Invité à dîner chez une femme, plus d'un homme sur deux ignore totalement comment se comporter. Que faire de mal, que faire de bien

Comment se comporter lors d’un dîner chez une femme ? Alexandre aborde ce sujet avec sa franchise habituelle, ça décoiffe :)

Vous savez séduire une fille qui vous plaît, et prendre un numéro ? C’est bien, vous avez réussi ce qui vous semblait insurmontable au début, mais ce n’était que le début, l’arbre qui dissimule les hectares de forêt, la première pierre de l’édifice plus ou moins précaire de la future (ou non) relation.

Il y a des sujets traités et re-traités des centaines de fois, explorés sous toutes les coutures. Avant même d’y avoir été réellement confrontés, on a déjà presque l’impression de savoir comment l’appréhender, Alors que nombre d’autres, pourtant issus de situations de la vie courante, deviennent, vus sous l’angle du rapport de séduction, difficilement décryptables.

Vous avez fait un beau premier rendez-vous. Elle a parlé, vous a raconté plein de chose, vous sentez enfin pour la première fois les choses s’équilibrer un peu plus, moins cette impression d’être un cheval de labour obligé de traîner un attelage inerte, elle s’est sentie à son aise, confortable, tout s’est ralenti, vous vous êtes embrassés.

Le lendemain vous avez reçu un petit sms qui vous remerciait de la soirée. Vous avez ensuite réuni toutes vos forces et votre volonté pour ne pas la rappeler tout de suite, ça a été dur, très dur, vous avez douté, mais vous n’avez pas craqué, pourtant vous aviez peur de la perdre, qu’elle disparaisse, qu’elle se volatilise, que son portable se désintègre, ou qu’elle soit kidnappée par les extra-terrestres Lustucru… Bref, vous rappelez, deux sonneries, hop, ça répond déjà, inflexion parfaite, elle a l’air heureuse de vous entendre, vous proposez votre rendez-vous pour jeudi, elle est dispo, rendez-vous à Opéra sur la troisième marche en partant du bas, vous raccrochez heureux et soulagé, l’impression d’être un croisement entre l’ADN de Jude Law dans Alfie et Marlon Brando dans Un tramway nommé désir.

On est jeudi, votre plan de combat, c’est du lourd, vous l’avez appris par cœur, déjà réservé le resto, repéré les lieux avant, la station de taxi la plus proche, vous savez y aller les yeux fermés, vous avez de la monnaie dans la poche droite  pour le pourboire, les Mentos dans l’autre pour ne pas la tuer à l’haleine, en résumé un plan qui serait approuvé sans problème par Hannibal dans « l’agence tous risques », un plan sans accrocs.

Et effectivement tout se déroule bien, elle vous parle encore plus d’elle, de ses passions, de son enfance, et comme vous êtes conscient de l’importance d’une bonne qualité d’écoute, vous tenez malgré une crampe à l’œil gauche, vous écoutez, souriez, réagissez, envoyez des réflexions bien senties, elle vous questionne sur vous. C’est un jeu plaisant la séduction. Après le restaurant une petite balade digestive s’impose, vous quadrillez donc le quartier : Madeleine, Concorde, Vendome, Opéra, elle est à votre bras, semble bien s’y sentir, vous continuez à parler, puis c’est l’heure d’y aller, son dernier RER va partir, vous la laissez filer sans lui proposer de prendre un taxi pour allez chez vous, vous vous dites que c’est trop tôt, le ré-alésage de culasse sera pour la prochaine fois, l’alignement des astres ne vous semblant pas optimum, ou les marais, vous savez plus trop.

Deux jours passent, vous recevez un petit message, elle vous propose de dîner chez elle mardi soir. A juste titre, cela vous rend heureux, une belle preuve d’intérêt, et puis vous serez pas obligé de ranger votre tanière, le bonheur. Mardi arrive, vous êtes pile à l’heure, vous auriez bien aimé la faire attendre un peu, mais votre impatience était trop forte, vous êtes au top jusqu’au caleçon assorti à vos chaussettes, c’est du sérieux.

Elle vous fait entrer, vous vous embrassez, avant qu’elle ne file dans la cuisine finir de préparer le repas. Sans le savoir, vous venez à cet instant de plonger dans la quatrième dimension, celle de l’inconnue et du mystère, c’est tout juste si vous n’entendez pas le générique et la voix-off de la série le dire. Vous, lecteurs, à cet instant, vous devez vous dires, Alexandre se fout de notre gueule, il nous fait languir pour finalement arrivez à cette situation : « tout ça pour nous dire qu’on est chez la nana !? »

Et alors, comment se comporter lors d’un dîner chez une femme

Que celui qui ne s’est jamais demandé comment se comporter lors d’un dîner chez une femme me jette la première pierre ; si cela ne vous a jamais gêné, ou soulevé en vous un certain nombre de questions, alors cela vient illustrer l’adage de l’imbécile heureux, celui qui n’a point conscience… Car, si lors d’un rendez-vous initié, proposé et organisé par vous, vous avez pour vous la maîtrise de l’organisation et de la chronologie, vous mettant implicitement en position de dominance et non d’attente. Lors d’un rendez-vous chez la personne, il en est tout autrement : vous ne savez pas où sont les choses, vous ne savez pas ce qu’elle a prévu, vous ne savez pas forcement comment vous positionner, ni quelle action entreprendre…

En fonction des comportements et de la nature de chacun, les réactions vont être variées, allant de : « je peux t’aider à faire quelque chose ? », « je mets la table ? », « je prépare la sauce de la salade ? » Ben oui ! Vous êtes des garçons polis et bien élevés, votre maman serait fière de vous, c’est sûr, manque plus que le bouquet de fleur en arrivant, et on frôlera la dégustation de la tarte aux pommes du dimanche chez Mamie ! Comme tout en séduction et dans le domaine de la confiance en soi plus généralement, il est primordial de désapprendre les années de pré conditionnement à être un gentil garçon malheureux, à plaire coûte que coûte, et à être validé par les autres pour simplement « être ».

