Je ne veux pas changer de vie, partie II – par Gentleman



Dans la première partie (changer de vie, partie 1), nous avons abordé les différentes zones de confort relatif , insécurité, etc, ainsi que les raisons de vouloir changer. Dans cette partie 2, nous parlerons  de la morale, du sens commun, et de… vous. Veinards.

Les films américains du box-office ont instauré une fausse vérité qui s’est instaurée bien profondément dans nos petits cerveaux. Il existe toujours un moment où le héros a un déclic, l’instant où tout est bousculé, l’évènement qui le fait changer du tout au tout. Je vous rassure tout de suite, ça n’existe pas, du moins ce n’est pas possible.

Le refus du changement, pourquoi ?

La morale et le sens commun sont handicapants.

L’humain a une légère inertie, légère, due aux quelques années d’évolutions dont nous avons hérité. Nous ne pouvons pas changer du tout au tout en une journée. Les changements durables prennent du temps, beaucoup de temps. Certes, vous pouvez changer, rapidement, mais ce sera au prix de comportement extrême, et d’un retour en arrière encore plus profond. Une personne qui change du jour au lendemain n’est qu’une apparence. Des changements profonds se sont déjà déroulés en profondeur, à l’intérieur. Le changement de comportement n’est que la partie immergée de l’iceberg.

Je ne vais pas vous dire ce qui fait exactement qu’une personne réussit et une autre non (j’ai la réponse, mais je ne saurais vous la communiquer, seuls les dieux peuvent assumer une connaissance aussi lourde). Par contre, je vais être politiquement incorrect. Il y a des forts, et des faibles. Ceux qui méritent de réussir, et les autres. Nous sommes loin d’être égaux. La volonté, le courage… toutes ces notions un peu oubliées qui fond que l’on ne prêtant pas seulement être fier de soi, mais qu’on l’est réellement. Point difficile à comprendre pour ceux qui ne se servent que de leurs yeux, mais la réussite ne dépend pas de sa voiture, du tour de poitrine de sa copine du jour, du nombre de « scalps-au-compteur », de la taille de son réseau social, de ce qu’il y a écrit sur la porte de son bureau, du titre du livre que l’on est en train de lire ou de l’emplacement de son loft dans Paris ! Mais ça ne veut pas non plus dire le contraire ! (!!!). Ce que j’essaie de vous dire tant bien que mal, c’est que l’image que vous avez de la personne qui a réussi est surement erronée et est très différente d’une personne à l’autre. La réussite est la aussi une notion interne qui fait appel à vos propres valeurs, pas à celles des autres.

Connaissez-vous l’expérience de Milgram ? Elle a été (mal) reprise par une émission de télévision qui tente de prouver que la télévision a un pouvoir énorme. En fait, le but de l’expérience de départ est de montrer la puissance de l’autorité. Si vous pensez que cette expérience est horrible, regardez alors l’expérience de Philip Zimbardo, elle est pire. Elle tente d’expliquer comment des êtres humains peuvent faire subir des atrocités à d’autres personnes que ce soit dans les camps de concentration, ou dans les prisons (dans le cas présent, celle d’Abu Ghraib). Je ne suis pas là pour vous parler des atrocités que l’homme est capable de perpétrer, mais de la facilité avec laquelle on est capable de se laisser dominer. Il est facile de dire que c’est la faute de la société de consommation, ou des médias, ou de la pression sociale, car c’est en partie vrai. Il existe une pression de l’environnement pour nous faire rester dans une case bien précise et déterminée. Cette chose que l’on appelle vaguement l’inconscient collectif, ou l’ensemble des normes, des règles, des non-dits… de la société dans laquelle nous vivons est ici cette autorité. Ce n’est pas que vous n’avez pas le droit d’être différent, mais vous n’avez pas le droit de changer ! Le changement est perturbant, il implique de remettre en cause l’image que l’on a d’une personne ou d’une situation. La situation A est acceptable, la situation B aussi, mais la transition de A à B implique de s’adapter, de mettre un terme à des croyances maintenant révolues. Il faut s’adapter, faire un effort, et c’est cet effort que la pression sociale vous empêche de faire. Deux personnes ont les profiles A et le profil B, les deux personnes sont acceptées. Lorsque la personne ayant le profil A décide, de changer pour avoir le B, le problème survient. A, c’est A, pas B. S’il devient B alors il n’est plus A, mais a quand même été A, mais ne l’est plus, il faut revoir l’image que l’on a de lui… prise de tête… l’adaptation est trop complexe.

