N’importe qui s’est un jour demandé « ce qu’il valait », socialement, pour son entourage. S’il avait du charisme. Ou comment avoir confiance en soi Certains le font chaque jour, d’autres ne l’ont peut être fait qu’une fois dans leur vie ; mais je crois pouvoir affirmer sans grand risque d’erreur que la question de sa propre valeur sociale s’est déjà posée pour chaque être humain. Que vaut-on pour les autres ? Comment nous considèrent-ils ? Charismatique ? Confiant ? Question complexe que celle de la confiance en soi. A moins que…
Avoir confiance en soi ou le risque de l’imitation
Rares sont les réelles inventions. Toute innovation, en matière sociale comme pour n’importe quoi d’autre, est inspirée par l’extérieur. L’Homme possède indéniablement une tendance naturelle à toujours vouloir s’approprier ce qu’il trouve enviable, soit pour s’en inspirer, soit pour le copier. C’est d’ailleurs ainsi que se contruit un enfant : en faisant comme les grands. N’est-il pas possible de réfléchir au processus et de l’étendre à toutes les relations sociales ? En pratique, les hommes tendent toujours à reprendre les modes de pensées qui leur conviennent, les façons d’agir qui les impressionnent, et à choisir des modèles afin d’orienter leur propre développement.
Ces modèles, ces leaders, sont étudiés sous toutes les coutures et repris par leurs apprentis involontaires et anonymes. L’exemple est frappant dans le monde de la mode, rendant opportunément mon expression très appropriée, mais le phénomène est observable partout ailleurs. Réminiscence de l’enfant qui voulait « faire comme les grands », l’adoption du style d’une personne admirée est non seulement courante mais même pratiquement irrépressible. Dans cette optique, les relations sociales divisent à première vue les Hommes en deux catégories : ceux qui inspirent, et ceux qui sont inspirés, les premiers étant naturellement infiniment moins nombreux que les seconds.
Le roi Lion est-il charismatique ?
Les lois de la nuance veulent cependant que tout ne soit pas si simple : on ne s’inspire souvent que de certains éléments d’une personnalité, non de son ensemble. C’est là qu’intervient la possibilité d’évaluation sociale : plus on inspire ceux qui nous entourent, plus notre valeur est élevée, car plus l’admiration à notre égard est forte. Enfantin, non ? Et pourtant… Comment maîtriser ce processus ? D’abord, ce n’est plus un secret pour personne, il faut de l’énergie, et de l’indépendance. Victor Hugo l’exprimait fort bien : n’imitez rien ni personne. Un lion qui imite un lion devient un singe. Le principe est le même, et La Palice n’aurait pas dit mieux : pour faire partie des inspirants, cessez d’abord de faire partie des inspirés. Pour devenir un lion, cesse d’être un singe.
A ce niveau, la majeure partie du travail est déjà effectuée. Le manque d’indépendance est si marqué de nos jours qu’affirmer la sienne est presque synonyme de garantie d’une valeur sociale élevée. Mais pour consolider la position, mieux vaut ajouter la touche finale : votre style personnel. Je ne m’attellerai pas ici à définir le style, là n’est pas le propos ; d’ailleurs, cet élément complexe n’a de raison d’être qu’en complément de choses vues et revues, et aussi basiques qu’avoir une vie intéressante, être bien dans sa peau, etc.
En revanche, l’une des applications concrètes du style personnel, que l’on peut forcer, est la répétition régulière d’un geste, d’une attitude, d’une expression, d’un mot, qui est très vite associé dans l’inconscient collectif à votre personnalité. Cette aspérité sur la surface globale de votre style personnel donne aux autres une possibilité d’accroche, et leur ouvre une voie royale pour adopter votre style. Voulant ressembler au lion, ils agiront comme le lion, imitant l’aspérité que vous leur offrez.
Une confiance en soi légendaire
Plus vous offrez d’aspérités visibles, plus il est facile d’imiter votre style. Mais trop en faire dilue l’effet : une ou deux expressions ou attitudes marquantes et ostensibles sont beaucoup plus efficaces que de nombreuses petites tentatives de ressortir du lot. En voici la preuve en même temps que l’exemple : si je vous dis « legendary », à qui pensez-vous instantanément ? Et ce Barney, a-t-il du style, de la valeur sociale ? Evidemment.
On me reproche parfois d’insuffisament illustrer mes idées. A ceux qui objecteraient que cet exemple est fictif, car provenant d’une série télévisée, je n’aurais cependant qu’à poser une question bien réelle : cet article n’est-il pas démoniaque ? Une fois source d’inspiration, donc souvent d’énergie, vous êtes une référence. Plus on vous imite, plus vous avez de valeur sociale. Et ayez à l’esprit que le seul fait de donner aux autres la possibilité de vous imiter est parfois suffisant pour les convaincre de le faire. Ceci réalisé, prendre définitivement l’ascendant n’est qu’un jeu : de l’assurance, de l’esprit d’initiative, toujours de l’indépendance.
Andrea
- Changez de vie et exploitez votre potentiel
- Gagnez en intelligence sociale et en aisance relationnelle
- Décodez la psychologie féminine comme un livre ouvert
- Découvrez les petits secrets des hommes séduisants
- Ayez confiance en vous pour oser plus
- Développez votre énergie physique et votre force mentale
- Améliorez votre performance
- Assumez et développez votre masculinité
Et cela fonctionne aussi à l’envers
Offrir des fleurs, payer un verre, aller la chercher en voiture. Des actes quasi » interdit » pour l’apprenti PUA fonctionnent tout d’un coup très bien car le niveau d’intérêt de la fille est là, quand les CONDITIONS sont réunis. Comme disait Style devenir un « robot » en accumulant des technique n’est pas la meilleure chose à faire. Tout évolue, tout change.
Donc prenez l’avion pour faire bouillir votre eau à 70 °C.
Pas mal comme article :) Mais Spike, pour etre suivi, il faut se suivre.
Ton ego ne t’interdirait-il pas de penser que ton article n’etait pas parfait ?
PS : bien entendu, mal lire ton article et ne pas l’adapter a la situation mène souvent à l’echec.
Merci neoX pour cette mise au point nécessaire, je pense, au vu des commentaires que les hommes ont l’habitude de laisser sur ce site, et qui laissent entrevoir les affres de leurs égos surdimensionnés et d’un certain mépris parfois à l’égard des femmes qu’ils « chassent ».
Les femmes sont des êtres humains… Nous les hommes ne sommes pas la pour les dresser mais vivre avec… et inversement Pas de méthode mais de la reflexion allié à une certaine technique … et du courage (au début et même après :P)
Merci aux femmes de rendre nos vies passionnantes … LOL
Cet article ne dis pas qu’il faut s’accuser de tous les maux sur Terre dans le cas d’un échec. Au contraire la citation de Nietsche est claire : on commence par penser « c’est entièrement de leur faute », puis « c’est entièrement de ma faute » pour evoluer vers un « c’est fini, c’est passé, tournons la page ».
Ici Spike traite de « c’est de leur faute », mais il ne faut pas tomber pour autant dans le « c’est de ma faute ». Il faut dépasser ce stade, « get over it » comme m’a balancé une A (une vraie en plus, A de chez A) dans des circonstances peu valorisantes à mon égard.
Au fait Spike, tu as prévu de faire un article pour passer à la troisième étape (et donc encaisser complètement un échec, sentimental ou non) ?
Dans la seduction comme dans la vie en général chacun est 100% responsable de sa situation. Ce qui signifie ne Jamais rejeter la faute sur quelqu’un d’autre ou sur l’environnement.
Bon article