« Non, rien de rien… »

Et bien à l’image des Shit Test, lorsque l’on ne sait pas quoi répondre, ou que l’on ne veut pas répondre : on ne répond simplement pas. Et bien dans le domaine de la confrontation physique à des situations nouvelles que l’on ne maîtrise que pas ou peu, et bien c’est pareil : on ne fait rien !

Donc quand vous vous retrouvez à dîner chez une femme qui vous plaît et que vous convoitez, plutôt que de vouloir mettre comme un gland la table, alors que vous ne savez pas où est la table (si ça se trouve, la nappe là bas ce n’est pas la table, mais sa table à repasser avec sa gaine dessus), ni les assiettes (« c’est où les assiettes ? »), ni les fourchettes (« c’est où les fourchettes ? »), ni les verres (« c’est où les verres ? »), pour après ne plus savoir si la fourchette c’est à gauche ou à droite de l’assiette…

Autant vous dire l’horreur d’une telle situation dans laquelle vous seul vous êtes empêtré, ni le délice pour la fille que le busard que vous êtes lui ai, en dix minutes, posé quinze questions et mis trois fois plus de temps que si elle l’avait fait elle même, de mémoire, seul son petit frère à dix ans faisait ça, mais elle pouvait lui mettre ensuite un claque dans la tronche. Pour résumer, votre bonne volonté vient de vous coûter 50 points d’attraction, autant vous dire que c’était pas la peine de vérifier à deux fois après avoir était au petit coin que vous n’aviez pas un bout de PQ coincé sous le prépuce, car à présent le matos risque de plus trop servir !

Je vous épargne le scénario « sauce de la salade » vous voyez parfaitement les points communs avec le précédent. Donc plutôt que de vous lancez dans des actions inconsidérées qui certes feraient à coup sur de vous le gendre idéal au concours des belles mères, et qui vont :

  1. ne rien apporter à votre cause : une fille ne vous invite pas chez elle pour que vous mettiez la table, prépariez la sauce salade, nettoyiez la litière du chat (tiens, le chat chez les filles, un vaste sujet qui à lui seul mériterait un article complet, et je parle bien de celui qui a des pattes…)
  2. vous mettre une étiquette dans le meilleur des cas de gentil garçon « bon à marier » comme diraient les filles soit 2/10 sur leur échelle du romantico-excitatoire-feminin, et dans le pire, celle du mec qui en fait trop, qui veut plaire à tout prix, vous êtes comme dans Ken le survivant, déjà mort, sans même en avoir conscience.

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10 commentaires

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  • ptdrrr et surtout eviter d’avoir envie de chier chez elle la premiere fois après le diner faites le chez vous sinon vous aurez un game over a la street fighter ;) si elle y va juste après bon perso ça mets pas arrivé mais c’était a préciser pour l’article !!

  • Jamais, je vais toujours sous la douche après un passage aux toilettes.

  • « que vous n’aviez pas un bout de PQ coincé sous le prépuce »

    Et là, c’est le fou rire :MDR:

    On a plus ou moins tous vécu cette angoisse :D

  • Sophie,

    Tu es mignonne mais comment te dire…

    Le mot t.a.c.h.e au sens où tu l’a employé s’écrit sans accent grave sur le « a » :

    Cela fait tache…

  • Franchement non, on ne s’en fiche pas des fautes d’orthographe. Sur un site qui se veut un peu le chantre du bon gout, ça fait tâche.
    Pour le coup, Alexandre a gagné ses 50 points d’attraction en moins.

  • « tu veux encore de la raie à la purée ? »
    Bravo !!!
    Merci de nous apprendre à désapprendre.
    Encore.
    Salvateur !

  • Salut Alexandre.
    Merci pour ton article teinté d’humour, +/- gras mais personnellement, j’adore.
    Je le trouve très juste et effectivement, j’appliquais ce je ne fou rientiste, mais il y à 6 mois, avec une très belle fille qui avait surement l’habitude que ses prétendants rampe à ses pieds, j’ai eu droit à la réflexion 2 jours plus tard, « tu ma même pas proposé de l’aide le jour où je t’es invité chez moi », bon moi un peu con que sa ressorte à ce moment là, je n’est même pas sût quoi répondre, alors peu être le détail qui à son importance nous avions fait rougir son chat (à quatre pattes..la bête pas la position…enfin aussi) quelques jours plus tôt et du coup elle s’attendais peu être plus à un coup de main ?Bon avec cette nana un peu folle j’ai réussi à m’égueuler avec elle au bout de trois jours…et elle en à profité pour le ressortir, mais merde..Je suis pas un gentil garçon

  • C’est un article sympa. Dommage qu’il contienne une faute d’orthographe toutes les deux lignes… Sur deux pages, c’est insupportable :)