En sociologie, il y a un concept que l’on appelle le refus du changement. Dans ce concept, c’est l’acteur même qui ne veut pas changer, il ne veut pas faire un effort pour sortir de sa zone de confort, pour ensuite rentrer dans une autre. Ici, c’est la société (terme général qui englobe les personnes de l’environnement) qui ne veut pas vous voir changer. Ce serait à l’environnement de devoir s’adapter à vous. Le parallèle que je fais avec l’expérience de Milgrame n’est pas l’atrocité que l’on peut perpétrer (ce n’est d’ailleurs pas le sujet de l’expérience), mais la puissance de l’autorité. Que ce soit vos parents, vos amis, vos professeurs, vos supérieurs hiérarchiques, ils exercèrent une certaine pression, une certaine autorité sur vous, et vous vous fiez à cette autorité, à ces normes pour agir. On trace un joli chemin pour vous, et vous n’en sortez pas. Une fois que vous avez compris (dans le sens d’intégré) que vous n’êtes pas subordonné à votre environnement, mais que vous pouvez (et devez) utiliser cet environnement pour arriver à vos fins, alors vous pourrez changer.

Vous êtes votre propre bourreau

Mais les raisons que je viens de vous expliquer ne sont pas grand-chose à côté des raisons dont je vais parler maintenant. On pourrait faire un parallèle entre raison extérieure et raison intérieur, mais c’est un peu plus complexe que ça. Pour simplifier, on prend conscience d’un problème quel qu’il soit, ou pas ; on décide de changer, ou pas; on avance, ou pas; on tire des leçons de ses erreurs; ou pas (oui, les erreurs font parties du changement, elles sont même nécessaires), on arrive à son but, ou pas ; on est en perpétuelle évolution, ou pas. Pour chaque « ou pas », il y a un problème interne que personne d’autre ne peut régler. Je vais être politiquement incorrect, et j’aime ça. Au lieu de vous présenter une réalité lisse et toute jolie qui est facilement digérable, je vais vous exposer une partie qui est souvent tue (chut, paix sociale).

Je suis persuadé qu’il y a des forts et des faibles (je l’ai déja dit, mais je recommence, c’est important), des personnes méritantes et des lâches, ceux qui font face à leur peur, et ceux qui se cachent derrière une ribambelle de prétextes faussement rassurants. Mais ne vous y trompez pas, les forts ne se différencient pas des faibles pas la taille de leur voiture, de la beauté de leur femme ou de leur réputation. Force et faiblesse sont internes.

Le fort a confiance en lui, se connait, vit en harmonie avec lui-même et l’environnement qui l’entoure, il rayonne de tout ce qu’il a en lui, il s’aime, mais aime aussi les autres. Le faible est frustré, sa propre faiblesse le ronge de l’intérieur, il ne s’aime pas et ne peut donc pas aimer les autres, à vrai dire c’est la haine qui le domine, contre lui, contre son entourage. »La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance ». (Yoda ©, je cite Yoda si je veux, un peu de légèreté parsangbleu !).

Évidemment ici, ce n’est pas le monde de oui-oui, ni tout noir, ni tout blanc, mais avec des nuances de gris, et aussi toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. À chaque étape du changement, en fonction du courage, de la volonté, de la détermination, de la force morale… On peut monter une marche, ou pas, il y a un succès ou un échec. Là encore, c’est gris. Si vous voulez perdre 10 kilos en 3 mois et que vous en avez perdu « que » 8, ce n’est pas un succès (L’objectif n’est pas atteins), mais pas non plus un échec (objectif réussi à 80 %). Changer vient aussi d’une mentalité, qui consiste à voir le verre en train de se remplir, plutôt qu’à moitié vide.
On ne peut pas et on ne doit pas changer le monde pour vous, pour qu’enfin vous puissiez vivre dans un monde qui vous convient. C’est l’inverse, vous vous adaptez au monde qui vous entoure, et pour ça, il faut un minimum de savoir-faire.

