force morale détermine votre grandeur.

A l’inverse d’un homme qui atteint ses buts parce qu’il ne voit que ça, le grand homme se sert de la force morale pour corriger le tir s’il ne parvient pas à ses buts. Maladroitement fixés, certains buts sont simplement inappropriés. Une fois le but défini, l’homme l’atteint, même si le prix à payer est excessivement cher. Le grand homme, bien qu’ayant cultivé une grande force morale, connaît aussi des revers. Si ces revers sont trop importants, alors c’est que le but ne convient pas, et il doit être changé, ce que fait le grand homme. Ce n’est pas une preuve de faiblesse, mais une preuve de bon sens. La force morale ne veut pas dire «  keep on doing your conneries » Spike©

On n’en est plus à un paradoxe près

Cet article traite du grand homme, pas du surhomme. Dans leur quête d’absolu et de grandeur, les hommes oublient qu’ils sont humains, et non des divinités omniscientes et omnipuissantes en devenir. La fin de tout apprentissage s’obtient par le lâché prise. Le musicien ne pense plus à la technique, il exprime ses émotions, le mathématicien ne voit plus des nombres et des formules, mais un moyen de s’amuser, le coureur ne pense plus à battre le chronomètre, il court. Le lâcher-prise s’obtient en intégrant l’expérience acquise au cours de l’apprentissage, en faisant passer la connaissance du domaine du conscient à celui de l’inconscient. Une fois qu’un séducteur a compris les mécanismes qui font de la séduction un art de vivre, il ne pense plus du tout à séduire, il est simplement séduisant, (au sens noble du terme, comme il est défini sur ce site).

NB, de loin la phrase la plus importante : avant de lâcher prise, il faut déjà avoir prise sur quelque chose. Sinon, vous êtes ridicule.

Gentleman

* Stéphane fait 1m93, dixit son livre, et je fais 1m95 ; je vous expliquerai pourquoi c’est sympa d’être grand, et comment on peut (presque) compenser lorsque ce n’est pas le cas.


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