Comment changer ?

Je vais vous donner l’un des points essentiels pour changer. Ce point est la patience, patience qu’il vous faudra avoir pour attendre le prochain article qui traitera uniquement de ce paragraphe.

Et après ?

Ça recommence. Une fois que l’on a intégré ce schéma de zone confort -> confort relatif -> insécurité -> confort, une fois que l’on a assez de force morale pour s’affranchir de cette pression de l’environnement qui vous pousse à rester là où vous êtes , une fois que la zone d’insécurité a été traversée suffisamment de fois pour qu’elle devienne une zone de jeu, alors tout les changements possibles et inimaginables sont possibles et envisageables. Ainsi dès que la moindre chose vous déplait, vous pouvez passer d’une zone de confort (relatif) à une autre, sans trop de problèmes. De plus, en étant en perpétuel changement, en perpétuelle adaptation, vous pouvez acquérir de l’expérience pour le jour où vous vous retrouverez au pied du mur (licenciement, divorce…) Si vous n’apprenez pas à vous adapter à de petites choses, les grandes seront insurmontables, de même que pour courir un marathon, il faut commencer par savoir courir 2km. A contrario, rester dans un monde de bisounours où tout est beau et sent la vanille est ennuyant à mourir, à moins que vous ne trouviez le bonheur dans la monotonie et la monochromie. L’étape suivante consiste à prendre du plaisir là où résidait précédemment la peur. La zone d’insécurité doit se transformer en zone d’excitation ! Plus vous changez, plus vous vous améliorez, plus vous avez soif de connaissance, d’évolution, d’apprentissage. Personnellement, l’un de mes buts dans la vie réside ici, l’apprentissage. Pourquoi apprendre ? Pour comprendre. Pourquoi comprendre ? Pour continuer mon apprentissage. La boucle est bouclée.

Gentleman


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13 commentaires

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  • Pour moi, le changement perpétuel est aussi une zone de confort dans laquelle j’ai peur de m’empêtrer.

  • Très bon article.
    Si c’est un cours de sociologie, alors j’adhère.
    Ensuite, je ne pense pas qu’il soit possible de balayer ses peurs. Au mieux on peut les déplacer (ou les repousser).

    Ça me rappelle mon prof (ou ma prof) de français au collège qui avais distingué le courage et l’inconscience. Ne pas avoir de peur c’est être inconscient. Gérer sa peur et avancé malgré celle-ci, c’est du courage.

    Gentlemen, tu fais de la socio?

  • Aurélien, pour moi, si tes amis ne sont pas sereins, ils ne sont pas forts. Je n’aime pas la définition de « l’alpha », car je ne l’ai jamais vraiment compris. Ils peuvent être drôles, attirants,
    charismatiques, chaleureux… sans être fort pour autant. Un berger avec son troupeau de moutons peut-être plus fort qu’un entrepreneur de 25 ans à qui tout réussi, si ce dernier est tourmenté et angoissé.

    Foolish, je fais un cours de sociologie, et c’est le but. Je ne peux pas tout mettre dans un article. J’ai aussi écrit dans le paragraphe « comment changer » que la suite viendrait plus tard, et elle viendra, même si ce ne sera pas forcément le prochain article. Pourquoi est-ce que tu reproches à cet article d’être ce qu’il est et pas autre chose ?

    Blink77, soit je n’ai pas compris ta question, soit, tu as mal lu l’article, parce que je pense répondre à ta question.

    Wu-weï, je n’avais pas vu les choses sous cet angle là. La force, c’est de balayer ses peurs pour avancer et/ou la force, c’est d’avancer malgré ses peurs… Réflexion intéressante, j’y penserais.

  • L’article aurait gagné à être divisé en deux (ou à rapprocher encore plus) pour approfondir ces choses différentes que sont a) l’homéostasie (résistance au changement, qu’il vienne de soi ou des autres), et b) l’environnement.

    Avez-vous remarqué le nombre de personnes qui profitent du passage du collège au lycée, puis du lycée à l’université pour changer des éléments de leur personnalité ? Fréquentations sociales, style vestimentaire, langage, extériorisation des émotions…voire pratiques sexuelles. Ce changement de milieu est souvent l’occasion d’un « bond qualitatif » ou d’un « saut quantitatif », car l’on est temporairement débarrassé de son passé en tant que nouvel arrivant.

    Bref, évoluer en changeant d’environnement est bien moins « coûteux » que si on reste au même endroit, à la fois pour les autres qui ne savent pas à quoi s’attendre avant de vous connaître, et pour soi car les références et les repères disparaissent.

    « Les voyages forment la jeunesse ! » On devrait voyager toute sa vie… Changer de métier, de ville ou juste faire régulièrement des rencontres : ce sont des opportunités pour se demander quelle toute petite partie de soi on peut ré-inventer cette fois-ci. Oh, juste un petit truc à chaque fois, et le résultat compte peu, car l’important est de conserver cet état d’esprit, pour le plaisir du jeu. C’est une façon d’être en apprentissage sans prise de tête, et les enfants savent bien mieux le faire que nous ;-) (d’où leurs rapides progrès ??)

    Cependant, je resterai vivement critique sur le « perpétuel » changement, qui n’est à mon sens ni enviable ni réaliste (et surtout épuisant). Sauf à être musicien ou audiophile, êtes-vous continuellement en train de rechercher de nouveaux groupes, de nouveaux genres à écouter ? Moi non. Ça me prend par moments, comme une obsession pouvant durer toute une semaine et puis plus rien durant six mois. En fait, il semblerait bien que la plupart des activités humaines soient modélisables sous forme de « bursts » (http://www.amazon.com/Bursts-Hidden-Pattern-Behind-Everything/dp/0525951601), des pics d’activité rompant brutalement des phases de calme/consolidation/stabilisation (attention, ce ne sont pas des zones vides de stagnation avant régression, mais de préparation à un nouveau changement).

    Comme on ne peut être sur tous les fronts en même temps (à moins de se considérer vraiment hors norme), pourquoi ne pas assumer et exploiter cette propriété que nous avons naturellement pour se détendre pleinement lorsque l’on est, par exemple, dans une zone de confort au niveau des relations amoureuses (qu’elle soit satisfaisante n’est pas la question), pour booster par ailleurs une compétence professionnelle ? C’est aussi ça, la patience…et dès lors que l’on est conscient du processus et qu’on l’entretient, il n’y a plus de fort ou de faible, mais des rythmes différents à partir d’un bagage initial.

    Cet article commet l’imperfection (pas de chance, hein :p) d’être tout noir / tout blanc sur la vision que l’on doit se faire du changement. Changer seulement lorsqu’il y a un problème ? Etat d’esprit désirable ? Objectif de vie ? Et après, justement ? Le tout est de ne pas culpabiliser lorsque l’on est dans la zone de confort, et d’en profiter. Peace, (Gentle)man :)

  • Gentleman,

    Tu mets en forme le fruit de réflexions que j’ai commencé il y a quelques années quand, me levant avec le sentiment perpétuel d’être mal à l’aise, j’ai décidé de prendre les choses en main.

    Le déclencheur pour moi a été de me demander « pourquoi tout ça, après quoi je cours ? ». J’ai commencé par des lectures bouddhistes sur la notion de bonheur et ai commencé la méditation. C’est là que j’ai aperçu ces cycles d’amélioration perpétuelle ou chaque petite victoire quotidienne t’amène à un nouveau défi.

    Peu après, frustré par ma tenue vestimentaire, j’ai découvert Spike et ses conseils en relooking et tout le reste. Je me suis fort heureusement rendu compte que je n’étais pas le seul à chercher à m’améliorer.

    Voici donc comment j’ai intégré ce que j’appelle « le cassage perpétuel de murs », ces murs étant bien sûr les miens (zone de confort) et ne pouvant les briser que moi-même.

  • Pour les « forts » qui seraient angoissés : c’est tout simplement que ce ne sont pas des « forts » au sens psychologique, mais des personnes qui ont suivi le moule sociétal et se sont hissées à une situation certes reconnue par la société, mais qui reste justement définie par la société.
    Il suffit de faire des études supérieures un peu exigeantes pour voir le nombre d’élèves brillants qui font simplement ce que leurs parents et leurs profs exigent d’eux : je ne vois pas où est la force de caractère là-dedans.

    Par ailleurs, fort ou faible, courageux ou lâche, suiveur ou entreprenant, le premier pas est d’être capable de s’avouer à soit-même où on se situe.

  • Est-ce que la force, ce n’est pas d’avancer et d’agir malgré sa peur?

  • Hello Gentleman !
    J’aurais bien voulu que tu développes quand même ce qui fait exactement qu’une personne réussit et une autre non …
    Sinon, quelles sont les raisons (intrinsèques^^) qui t’en empêchent ?
    Merci d’avance.

  • « Je ne veux pas changer de vie » ou « La sociologie du changement » ou encore « comment rendre compliqué quelque chose qui devrait être simple ».

    Je suis, et je vais être, abrupt.
    L’article est intéressant, certes, mais trop lourd (même avec la réplique de Yoda). Tu (Vous?) nous fait un réel cours de sociologie, je ne dis pas que ça ne servira à rien, mais plutôt que ça embrouillera plus de monde que ça en aidera. Les gens ne changent pas beaucoup. Ok. Pourquoi ? Pas besoin d’en faire des tonnes : il y a des blocages internes, propres à notre vie et notre personnalité. Personne ne fait les mêmes choix devant les mêmes possibilités, cela est dû à notre vécu… On a des mauvais schémas en tête « à cause » de la société. Bien. Il faut les dépasser. On te demandera alors « Comment ? ». Et c’est LÀ que ça pose problème et que ça devient intéressant. Dommage que l’article ne traite pas de ceci, en espérant que ça soit fait dans la prochaine partie… ;-)

    Bref : trop abstrait, pas assez pratique. Bon livre de chevet mais mauvais journal de bord. Bon livre à reposer sur la bibliothèque et à laisser pourrir, mais en aucun cas article à feuilleter, annoter et griffonner. Dommage, sur un tel thème et sur un tel site on aurait pu penser voir autre chose.

    A trop vouloir être précis, n’en perd-t-on pas ?

  • Article très intéressant mais attention: l’expérience de Milgram semblait valide, autant, il semblerait que l’expérience de Zimbardo ne puisse pas être considérée comme concluante. (erreurs méthodologique)

  • @Aurelien: la quasi totalite des gens les plus forts que je connaisse ne sont pas du tout sereins, au contraire ce sont plutot des gens angoisses et tourmentes.

    En effet, ils repoussent sûrement leur zone de confort en permanence.

    @Gentleman: Bon article. Le cocktail courage-volonté-patience est accessible aux ambitieux et c’est sûrement le secret des rags to riches.
    J’aimerais voir dans l’article sur la patience un point sur les obstacles de la vie: s’efforcer de les sauter ou trouver un chemin parallèle qui prendra plus de temps avec peut-être pas le même résultat?

  • Aurélien :
    Une personne intelligente, drôle, qui a beaucoup de succés avec les fille n’est pas forcément une personne forte.

    Gentleman dit qu’une personne forte est une personne qui a « la volonté, le courage », et qui affronte ses peurs. Qui devient ensuite confiante en elle-même.

    Peut-être que les personnes dont tu parles sont en train de faire leur changement, ou peut-être que ce ne sont tout simplement pas des personnes fortes au sens de Gentleman.

  • Bon article, mais je regrette l’ecueil classique concernant le fort (l’alpha en somme). Tu le decris comme quelqu’un de serein, mais en realite la quasi totalite des gens les plus forts (ils sont forts pour differentes raisons, ils sont intelligents, ils sont droles ou ils ont beaucoup de succes avec les filles) que je connaisse ne sont pas du tout sereins, au contraire ce sont plutot des gens angoisses et tourmentes.

    En meme temps c’est logique, pourquoi se faire violence et changer si on se complait parfaitement dans une petite vie pepere ?